Bah N’DAW à la diaspora malienne en France : « Je suis là pour servir tous les Maliens »

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Durant la rencontre avec leur Président ce mercredi 19 mai 2021, les Maliens de France ont exprimé leurs préoccupations qui se rapportent essentiellement au passeport, dont l’obtention est liée à la carte NINA.

La sécurisation du territoire malien, la réouverture du Consulat du Mali à Bagnolet, la pollution due à l’extraction de l’or à Kenieba, ainsi que le Sommet sur le financement des économies africaines sont aussi des sujets évoqués lors de cette rencontre très attendue par le Président N’DAW et ses compatriotes.

Répondant à la problématique du passeport, le Chef de l’État a exprimé sa compassion aux Maliens de France qui n’arrivent pas à obtenir leur passeport. Il leur a promis un examen profond de la question en vue d’une proposition de solution.

Mais, pour le Chef de l’État, les missions de la Transition sont précises, elles concernent la sécurisation du territoire, l’organisation des élections, la lutte contre la corruption.
Toutefois, Bah N’DAW a promis d’écouter tous les Maliens, les servir tous.

Sur la question de la réouverture du Consulat du Mali à Bagnolet, le Chef de l’État a promis que tout sera mis en œuvre pour sa réouverture dans deux semaines.

 

 

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Communiqué du Conseil des Ministres du vendredi 25 juin 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 25 juin 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté un projet de texte ; procédé à des nominations ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du Décret n°99-426/P-RM du 29 décembre 1999 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Conseil Malien des Chargeurs. Le Conseil Malien des Chargeurs a été créé par l’Ordonnance n°99-036/P-RM du 23 septembre 1999 avec pour mission l’organisation et la représentation professionnelle des chargeurs. Son organisation et ses modalités de fonctionnement sont fixés par le Décret n°99-426/P-RM du 29 décembre 1999. L’application de ce décret a révélé des insuffisances relatives, notamment, au mode d’élection des membres consulaires qu’il convient de corriger. Le projet de décret adopté corrige ces insuffisances en remplaçant le mode de scrutin uninominal par le mode de scrutin de liste comme mode d’élection des membres de l’Assemblée consulaire du Conseil Malien des Chargeurs. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE Directeur Général de la Protection Civile: Général de Brigade Boukary KODIO. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Directeur National du Trésor et de la Comptabilité Publique : Monsieur Boubacar Ben Bouillé, Inspecteur des Services Economiques. Directeur Général du Budget : Monsieur Ahmadou Tijani HAIDARA, Inspecteur des Finances. Directeur Général du Paris Mutuel Urbain : Monsieur Fasséry DOUMBIA, Gestionnaire. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES, DE L’ENERGIE ET DE L’EAU Chargés de mission : Monsieur M’Baye COULIBALY, Journaliste-Reporter ; Monsieur Abdoulaye SYLLA, Gestionnaire des Ressources Humaines ; Madame Diahara DIABATE, Gestionnaire ; Monsieur Lassana TOURE, Consultant dans les mines ; Madame Fily COULIBALY, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE Secrétaire Général : Monsieur Adama Yoro SIDIBE, Magistrat. Chef de Cabinet : Monsieur Sidi Ahmed OULD SIDI SALEM, Administrateur du Travail et de la Sécurité sociale. Conseillers techniques : Madame Mariame MAIGA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural ; Monsieur Oumar AG MOHAMEDOUN, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Boubacar BALLO, Inspecteur des Services Economiques ; Monsieur Issa Idrissa MAIGA, Inspecteur des Services économiques ; Monsieur Demba TOUNKARA, Inspecteur des Services économiques ; Madame DIARRAH Assa SYLLA, Administrateur civil. Chargés de mission : Monsieur Moulaye Abderahmane HAIDARA, Gestionnaire ; Monsieur Ahmed Hamady YOUSSOUF ALFAKY, Comptable ; Monsieur Chérif Ag Mohamed IBRAHIM, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Ould ALWATA MOHAMED, Ingénieur en Génie civil ; Monsieur Alhazim AG OUMA, Gestionnaire des Ressources humaines. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION Secrétaire Général : Madame Assa SIMBARA, Ingénieur Informaticien. Chef de Cabinet : Monsieur Sambel Bana DIALLO, Ingénieur des Constructions Civiles. Conseillers techniques : Madame Tiouta TRAORE, Journaliste-Réalisateur ; Monsieur Baba NADIO, Ingénieur de l’Information et de l’Audiovisuel ; Madame M’Batogoma Aminata SOGOBA, Ingénieur Informaticien ; Monsieur Souhahebou COULIBALY, Ingénieur Informaticien. Chargés de mission : Madame Zeinabou Souma TOURE, Gestionnaire des Ressources humaines ; Monsieur Harouna BARRY, Gestionnaire ; Monsieur Modibo Hamadoun DICKO, Juriste ; Monsieur Malick Ag ELJIMIT, Ingénieur structures du Génie civil ; Madame Kadeja Mint TALEB, Gestionnaire des Ressources humaines. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle sur la période 2022-2024. Le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle permet au Gouvernement d’informer les députés sur l’évolution des finances publiques, sur les objectifs,  les orientations et les contraintes de la politique budgétaire à moyen terme en matière d’équilibre budgétaire et financier. Le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle sur la période 2022-2024 prend en compte les priorités d’allocation du Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement durable 2019-2023 et les actions contenues dans le Programme d’Actions du Gouvernement adopté par le Conseil national de Transition. Il est établi sur la base d’une prévision de croissance réelle de 5,3% en moyenne et un taux de pression fiscale en moyenne de 16,4%. Les ressources budgétaires sont estimées en 2024 à 2 mille 717 virgule 6 milliards de Franc CFA, elles connaitront une croissance moyenne de 9,5%. Les dépenses s’élèveraient en moyenne à 2 mille 942 virgule 9 milliards de Franc CFA sur la période 2022-2024 avec un rythme de progression moyen de 5,8%. Sur la période 2022-2024, la politique budgétaire sera soumise à des contraintes diverses et variées. Ces contraintes sont entre autres l’obligation de respecter les critères de convergence communautaire de l’UEMOA et de la CEDEAO, la mise en œuvre des engagements souscrits avec le Fonds Monétaire International dans le cadre du Programme économique et financier et le service de la dette intérieure. Les dépenses seront orientées vers la prise en charge des engagements du Gouvernement pour lesquels la priorité sera accordée en termes d’allocations budgétaires, notamment : le renforcement de la défense et de la sécurité ; l’organisation des élections générales ; le renforcement du système judiciaire ; la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger ; la refonte du système éducatif ; le maintien des efforts budgétaires en faveur de l’agriculture et de l’investissement ; la consolidation des acquis sociaux et le renforcement du capital humain. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, appelle la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie. Bamako, le 25 juin 2021 Le Secrétaire général du Gouvernement, Mahamadou

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34e Édition de la Coupe d’Afrique des Nations : Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a remis le drapeau aux Aigles du Mali.

Avant leur départ pour la Côte d’Ivoire où ils prendront part à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, les Aigles du Mali ont été reçus le jeudi 11 janvier 2024 par le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées. Au cours de la cérémonie, le Président a remis le drapeau au capitaine des Aigles du Mali, Hamari TRAORE. Cette cérémonie solennelle a enregistré la présence du Président du Conseil national de Transition, le Colonel Malick DIAW, du Premier ministre et du Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, M. Abdoul Kassim FOMBA. Il y avait également plusieurs membres du gouvernement et des responsables de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT). Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a exprimé sa confiance en l’équipe et les a encouragés à relever le défi avec honneur, loyauté et dignité pour ramener la Coupe au Mali. Il a souligné que le défi n’était pas au-dessus de leurs capacités professionnelles et a assuré aux joueurs de son soutien et de celui du peuple malien. « Je ne voudrais pas vous mettre de pression, car je vous sais conscients du défi à relever qui sera de ramener la Coupe au Mali. Ce défi n’est pas au-dessus de votre capacité professionnelle, car impossible n’est pas malien », a-t-il dit. Tel des soldats en mission commandée, le Chef de l’État a solennellement remis le drapeau au capitaine des Aigles, Hamari Traoré. Il a également profité de l’occasion pour féliciter tous les joueurs sélectionnés pour le choix porté sur eux afin de représenter le pays à la phase finale de cette CAN 2023. « Abordez chaque match avec un état d’esprit de guerrier en vous disant que vous êtes les plus forts. Vous allez donner le meilleur et rien ne peut vous arrêter dans votre volonté d’apporter la Coupe au Mali », a-t-il ajouté. Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, M. Abdoul Kassim FOMBA, a noté l’implication personnelle du Président de la Transition pour une meilleure préparation de l’équipe nationale. « Sur le plan des infrastructures, nous pouvons dire aujourd’hui que Kabala, où vous avez fait votre préparation, figure parmi les meilleurs centres du continent. Aussi, tous vos arriérés de primes ont été payés par transaction bancaire. Sur instruction du Président, les dispositions sont également prises pour que toutes les primes soient payées à chaque étape de la compétition », a précisé le Ministre FOMBA. Le capitaine des Aigles, Hamari Traoré, recevant avec fierté le drapeau national, a promis de donner leur meilleur effort et d’apporter la Coupe au Mali, exprimant sa gratitude envers le Président de la Transition pour son engagement envers la jeunesse malienne. Un maillot des Aigles a été remis au Chef de l’État, suivi d’une photo de famille avec l’équipe nationale et les membres de la FEMAFOOT. Après avoir été décalée d’une année en raison d’une date initiale au milieu de la saison des pluies en Côte d’Ivoire, pays hôte de cette édition 2023, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) va se tenir dans quelques jours, précisément du 13 janvier au 11 février prochain. Cinq villes abriteront cette édition : Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pédro et Yamoussoukro. Le Mali a hérité de la poule E basée à Korhogo où il affrontera l’Afrique du Sud, la Namibie et la Tunisie.

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Conseil national de sécurité

Politique de sécurité nationale : fin de l’atelier de clarification des concepts

Les rideaux de l’atelier de clarification des concepts de la Politique nationale de sécurité du Mali sont tombés le vendredi 19 mai 2023, à Koulouba. Ce cadre d’échange et de réflexion avait commencé le 17 mai dernier. En vue de sortir du cycle infernal de crise et de planification d’urgence, il convient d’assurer la veille et l’anticipation. « L’objectif ultime est d’assurer la prospective en matière de sécurité, je veux parler de la sécurité humaine », a expliqué le Secrétaire permanent du Conseil à la Sécurité nationale du Mali, le Général de division Yamoussa CAMARA, dans son discours de clôture. Il a saisi cette occasion pour indiquer la pertinence de prendre « conscience du bien-fondé et de la pertinence pour un pays, d’avoir une politique de sécurité nationale pour rester maitre de son destin ». Le Secrétaire permanent du Conseil à la Sécurité nationale du Mali a expliqué dans son allocution que chaque pays met dans les concepts l’acception qui sied à sa vision. « Dans cette logique chaque pays fait le choix de l’approche qui lui convient pour assurer la cohérence d’ensemble de la défense de son territoire », a-t-il précisé tout en soulignant que certains pays « préfèrent parler de politique de défense et de sécurité. Le Mali a fait le choix d’écrire une PSN ». Le Général de division Yamoussa CAMARA s’est réjoui de voir qu’au terme de ce deuxième atelier de clarification, les experts ont « eu connaissance du schéma d’élaboration de la politique, un processus consensuel qui part toujours d’une vision avec pour fondement les valeurs cardinales et les intérêts nationaux du pays ». Selon ses précisions, il faut également identifier et intégrer les défis. Le Conseiller à la sécurité nationale estime qu’une étape importante vient d’être franchie dans le processus d’élaboration de la Politique de sécurité nationale du Mali. Une politique qui se déclinera par la suite en stratégie nationale, sorte de plan d’action. « C’est la voie royale que nous choisissons et qui nous permettra de prendre notre destin en main, en anticipant les risques et les menaces, les crises et les catastrophes susceptibles d’affecter la vie de nos populations », a-t-il expliqué. Il s’agit maintenant de cheminer ensemble dans le processus d’élaboration d’une Politique de sécurité, prenant en compte la sécurité dans ses différentes dimensions. « Nous pourrons aussi, avec une même volonté, la soutenir, la défendre et la diffuser », a-t-il soutenu.

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