Audience accordée par le Chef de l’État au Chef d’État-major des Armées françaises

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Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW a reçu en audience, ce vendredi 11 décembre, le Général d’Armée François LECOINTRE, Chef d’Etat-major des Armées françaises.
Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW a reçu en audience, ce vendredi 11 décembre 2020, le Général d’Armée François LECOINTRE, Chef d’Etat-major des Armées françaises.
Présent à Bamako dans le cadre du renforcement de la coopération entre les forces françaises et maliennes dans la lutte contre le terrorisme et dans la perspective du premier anniversaire du Sommet de Pau (en France), tenu le 13 janvier 2020, le Chef d’Etat-major des Armées françaises a jugé important de se rendre dans les pays du Sahel pour faire le bilan, signifier les efforts marqués par l’opération Barkhane et tracer les perspectives de l’engagement français et celui international.
« Je suis venu constater la montée en puissance de la force Takuba qui associe les Armées européennes dans un processus d’appui aux Forces armées maliennes. Je profite pour faire un point d’étape de l’évolution de notre dispositif et féliciter chaleureusement le Général Marc CONRUYT. Depuis qu’il a repris le commandement, la Force Barkhane a obtenu de très beaux résultats contre notre ennemi commun », a souligné le Général LECOINTRE.
Et de signaler : « avec les autorités de la Transition il a été question de tracer des perspectives pour l’avenir d’autant plus qu’une opération militaire doit évoluer dans le temps. Nous nous préparons à accroitre la coopération avec l’Armée malienne ».
 

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 FEVRIER 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 février 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 1 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut des Sciences humaines. L’Institut des Sciences humaines a été créé en 1962 pour aider à faire face aux multiples défis qui se posaient au jeune Etat indépendant à travers la formation d’un citoyen nouveau, conscient de son appartenance à la nation, à la collectivité, à la famille et surtout à la sauvegarde des valeurs cardinales de la société. Il a été érigé en Etablissement Public à caractère Scientifique et Culturel par l’Ordonnance n°02-057/P-RM du 05 juin 2002 avec pour mission de développer la recherche dans le domaine des sciences humaines et sociales, notamment en matière de connaissance des sociétés et des cultures maliennes. Le Décret n°06-477/P-RM du 09 novembre 2006 fixe son organisation et les modalités de son fonctionnement. Grâce à ses activités scientifiques, l’Institut des Sciences humaines a favorisé un engouement pour la recherche et une prise de conscience de l’intérêt des sciences humaines et sociales dans le développement des sociétés maliennes. Cependant, l’évolution de l’environnement scientifique, juridique et institutionnel a révélé certaines insuffisances dans le fonctionnement et l’organisation de l’institut. Les projets de texte adoptés visent à corriger ces insuffisances à travers entre autres : – la création d’un Comité d’Ethique et de Déontologie ; – la prise en compte de certaines institutions d’enseignement supérieur et de Recherche au sein des organes délibérants et consultatifs ; – l’élargissement du Conseil d’Administration et du Conseil scientifique et culturel au secteur privé et à la société civile. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : – Chargés de Mission : Monsieur Mahamadou Zibo MAIGA, Economiste ; Monsieur Sidiki Loki DIALLO, Economiste. – Directeur des Finances et du Matériel du Ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration Africaine : Madame MAIGA Fadimata DIENTA, Inspecteur des Services Economiques. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de l’Organisation du test de sélection pour l’entrée au Centre de Formation Professionnelle des Avocats du Mali. L’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine a adopté de multiples textes qui apportent de véritables mutations dans la profession d’Avocat au sein de l’Union. Aussi, le Règlement d’exécution relatif au Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA) qui régit désormais l’accès à la profession consacre de nouvelles règles instituant une formation préparatoire préalable dispensée par un centre de formation administré par chaque Barreau national, avant l’examen du CAPA. Les Barreaux, en relation avec les Ministères chargés de la justice sont donc désormais, principalement responsables de l’organisation du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat. En application de ces textes communautaires qui précisent les modalités de délivrance du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, le Barreau du Mali se propose d’organiser un examen de sélection qui permettra l’accès des admis à son centre de formation et à terme, à travers un autre examen, l’obtention dudit certificat. La date d’ouverture des inscriptions pour cet examen de sélection est fixée au 05 mars 2024 et de clôture au 24 avril 2024. Cette sélection est ouverte à tous les ressortissants d’un Etat membre de l’UEMOA, jouissant de ses droits civiques et d’une bonne moralité. Seront déclarés, par le jury de l’examen, admis au Centre de Formation Professionnelle des Avocats les candidats ayant obtenu une moyenne générale au moins égale à douze sur vingt (12/20). Ce recrutement permettra de combler, en partie, le déficit d’Avocats et d’améliorer la gouvernance au sein de la justice et l’accessibilité de la justice pour tous. 2. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale a informé le Conseil des Ministres des Conclusions de la réunion des Ministres de l’Alliance des Etats du Sahel, tenue à Ouagadougou, le 15 février 2024. Une délégation malienne conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a pris part à la réunion des ministres de l’Alliance des Etats du Sahel. A l’issue des travaux, les ministres ont approuvé l’avant-projet de Traité portant création de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel ». L’architecture institutionnelle de cette Confédération reposerait sur le Collège des Chefs d’Etat, complétée par des sessions du Conseil des Ministres et des sessions confédérales des Parlements. A terme, cette architecture serait complétée par une Agence de développement ou d’exécution, issue de la transformation du Secrétariat exécutif de l’Autorité pour le Développement intégré du Liptako Gourma. Les Ministres ont approuvé par la même occasion l’élargissement des objectifs de l’Alliance des Etats du Sahel aux domaines de la coordination diplomatique et aux questions de développement économique. Ils ont par ailleurs préparé les projets de documents relatifs au premier Sommet de l’Alliance des Etats du Sahel et adopté une Motion spéciale en soutien à la République du Niger. La réalisation de la Charte graphique et la coordination des activités liées à l’organisation de la communication de l’Alliance ont été confiées au Mali. 3. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des Ministres du processus de recrutement de cent dix (110) enseignants- chercheurs au titre de l’exercice budgétaire 2023. Dans le cadre de la couverture des besoins des institutions d’enseignement supérieur et de recherche en personnel enseignant-chercheur, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique recrute 110 enseignants-chercheurs dont 75 Maîtres-assistants et

