Siby : le Président de la Transition soutient les personnes en situation de handicap

Le jeudi 19 décembre 2024, une cérémonie de remise de kits alimentaires et non alimentaires s’est tenue dans la cour de la préfecture de Siby. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA. La cérémonie entre dans le cadre de la Journée internationale des personnes en situation de handicap, célébrée chaque année le 3 décembre. La cérémonie a été présidée par M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition en charge des œuvres sociales. La délégation comprenait également deux chargés de mission du Président de la Transition et un agent de la Direction Administrative et Financière (DAF) de la Présidence. Les autorités locales et les légitimités traditionnelles du cercle de Siby étaient présentes, témoignant de leur soutien à cette initiative. Les kits remis comprenaient 100 sacs de riz, 100 sacs de mil, 100 bidons d’huile de 20 litres, 100 sacs de pâtes alimentaires et 10 moto-tricycles, destinés à améliorer les conditions de vie des personnes en situation de handicap. Le chef de village de Siby, Adama CAMARA, a ouvert les interventions en adressant ses sincères remerciements au Président de la Transition, SE le Général d’Armée Assimi GOÏTA. Il a salué ce geste de solidarité et d’attention particulière aux besoins des personnes vulnérables de la commune. Le Maire de Siby, Daouda KÈÏTA, a dressé le bilan des œuvres sociales réalisées dans sa commune depuis le début de la Transition. Il a évoqué des actions marquantes telles que la distribution régulière de vivres, la construction de forages pour l’accès à l’eau potable et la mise à disposition de moyens roulants pour les personnes en situation de handicap. Prenant la parole au nom des bénéficiaires, Lassina TRAORÉ, Président de l’Association des personnes en situation de handicap de Siby, a exprimé la gratitude et la joie des bénéficiaires pour cette remise. Il a exhorté le Président de la Transition à multiplier ce type d’initiatives et a réaffirmé leur soutien indéfectible envers les actions du Chef de l’État. Dans son intervention, M. Aguibou DEMBELE a rappelé les efforts constants du Président de la Transition à l’endroit des couches vulnérables à travers des actions concrètes. Il a rappelé surtout les nombreuses réalisations en faveur des élèves et des écoles, notamment l’installation de forages, la remise de kits scolaires, et la construction ou rénovation d’établissements scolaires. Le Conseiller spécial a également mis en lumière les multiples aides accordées aux personnes en situation de handicap, comme les moto-tricycles et divers outils de travail, qui renforcent leur autonomie et leur dignité. Il a invité les Maliens à plus de solidarité et aussi à la cohésion sociale pour un Mali uni, stable et propère.
RÉFORMES INSTITUTIONNELLES : Pose de la première pierre du futur siège de la Cour des comptes

Le Président de la Transition, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a procédé, ce jeudi 19 décembre 2024, à la pose de la première pierre du futur siège de la Cour des comptes. Cette cérémonie a réuni plusieurs personnalités notamment le Premier ministre, le Président de la Cour Suprême, les Présidents des Institutions de la République, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, ainsi que de nombreux membres du Gouvernement. En promulguant la nouvelle Constitution issue du référendum du 18 juin 2023, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a annoncé un nouveau départ pour le pays, marqué par des changements de fond dans le texte. Parmi les réformes majeures de la Constitution du 22 juillet 2023 figure la création de la Cour des comptes comme 6 ᵉ Institution de la République. Moins d’un an plus tard, pour opérationnaliser cette nouvelle institution, le Président de la Transition, le Général Assimi GOÏTA, a lancé la construction du siège de la Cour des comptes. Implanté sur un terrain d’une superficie d’un hectare, le futur siège de la Cour des comptes prévoit des infrastructures modernes et adaptées aux besoins de ses utilisateurs. Le bâtiment comprendra 187 bureaux, dont 171 équipés de toilettes privatives, un atrium central, 11 salles d’archives, deux salles d’audience pouvant accueillir respectivement 350 et 40 personnes, ainsi que deux salles de délibération. Il inclura également un restaurant, une bibliothèque, et 45 places de parking couvert, dont 27 en sous-sol et 18 au rez-de-chaussée. Cette conception vise à offrir un cadre de travail optimal pour les magistrats et le personnel de la Cour, tout en reflétant la vocation de transparence et de modernité de l’institution. Dans une interview accordée à la presse, le Président Assimi GOÏTA a rappelé les missions essentielles de la Cour des comptes, à savoir, la sauvegarde du patrimoine public, le contrôle de la fiabilité et de la sincérité des finances publiques, ainsi que l’amélioration des méthodes de gestion administrative. Il a invité les futurs