Dans le cadre de la poursuite des initiatives sociales entreprises par le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, deux nouveaux forages ont été inaugurés ce mercredi 23 avril 2025 à Yirimadio Yorodianbougou et à Yirimadio Koulouba, dans le District de Bamako. Ces réalisations portent à 417 le nombre total de forages financés dans le cadre des œuvres sociales du Chef de l’État.
La cérémonie d’inauguration a été présidée par M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition, à la tête d’une délégation comprenant notamment deux chargés de mission, des agents de la Direction administrative et financière, de la Direction de l’hydraulique, ainsi qu’un représentant du Gouverneur du District de Bamako. Étaient également présents les autorités locales, les légitimités traditionnelles, ainsi qu’un grand nombre d’habitants venus témoigner leur reconnaissance.
Les cérémonies ont commencé par l’exécution de l’hymne national du Mali, suivie d’une minute de silence en hommage aux victimes civiles et militaires du terrorisme.
À Yirimadio Yorodianbougou, site du 416e forage, le représentant du Chef de quartier, M. Douté TOGOLA, a salué l’initiative, soulignant « la portée symbolique et vitale » de l’accès à l’eau potable. Mme Maïmouna MARIKO, porte-parole des bénéficiaires, a exprimé la gratitude de la population : « Nous partions jusqu’à Siracoro pour chercher de l’eau. Cela affectait notre santé et notre quotidien. Ce forage est un soulagement, mais nos besoins restent importants ».
Elle a également rappelé les démarches entreprises auprès de diverses structures avant d’obtenir ce forage, rendant ainsi compte de l’importance cruciale de cette réalisation pour la communauté.
Prenant la parole, M. Aguibou DEMBELE a expliqué que les œuvres sociales du Président de la Transition sont financées à hauteur des deux tiers du fonds de souveraineté présidentielle. Il a dressé un bilan positif des actions menées à travers le pays dans plusieurs secteurs sociaux et sanitaires, avant d’inviter les bénéficiaires à entretenir le forage et à faire preuve d’unité. « Le Chef de l’État reste engagé pour le bonheur des Maliens et le développement du pays », a-t-il rappelé.
Dans une interview accordée à la presse, il a exprimé sa satisfaction face à l’accueil enthousiaste réservé à la délégation : « Cette joie partagée est la preuve que ces œuvres sociales répondent à des besoins réels. Elles seront étendues et diversifiées à travers tout le Mali. »
La délégation s’est ensuite rendue à Yirimadio Koulouba pour l’inauguration du 417e forage. M. Mohamed DEMBELE, Vice-président de la Jeunesse, représentant le Chef de quartier, a rappelé l’importance de l’eau comme source de vie et de développement.
Mme Djeneba SIDIBE, au nom des femmes de la localité, a exprimé une vive émotion et adressé des prières pour la stabilité et la paix au Mali. En guise de reconnaissance, une attestation a été remise au Président de la Transition pour saluer son engagement en faveur des couches vulnérables.

Conseil extraordinaire des ministres : Les raisons et opportunités du retrait du Mali de la CEDEAO
Le Chef de l’État, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a présidé le lundi 29 janvier 2024, un Conseil extraordinaire des ministres dans la salle des banquets du palais de Koulouba. L’ordre du jour portait sur les raisons et les opportunités du retrait du Mali et des autres pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye DIOP, a souligné que le retrait des trois pays, le Mali, le Burkina Faso, et le Niger, de la CEDEAO était une décision nécessaire en raison de la menace que cette organisation représentait pour la souveraineté et les intérêts vitaux de ces nations. Il a indiqué que la CEDEAO avait été détournée de ses principes fondateurs et utilisée contre les institutions, les États, et les populations des pays membres. DIOP a ajouté que les Chefs d’État avaient pris cette décision dans l’intérêt de la survie des pays concernés, mettant en avant les trois principes énoncés par le Président de la Transition : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Il a aussi souligné la nécessité pour les pays de travailler dans leur intérêt, en dehors des influences extérieures néfastes. Pour sa part, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a expliqué les opportunités économiques que ce retrait offrait aux pays de l’Alliance des États du sahel. Il a mis en avant la possibilité de développer un marché intérieur fort, stimulant la croissance économique et assurant une autonomie politique et économique. M. SANOU a également souligné les avantages financiers, notamment en termes de balance commerciale et d’investissements directs étrangers, qui découleraient de cette décision. Il a insisté sur la flexibilité nouvellement acquise pour négocier avec d’autres pays et la capacité de protéger les entreprises locales. Le ministre de l’Economie et des Finance a ensuite rappelé que le Mali avait surmonté des défis par le passé et exprimé sa confiance dans la résilience et l’intelligence du pays pour prendre en main son destin. Les ministres ont souligné que cette décision de retrait de la CEDEAO ouvrait des perspectives considérables pour l’autonomie politique et économique des pays de l’AES, tout en soulignant la nécessité de travailler ensemble pour concrétiser les objectifs de refondation initiés par les plus hautes autorités.