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Campagne de reboisement nationale : Le Président de la transition lance la 27ème édition.

Le président de la Transition, Son Excellence Assimi GOITA a donné, ce jeudi 15 juillet 2021, dans la forêt classée de Koulouba, le coup d’envoi de la 27e édition de la campagne de reboisement. « Celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutilement ». Persuadé de la place inestimable que jouent les arbres dans le bien-être de notre écosystème, le Président de la transition a montré la voie à suivre pour la sauvegarde de nos forêts. Armé d’une daba, le Chef de l’État a mis en terre dans la forêt classée de Koulouba, un jeune plant d’anacardium. À travers le lancement de cette campagne de reboisement, le Colonel Assimi GOITA entend jouer sa partition dans la protection des ressources naturelles de notre pays. Lesquelles sont menacées par les effets cumulés de la démographie galopante, de la sécheresse et du changement climatique, etc., qui contribuent dangereusement à amplifier les problèmes de dégradation de nos ressources naturelles. Appel au peuple malien Le Président de la transition a donc souligné toute la nécessité de cette campagne de reboisement. « Le désert avance à grands pas. Nous devons nous mobiliser pour contrer le processus de désertification », a indiqué le Chef de l’État. Plus de 500 mille hectares de forêt se dissipent chaque année dans notre pays. Sur les 32 millions d’hectares de forêts recensés en 2002, il ne nous reste que 17,4 millions, environ. Face à cette dégradation croissante, le Chef de l’État a aussi rappelé que « la sauvegarde et la restauration de l’environnement sont une affaire de tous ». C’est pourquoi il n’a pas manqué d’appel à l’endroit du peuple malien : « Je lance un appel à tous les Maliens de respecter le peu de forêts qu’il nous reste ».

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Visite du Président de la FIFA au Mali : Sous le signe de l’Union et de la Paix

Le Président de la Transition SEM Bah N’DAW a reçu, ce jeudi 25 février 2021, le Président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), M. Gianni INFANTINO. Une première visite au Mali, de l’italo-suisse depuis son élection à la tête de l’instance mondiale du football en 2016 et sa réélection en 2019. C’était en présence de M. Mossa AG ATTAHER, Ministre de la Jeunesse et des Sports et de M. Mamoutou TOURE dit Bavieux, Président de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT). Au cours de l’audience, le Président de la FIFA a remis au Chef de l’État un fanion, un ballon et maillot numéro 10 personnalisé avec son nom, toute une symbolique. Face à la presse, M. Gianni INFANTINO a déclaré que : « Le Football peut et doit jouer aussi un rôle fédérateur dans ce pays. L’Unité a été le mot clé de la discussion que nous avons eue avec le Président de la Transition. Malgré les difficultés, le Mali est un Peuple qui s’unit autour d’un drapeau, du ballon, du cœur, du talent, de la passion. A travers, le football on veut contribuer évidemment à cette union ». A lui de poursuivre : « Le Mali est un pays qui a donné de grands résultats footballistiques surtout au niveau des jeunes, mais seulement, surtout un talent incroyable ». C’est pourquoi, dit-il, on est en train de mettre en place ce nouveau centre technique afin que ce talent puisse briller encore plus. Il a invité les acteurs du football malien à travailler dans l’unité et pour le pays et mettre les divergences de côté. Car, pour lui : « Unis, on gagne. Divisés, on perd. On est là pour stabiliser la situation et témoigner la relation très étroite de la FIFA avec la FEMAFOOT parce qu’on veut que le Mali serve d’exemple non seulement en Afrique mais aussi dans le monde. Selon le Ministre Mossa AG ATTAHER, l’arrivée du Président de la FIFA coïncide avec un événement majeur initié par son Département. Il s’agit du « Tournoi sportif pour la Paix » qui va réunir du 05 au 12 mars 2021, l’ensemble des régions du Mali à Gao pour s’unifier et communier. Nous avons une vision partagée de l’impact, la capacité et la force du football, au delà de la compétition, d’être un élément d’unité, d’unification et de consolidation de la Paix.   Au cours de cette visite, le patron de l’instance suprême du Football mondial va poser la première pierre du second Centre technique du Mali, après celui de Kayo (Koulikoro). Ce Centre entièrement financé par la FIFA, tout comme le premier, dans le cadre de son programme « Forward », sera construit à Kabala afin de développer et promouvoir le football malien. Cette visite au Mali de M. INFANTINO s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine entamée le 17 février dernier qui l’a conduit en Mauritanie, au Sénégal, en RDC, au Congo, au Rwanda et en Centrafrique.

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