occupants de ces locaux à en prendre le plus grand soin afin de préserver cet investissement pour les générations futures. Le Président de la Cour Suprême, Dr Fatoma THÉRA, a salué cette initiative comme une preuve de l’engagement du Chef de l’État envers la bonne gouvernance et la reddition des comptes. « La réalisation de ce projet, malgré les contraintes budgétaires et les priorités de l’État, démontre la volonté politique constante de doter notre pays d’institutions fortes, crédibles et fiables, à la hauteur des attentes des citoyens », a-t-il déclaré. Le siège de la Cour des comptes se veut être un symbole fort de la lutte pour la transparence et la discipline dans la gestion budgétaire. Selon Dr Fatoma THÉRA, cet édifice offrira un cadre propice à un examen rigoureux et impartial des comptes publics, permettant de détecter toute irrégularité et de garantir une utilisation optimale des ressources de l’État. Institution supérieure de contrôle, la Cour des comptes est dotée de compétences variées. Elle assure le contrôle de l’emploi des fonds publics selon trois axes : la régularité, la qualité des comptes et la performance. En outre, elle exerce des attributions juridictionnelles spécialisées, notamment en matière de discipline financière et budgétaire, ainsi que dans la sanction des infractions financières. Ces missions s’accompagnent d’un rôle d’assistance auprès de l’Assemblée nationale et du Gouvernement, dans le cadre du contrôle de l’exécution des lois de finances consacrées par la Constitution du 22 juillet 2023. Ce projet marque un jalon important dans la réforme des institutions dans notre pays, en vue de construire une gouvernance plus efficace et plus proche des attentes de la population.
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 18 DECEMBRE 2024 CM N°2024-50/SGG.

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 18 décembre 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté des projets de texte ; procédé à des nominations ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de prêt signé à Lomé, le 30 août 2024, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Ouest Africaine de Développement relatif au financement partiel de la Phase 2 du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué, dans le moyen Bani. Par cet Accord, la Banque Ouest Africaine de Développement octroie au Gouvernement de la République du Mali un prêt d’un montant de 30 milliards de Francs CFA pour le financement partiel de la 2ème Phase du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué. L’objectif global visé par ce programme de développement est de contribuer à l’accroissement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention et à l’échelle nationale. Ce financement permettra de consolider les acquis de la 1ère phase du programme et de contribuer au développement agricole. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant les modalités de participation de l’Etat au capital social de la Banque Nationale de Développement Agricole. Créée par la Loi n°81-08/AN-RM du 11 février 1981, la Banque Nationale de Développement Agricole a pour objet d’apporter son concours technique et financier à la réalisation de tout projet de nature à promouvoir le développement économique, notamment en matière de développement rural, de production agricole ou forestière, de pêche, d’habitat et d’artisanat rural, d’agro-industrie, de transformation et de commercialisation des produits découlant de ces activités. Son capital social est majoritairement détenu par l’Etat suivi d’autres acteurs institutionnels. Conformément au droit de sortie conjointe consigné dans le pacte d’actionnaires, la Société Allemande d’Investissement et de Développement qui détient 21,43% et le Crédit Coopératif, détenteur de 9,70% du capital social de la Banque ont annoncé leur décision de vendre leurs actions. C’est ainsi que l’Etat a décidé de racheter lesdites actions. Le projet de décret, adopté, fixe la participation de l’Etat au capital social de la Banque Nationale de Développement Agricole à 77,33% et précise les modalités de sa libération. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°2016-066 du 30 décembre 2016 portant assistance médicale à la procréation. La procréation médicalement assistée est réglementée par la Loi n°2016-066 du 30 décembre 2016 portant assistance médicale à la procréation. L’assistance médicale à la procréation permet de pallier certaines difficultés à concevoir, sans nécessairement traiter la cause de l’infertilité à travers un ensemble de pratiques médicales cliniques et biologiques. L’application de la loi relative à l’assistance médicale à la procréation a révélé des insuffisances liées, notamment à l’évolution des sciences médicales, biologiques et sociologiques, au seuil de recours à la procréation médicalement assistée et à l’âge limite de recours à ladite pratique. Le projet de loi, adopté, vise à corriger ces insuffisances à travers, notamment l’augmentation de l’âge limite de recours à la procréation médicalement assistée à 49 ans. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Directeur général des Impôts : Monsieur Hamadou Fall DIANKA, Inspecteur des Impôts. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT, DE LA CULTURE, DE L’INDUSTRIE HOTELIERE ET DU TOURISME Secrétaire Général : Monsieur Mahamadou dit Koumbouna DIARRA, Administrateur civil. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a informé le Conseil des Ministres de l’élaboration du Plan d’actions global du Gouvernement et des Plans sectoriels, sur la période 2025-2026. Lors du Conseil des Ministres du 27 novembre 2024, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement de focaliser sa mission sur les axes suivants : la Défense et la Sécurité ; les réformes politiques et institutionnelles ; la satisfaction des besoins fondamentaux de la population ; l’amélioration de la couverture sanitaire du pays ; l’amélioration du système éducatif ; l’apaisement du climat social ; le renforcement de la Diplomatie ; l’organisation d’élections transparentes et apaisées. Ces axes seront traduits en plan d’actions stratégique élaboré par le Cabinet du Premier ministre et en plans opérationnels élaborés par les départements ministériels. Le processus d’élaboration dudit plan démarrera le 20 décembre 2024 et prendra fin le 05 février 2025. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a informé le Conseil des Ministres : de la participation du Mali à la réunion ministérielle de la Confédération des Etats du Sahel sur la libre circulation des personnes et des biens, tenue le 13 décembre 2024 à Niamey au Niger. La délégation malienne, conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et comprenant notamment le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le ministre des Transports et des Infrastructures, le ministre de l’Economie et des Finances, et le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, a participé à Niamey, le 13 décembre 2024, à la réunion ministérielle de la Confédération des Etats du Sahel sur la libre circulation des personnes et des biens. A l’issue de la rencontre, les ministres ont adopté des recommandations pertinentes en vue du renforcement de la libre circulation, non seulement au sein de la Confédération AES, mais également entre les Etats membres de la Confédération AES et les Etats membres de
KOULOUBA : Ouverture de l’atelier de validation des documents de Politique et de Stratégie de Sécurité nationale du Mali

Le Ministre Conseiller à la sécurité nationale, le Général de division (ER) Yamoussa CAMARA, a présidé mercredi 18 décembre 2024, à Koulouba, la cérémonie d’ouverture du deuxième atelier de validation des documents de Politique et de Stratégie de sécurité nationale. Cette rencontre, qui s’étend sur trois jours, a pour objectif principal d’examiner l’avant-projet de Politique de Sécurité nationale (PSN) et ses documents connexes, la Stratégie nationale de sécurité et le Guide d’élaboration des stratégies sectorielles et spécifiques. Initié en 2014, le processus d’élaboration de la PSN ambitionne de pallier l’absence d’un référentiel unique et le déficit de coordination dans les réponses sécuritaires. Depuis 2019, sous la coordination du Secrétariat permanent du Conseil de Sécurité nationale (SP-CSN), ce travail s’est enrichi grâce à la participation active des principaux acteurs de la Sécurité nationale, des organisations de la société civile et des partis politiques. Lors d’un premier atelier, tenu plus tôt dans l’année, des observations pertinentes avaient été émises et intégrées dans les documents de travail. Ce second atelier vise donc à consolider ces apports et à finaliser les textes. Dans son discours d’ouverture, le Général de division (ER) Yamoussa Camara a rappelé l’importance stratégique de ces documents pour le Mali. « Aucun pays ne peut jouir de sa pleine souveraineté sans des capacités réelles de dissuasion et de coordination. La Politique de Sécurité nationale et la Stratégie de Sécurité nationale doivent être le socle de notre vision, permettant d’anticiper et de mieux répondre aux crises qui affectent notre nation », a-t-il indiqué. Il a également salué la contribution de l’ensemble des acteurs, tout en exhortant à un débat franc et constructif pour aboutir à des documents à la hauteur des défis sécuritaires de notre pays. L’atelier réunit des représentants des ministères, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des organisations de la société civile, des partis politiques et des experts en sécurité. Avec l’élaboration de ces documents stratégiques, notre pays se dote d’une vision claire et coordonnée pour faire face à ses défis sécuritaires. Ce processus, fruit d’une démarche inclusive, reflète l’ambition nationale de construire un avenir stable et sécurisé. Les résultats de cet atelier porteront la marque de l’ensemble des acteurs mobilisés pour la défense et la protection de la nation.
Le Président de la Transition accorde une audience au PDG de la société Ganfeng

En marge des activités relatives à l’ouverture officielle de la mine de lithium de Goulamina, le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’armée Assimi GOÏTA, a accordé, le 15 décembre 2024, une audience au Directeur général de la société chinoise Ganfeng, chargée de la mise en œuvre du projet de Goulamina, à Bougouni. L’audience était élargie au Ministre de l’Économie et des Finances, au Ministre de l’Énergie et de l’Eau pour la partie malienne, à l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali, ainsi qu’au Directeur général de la société de lithium du Mali pour la partie chinoise. Cette rencontre a été une occasion pour le Directeur général de la société Ganfeng de dévoiler au Chef de l’État un plan de travail sur les cinq prochaines années. La partie chinoise a aussi fait le point des avancées enregistrées depuis la fin des installations sur le site de la mine de Goulamina. Le Président de la Transition a adressé ses chaleureuses félicitations aux responsables de la société chinoise Ganfeng, pour leur engagement exemplaire dans la mise en œuvre du projet de la mine de lithium de Goulamina. Le Président GOITA a également invité les responsables de la société chinoise Ganfeng à promouvoir une exploitation responsable des ressources naturelles, génératrice d’emplois et de bénéfices pour les communautés locales et du Mali en général.
Rencontre entre le Président de la Transition et les autorités coutumières et administratives de la région de Bougouni

En marge de la cérémonie d’inauguration de la mine de lithium de Goulamina, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a rencontré les autorités coutumières et administratives de la région. Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur l’impact de cette nouvelle mine sur l’essor économique du Mali, en particulier pour le développement local de la région de Bougouni. Lors de son allocution, le Président de la Transition a mis en avant les opportunités économiques majeures offertes par la mine de lithium de Goulamina. Il a expliqué que ce projet s’inscrit dans une vision globale de développement national et local. « L’inauguration de cette usine était attendue par l’ensemble des Maliens, et tout particulièrement par les populations de Bougouni. Nous rendons grâce à Allah pour cette bénédiction. Posséder du lithium et pouvoir ouvrir une mine dédiée à son exploitation est une véritable chance. Cette usine est le patrimoine de tous les Maliens et rayonnera au profit de nos populations », a-t-il déclaré. Le Président GOÏTA a précisé que la mine s’inscrit dans le cadre du nouveau code minier malien récemment adopté. Ce code permet à l’État de détenir jusqu’à 30 % de participation dans les projets miniers, augmentant ainsi les retombées économiques pour le pays tout en favorisant le développement local. « Sur un bénéfice annuel attendu de 71 milliards de FCFA, 30 % iront dans les caisses de l’État, et 5 % seront réservés au secteur privé. La mine s’engage également à réaliser des projets de développement au niveau local », a ajouté le Chef de l’État. Il a également mis en lumière l’importance de la loi sur le contenu local, qui offre des opportunités aux opérateurs économiques maliens. Cette législation s’applique à toutes les activités liées à l’exploitation et à la transformation des ressources minières, y compris celles de la mine de Goulamina. « Le chiffre d’affaires généré par la mine est estimé à 600 milliards de FCFA, créant ainsi des opportunités pour nos entrepreneurs locaux », a-t-il affirmé. Le projet prévoit la création de plusieurs emplois directs et indirects ainsi que des initiatives de développement local qui contribueront à renforcer l’économie de la région. « Chacun d’entre nous a un rôle à jouer pour tirer parti de ces opportunités. Nous sommes convaincus que notre salut collectif passera par un engagement commun », a conclu le Président GOÏTA. Dans son discours, le Gouverneur de la région de Bougouni, le Général de Brigade Ousmane WÉLÉ, a exprimé la gratitude des populations pour les nombreuses réalisations en cours. Parmi celles-ci figurent la construction du camp du 82e Régiment blindé de Bougouni, la centrale solaire de Tiakadougou-Dialakoro, les projets de forage d’eau et d’équipements médicaux, ainsi que la construction d’une grande mosquée et du nouveau siège du Gouvernorat. Cependant, le Gouverneur a également souligné d’autres priorités pour le bien-être des populations, notamment le bitumage de la route Bougouni-Garalo-Frontière Côte d’Ivoire et la réhabilitation du stade Moussa DIAKITÉ. Grâce à ses importantes ressources naturelles, notamment le lithium et le diamant, la région de Bougouni se positionne comme une zone stratégique pour le développement du Mali. Les initiatives entreprises par le gouvernement de Transition, combinées aux opportunités offertes par les nouvelles infrastructures et la mine de Goulamina, augurent un avenir prometteur pour les populations locales et pour l’ensemble du pays. Comme à l’accoutumé, le Président de la Transition a offert une enveloppe symbolique aux autorités coutumières de la région.
Bougouni : inauguration de l’usine de lithium de Goulamina

Le dimanche 15 décembre 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a procédé à l’inauguration de l’usine de lithium de Goulamina, située à 65 km de Bougouni. Cet événement, organisé dans une ambiance festive et marqué par une forte mobilisation populaire, reflète l’importance stratégique de ce projet pour l’économie nationale et pour le bien-être des populations locales. La cérémonie a réuni les hauts responsables du pays, notamment le président du Conseil national de Transition, le ministre de l’Économie et des Finances, le ministre des Mines ainsi que plusieurs membres du Gouvernement. Les autorités locales et traditionnelles, ainsi que des milliers d’habitants, ont réservé un accueil chaleureux au Chef de l’État, en vue de témoigner tout leur enthousiasme pour ce projet novateur. Il faut signaler aussi la présence à cette cérémonie de l’Ambassadeur de Chine au Mali, CHEN Zhihong, ainsi que le Président-Directeur général de la Société Ganfing, Wang Xiao SHEN. Après la visite de la carrière, le suivi du processus d’exploitation de cette ressource a été montré et expliqué au Chef de l’État, qui a ensuite procédé à la coupure du ruban symbolique. Le Président de la Transition, SE le Général d’Armée Assimi GOÏTA a ensuite accordé une interview dans laquelle il a mis en lumière l’importance de la mine de lithium pour le Mali. Il a surtout souligné que ce projet, fruit de réformes profondes dans le secteur minier, marque une avancée significative dans l’exploitation des ressources naturelles du pays. « Je voudrais exprimer toute ma satisfaction de voir aboutir ce projet de grande envergure, un projet qui était attendu par les Maliens et particulièrement la population de Bougouni et environs. », a-t-il expliqué. Le Chef de l’État a présenté les retombées économiques attendues, notamment un chiffre d’affaires initial de 680 milliards de FCFA qui alimentera les banques maliennes et dynamisera les activités économiques. Les dividendes de la mine, estimés à 71 milliards de FCFA, bénéficieront à l’État (30 %) et au secteur privé (5 %), tandis qu’un investissement de 25 milliards de FCFA est prévu pour des projets communautaires : routes, centres de santé, écoles, et infrastructures énergétiques. Le Président GOÏTA a également mis en avant les opportunités d’emploi créées par cette mine, avec déjà 2 000 emplois directs et indirects générés. Il a insisté également sur l’effet multiplicateur pour les entreprises locales, notamment dans les secteurs du transport, de la construction et de l’énergie, contribuant ainsi à une réduction significative du chômage et à une meilleure employabilité des jeunes. Le Président de la Transition a aussi salué la coopération fructueuse entre la République du Mali et la République populaire de Chine. Un partenariat « stratégique et sincère ». Le Chef de l’État a remercié la société chinoise Ganfing pour son engagement à respecter les lois maliennes et à soutenir le développement socio-économique des communautés locales. Le ministre des Mines, Amadou KEÏTA, a rappelé que la mine de Goulamina, exploitée sur une durée de 21 ans, générera plus de 400 milliards de FCFA. Il a salué les réformes initiées par les autorités de la Transition, qui ont donné un nouvel élan au secteur minier. « Le Mali entre ainsi dans le cercle fermé des producteurs de lithium », contribuant à la production d’énergie solaire et à la transition énergétique mondiale. Le Président de la Transition a réitéré son engagement à préserver les intérêts vitaux du peuple malien et à veiller au respect des engagements pris par les différentes parties. Il a également rendu hommage à la résilience du peuple malien, qui continue de soutenir les efforts des autorités dans leur quête de souveraineté économique et politique.
