Communiqué de presse relatif à l’arrivée de la dépouille mortelle du Général Amadou Toumani TOURE et des obsèques nationales de l’illustre disparu

Actualités

Le Vice-président, le Colonel Assimi GOITA, au nom du Président de la Transition, Chef de l’État, a l’honneur d’informer l’opinion nationale et internationale de l’arrivée de la dépouille mortelle du Général Amadou Toumani TOURE, ancien président de la République du Mali, en provenance d’Istanbul en Turquie ce samedi 14 novembre 2020 à 6h (six heures) du matin, à l’Aéroport international Président Modibo Keita -Sénou.
Le Vice-président, le Premier ministre et les membres du Gouvernement seront à l’accueil de la dépouille mortelle.
Les obsèques nationales de l’illustre disparu sont prévues à la place d’Armes du Génie militaire le mardi 17 novembre 2020 à 10h sous la présidence de SEM Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’État.
Les populations et les personnalités désireuses de lui rendre hommage sont invitées à une veillée funèbre le lundi 16 novembre 2020 au Génie militaire. En ces lieux, un Livre d’Or de condoléances sera ouvert du lundi 16 novembre à 8h au mardi 17 novembre 2020 à 8h.
Le Président et le Vice-président de la Transition, au nom du Gouvernement, du
Peuple malien et de la famille de l’illustre disparu, remercient le Président turc SEM
Recep Tayyip ERDOGAN et le Peuple turc pour leur accompagnement dans cette dure épreuve et pour l’hommage rendu à feu Amadou Toumani TOURE à Istanbul, et prient pour le repos de l’âme de l’illustre disparu.
                                                                                                        Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence

Autres articles qui font l'actualité

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et Légitimités traditionnelles. Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social. Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation. Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie. 2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême. Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression. Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres : – le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour suprême ; – le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ; – la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ; – l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ; – l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ; – le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ; – 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ; – la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ; – l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ; – l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême. b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et 3 garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet 2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence. c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle. Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des Comptes de la Cour Suprême. Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation. Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales. d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153 de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité. Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire avant la promulgation de la loi. Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception, c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi. Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une instance. 3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la destitution du Président de la République. Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens. C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose

Lire »

Audience entre le Président de la Transition et le Président de la Commission de l’UEMOA

Ce mercredi 29 mai 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé une audience au Président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye DIOP. Étaient également présents à cette rencontre le ministre de l’Économie et des Finances, Alhousséïni SANOU, ainsi que des membres du cabinet du Président de la Transition. À l’issue de l’audience, le Président de l’UEMOA a répondu aux questions de la presse. Dans son intervention, il a précisé que cette audience avait pour objectif d’échanger avec le Président de la Transition sur « la marche de notre union ». Il a d’abord exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour lui avoir accordé cette audience. La rencontre a permis de réaffirmer la solidarité et le soutien de l’UEMOA au peuple malien. M. DIOP a souligné l’importance de cette solidarité, compte tenu des défis auxquels le Mali et l’ensemble de l’Union sont confrontés. Il a évoqué les discussions sur les actions que la Commission et l’Union peuvent entreprendre pour faire face à ces défis communs. L’audience a également été l’occasion de faire le point sur la situation économique de l’Union, qui, malgré les chocs récents, montre des signes de résilience et de dynamisme avec des taux de croissance élevés et une inflation maîtrisée. La performance économique du Mali a été particulièrement saluée, avec des taux de croissance supérieurs à 5 % pour deux années consécutives, une inflation sous contrôle et des déficits budgétaires stabilisés. Ces résultats reflètent la résilience de l’économie malienne. M. DIOP a exprimé son admiration pour ces performances et a évoqué les engagements pris pour consolider ces acquis, tant pour le Mali que pour l’Union. Il a également mentionné la vision stratégique de l’UEMOA à l’horizon 2040, et comment les orientations recueillies auprès du Président de la Transition seraient intégrées dans cette vision en cours de finalisation. Enfin, le Président de la Commission de l’UEMOA a souligné la volonté de maintenir et renforcer cette dynamique économique et de continuer à travailler ensemble pour le bien commun des États membres et de leurs populations. Il a conclu en exprimant sa conviction que les discussions de cet après-midi contribueront à poursuivre cette trajectoire positive.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :