Cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe du père de l’indépendance

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16 Mai 1977, 16 Mai 2022, il y a 45 ans que disparaissait lePrésident Modibo KEITA, premier Président de la République du Mali.
A l’occasion de cette commémoration, le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA s’est recueilli sur la tombe de l’illustre disparu en y déposant ce lundi 16 mai 2022 une gerbe de fleurs.
La cérémonie a réuni au cimetière de Hamdallaye où repose Feu Président Modibo KEITA, plusieurs officiels dont le Président du Conseil
National de Transition, le Colonel Malick DIAW. Cette commémoration s’est déroulée également en présence de la famille du premier Président de la République du Mali et de nombreuxmaliens.
Arrivé sur place à 9h 55, le chef de l’Etat a passé en revue les troupes après l’exécution de l’hymne national. Puis s’est rendu au cimetière où il s’est recueilli sur la tombe du Président Modibo KEITA qu’il décrira comme un « homme d’exception ». « Nous sommes ici pour nous souvenir de la mémoire d’un homme d’exception en la personne de Modibo KEITA, premier Président de la République du Mali, le père de l’indépendance. Il y a de cela 45 ans que disparaissait le leader politique charismatique qui s’est battu avec
ses compagnons de lutte pour donner au Mali sa souveraineté, sa dignité », se rappelle le Chef de l’Etat.
Le Président Modibo KEITA « a aussi su imposer autour du Mali le respect dans le concert des nations . C’était un grand panafricaniste qui considérait l’unité africaine comme une nécessité pour coordonner l’ensemble des actions des pays indépendants sur le continent », a ajouté le Président de la Transition selon lequel « ce jour
d’anniversaire doit être également pour le Mali, pour tous les maliens, un jour de mémoire, sans distinction d’ethnie ou de religion ».
Le Président a saisi l’occasion de cette 45ème commémoration pour rendre un vibrant hommage au peuple malien pour son soutien et son
accompagnement constant et rassurer que les autorités de la Transition mettront tout en œuvre pour la sauvegarde et la défense de la souveraineté, la dignité, et l’honneur de la patrie dans le strict respect des intérêts du peuple.

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Coopération bilatérale

Coopération bilatérale : le Président de la Transition a reçu un émissaire de son homologue mauritanien

Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a accordé, ce lundi 9 octobre 2023, une audience au Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, SEM Mohamed Salem Ould MERZOUG. Il était porteur d’un message de Son Excellence Mohamed Ould Cheickh El GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie, à son homologue malien de la Transition. Selon les explications de l’envoyé spécial du Président mauritanien , ce message avait trait au renforcement des relations de coopération entre les deux États, au bénéfice des peuples malien et mauritanien, mais aussi de toute la sous-région. À rappeler qu’à l’issue de la XIXe Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), le mardi 18 juillet 2023, Son Excellence Monsieur Mohamed OULD CHEIKH EL GHAZOUANI, avvait été élu Président de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’OMVS.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 16 JUIN 2023 CM N°2023-25/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 16 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte régissant la circulation routière. Les textes législatifs et réglementaires constituant le code de la route comprennent la Loi n°99- 004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes ont révélé des insuffisances parmi lesquelles on peut citer, notamment : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à l’examen du permis de conduire, dû à l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de règlementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, en ce qui concerne les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – la non prise en compte dans la règlementation sur le port du casque des passagers des motocyclettes, des conducteurs et passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs ainsi que des cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière et à l’organisation du système de formation à l’obtention du permis de conduire dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – l’absence des dispositifs de signalisation des véhicules à traction animale en stationnement et d’un centre de transformation des véhicules. Les projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances constatées et à renforcer la sécurité individuelle et collective sur les routes à travers, notamment : – l’introduction des sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun ; – l’interdiction expresse du transport mixte ; – l’instauration du permis de conduire de la catégorie B1 pour les tricycles et quadricycles affectés au transport public ; – l’extension de la catégorie C aux appareils de levage et de manutention, comme il est prévu pour les engins de travaux publics, les tracteurs agricoles et les machines agricoles automotrices ; – le classement des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – l’instauration de la formation préalable obligatoire des candidats à l’examen du permis de conduire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’institution d’une formation complémentaire pour les conducteurs professionnels ; – la déconcentration de la Commission technique spéciale de retrait du permis et de l’autorisation de conduire au niveau des régions ; – la règlementation du temps de conduite et de repos ; – la fixation de la vitesse maximum sur autoroute à 120 km par heure et l’institution d’un système de contrôle de la vitesse par radar ; – l’introduction du contrôle du taux d’alcoolémie et de celui du taux de consommation de la drogue ; – l’élargissement de la règlementation du port obligatoire du casque aux passagers de motocyclettes aux conducteurs et aux passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs et des cycles ; – le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers de véhicules équipés de ceinture ; – la soumission des motocyclettes, tricycles et quadricycles au contrôle technique. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance du caractère extraordinaire de la crise énergétique. Les conditions difficiles de production ainsi que les difficultés d’accès à l’énergie sont des évènements qui ont abouti à une crise énergétique. La Société Energie du Mali, qui a pour mission la mise en œuvre du service public de l’électricité, a des indicateurs de performance financière fortement dégradés depuis plusieurs années qui ne favorisent pas les investissements conséquents pour faire face à la demande croissante. Cette dégradation des indicateurs est due essentiellement au fait que le kilo watt heure d’électricité produit à 140 francs CFA est vendu à 100 francs CFA, soit une perte de 40 francs CFA par kilo watt heure produit. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a adopté en mars 2022, un Plan de Redressement de la société Energie du Mali accompagné d’un plan quinquennal d’investissement sur la période 2022-2026 dont la mise en œuvre requiert l’accompagnement et le soutien de l’Etat. Le projet de décret adopté vise à reconnaître le caractère extraordinaire de la crise énergétique pour permettre d’accorder, à la Société Energie du Mali, des exonérations fiscales et douanières pour l’acquisition de certains biens et services dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’investissement 2022-2026. 3. Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelles. La médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et

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