Lutte contre la corruption : remise du rapport annuel 2023 de l’OCLEI au Président de la Transition

Ce vendredi 29 novembre 2024, la cérémonie de remise du rapport annuel 2023 de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) au Président de la Transition, Son Excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA, s’est tenue au Palais de Koulouba. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, de plusieurs membres du Gouvernement, ainsi que du personnel de l’OCLEI. Lors de cette cérémonie de remise du rapport annuel 2023 de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI), le Général d’armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a réaffirmé son « engagement ferme à lutter résolument contre l’enrichissement illicite et toutes les formes de délinquance économique et financière. » Cette priorité, inscrite au cœur du Programme d’Action du Gouvernement, vise à combattre la corruption, les détournements de biens publics et l’impunité. Le Général GOÏTA a surtout insisté sur la modernisation de l’administration à travers la digitalisation des services publics, une démarche qui « témoigne de notre engagement à endiguer le phénomène de corruption. » Il a mis en avant des avancées significatives telles que l’adoption de la nouvelle Constitution et la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption. Ces réformes s’accompagnent de la création d’outils spécifiques comme le Pôle national économique et financier et l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués. Par ailleurs, le Président de la Transition a pris bonne note des préoccupations soulevées par le Président de l’OCLEI, Dr. Moumouni GUINDO, notamment sur la baisse des déclarations de biens. « La qualité de notre développement dépend de notre capacité commune à lutter efficacement contre les infractions économiques, » a souligné le Général GOÏTA, tout en soutenant les efforts de l’OCLEI pour instaurer un processus plus efficace de relance des assujettis. Dans son discours, Dr. GUINDO a présenté les actions clés menées par l’OCLEI, notamment les activités de sensibilisation ayant touché près de 1 000 personnes à travers des partenariats dynamiques avec les confessions religieuses. En répression, l’OCLEI a transmis six dossiers importants à la justice, mettant en lumière des écarts significatifs entre les revenus légitimes et les patrimoines déclarés des agents concernés. Le Président de l’OCLEI a également sollicité la construction d’un siège pour sa structure afin d’améliorer les conditions de travail de ses agents. Le Général GOÏTA a salué cette requête, qu’il juge en adéquation avec la politique du Gouvernement visant à renforcer les capacités des institutions publiques. Le Président de la Transition a appelé à une mobilisation collective pour un « Mali pacifié et prospère. » Il a encouragé les agents de l’OCLEI à « redoubler d’efforts face aux défis à venir » et réaffirmé que cette lutte, menée ensemble, constituera la pierre angulaire du « Mali Kura. »
Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, reçoit en audience Monsieur Alexandre NOVAK, Vice-Premier ministre de la Fédération de Russie

En visite officielle au Mali, Monsieur Alexandre NOVAK, Vice-Premier ministre de la Fédération de Russie, accompagné d’une importante délégation multisectorielle, a été reçu en audience par le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques et stratégiques entre les deux nations. Le jeudi 28 novembre 2024, Monsieur NOVAK, à la tête d’une délégation composée de six vice-ministres ainsi que de plusieurs chefs de service et dirigeants d’entreprises, a effectué une visite de travail au Mali. Cette mission, qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans les pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES), visait à échanger sur les perspectives de coopération bilatérale entre la Russie et le Mali. Au cours de l’audience avec le Président de la Transition, les discussions ont porté sur des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures, le transport et l’agriculture. Monsieur NOVAK a exprimé sa volonté de hisser les relations russo-maliennes à un niveau stratégique supérieur. « Nous voulons porter nos relations historiques à un niveau stratégique encore plus élevé », a-t-il déclaré, soulignant également l’importance de la coopération dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et du développement économique. Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye MAÏGA, également ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a salué cette visite en mettant en avant les résultats concrets déjà obtenus grâce à la coopération entre le Mali et la Russie, notamment en matière de sécurité. « La venue de cette forte délégation marque une nouvelle étape pour consolider ces acquis et envisager un avenir commun prospère », a-t-il affirmé. Il a également souligné que cette rencontre renforce les efforts de la Confédération des États du Sahel (AES), une alliance réunissant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, en vue d’une mutualisation des ressources et des actions. Cette visite fait suite à la première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, tenue les 9 et 10 novembre 2024 à Sotchi. Lors de cette conférence, la délégation malienne, conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, avait convenu avec les autorités russes d’accélérer la mise en œuvre de projets de développement et de renforcer les relations économiques et commerciales. Les liens entre le Mali et la Russie, enracinés depuis les indépendances, continuent de s’intensifier, ouvrant la voie à une coopération toujours plus dynamique dans les domaines stratégiques.
DIPLOMATIE : Six nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président de la Transition

Le jeudi 28 novembre 2024, six nouveaux ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créance au Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOITA, Chef de l’État. Le premier diplomate reçu est le nouvel Ambassadeur de l’Union européenne au Mali. SE Thomas ECKERT, précédemment Ambassadeur de l’Union européenne à Alger, est un diplomate de carrière dont les premières expériences ont été acquises en Allemagne dans son pays. Avant sa nomination à Alger, il était depuis 2019, Conseiller au Cabinet de la Commissaire européenne à la Cohésion reformes à Bruxelles. Il détient un doctorat et un master en histoire. Le nouveau chef de la représentation égyptienne au Mali s’appelle désormais SE Mohamed El GAMMAL. Le diplômé en Sciences politiques, diplomatie et relations internationales des Universités du Caire et de Madrid, a occupé plusieurs postes de responsabilité au niveau du département central du ministère en charge des Affaires étrangères ainsi que dans les représentations diplomatiques et postes consulaires de l’Égypte en Colombie et en Espagne. Le Président de la Transition a également reçu la lettre de créance du nouvel ambassadeur du Congo au Mali. Il se nomme Pr Luc Jean Saint-Vito AKA EVY. Diplomate et écrivain congolais né en 1952 à Brazzaville. Professeur titulaire d’université, il a longtemps été directeur général des Arts et Lettres au ministère des Arts et de la Culture de la République du Congo. Il fut également Ambassadeur du Congo auprès de la République du Sénégal. SE Luc Jean Saint-Vito AKA EVY est Commandeur dans l’Ordre du Mérite congolais et Chevalier dans l’ordre du Mérite universitaire. Il est âgé de 72 ans. Le quatrième diplomate reçu ce jeudi est SE Christophe MUZUNGU, nouvel ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Mali. SE Christophe MUZUNGU, qui a désormais en charge de maintenir les relations historiques entre notre pays et la République du Congo, a plusieurs diplômes supérieurs. Il est bien connu dans le paysage universitaire et politique de son pays. Il fut Ambassadeur de la République Démocratique du Congo à Brazzaville et Doyen du corps diplomatique. SE Christophe a occupé le poste de vice-ministre de la Jeunesse et du Sport (2002-2003) avant de devenir ministre de la Culture et de l’Art (2004-2006). Il a aussi à son actif plusieurs ouvrages et il fut avocat près de la Cour d’Appel, Parlementaire et Gouverneur de la Ville de Kinshasa. Le nouvel ambassadeur de la Gambie au Mali était aussi à ce rendez-vous de présentation des lettres de créance. SE Hadrammeh M. SIDIBEH est né le 29 avril 1957. Avant son accréditation pour servir au Mali, le diplomate Gambien était le Chef de la représentation de son pays à Dakar, au Sénégal. Sa mission : raffermir davantage les relations de coopération bilatérales entre le Mali et la Gambie. Le cortège diplomatique du jeudi 28 novembre 2024 a pris fin par la présentation des lettres de créance du nouvel ambassadeur de la Fédération de Malaisie au Mali. L’Ambassadeur Zainal Izran ZAHARI est un diplomate reconnu avec une vingtaine d’années d’expérience. Il a servi comme chef de mission adjoint et ministre auprès de l’Union européenne. Il fut également Représentant permanent de la Malaisie auprès des Nations Unies et autres organisations internationales en Autriche.