Discours à la Nation de SEM Bah N’DAW | Nouvel An 2021 | Intégralité

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"Nous devons travailler à renforcer l’ancrage de notre démocratie par la consolidation de l’armée républicaine et l’instauration d’une gouvernance vertueuse, une gouvernance qui ne saurait avoir qu’un seul objectif : le Mali, rien que le Mali, tout le Mali, le Mali partout, le Mali à tout moment !"

« Mes chers compatriotes de l’intérieur et de la diaspora, 

Etrangers qui vivez parmi nous,

Il y a exactement cent un jours, je prêtais serment devant vous en tant que Président de la Transition.

En ce 31 décembre 2020, je m’adresse à vous ce soir pour d’une part, vous offrir mes vœux à l’entame de la nouvelle année et d’autre part évoquer la vie de la nation.

En ce soir de recueillement, j’aimerais avant toute chose, m’incliner devant la mémoire de celles et ceux qui ont été arrachés à notre affection cette année et avant.

Ils étaient qui nos filles, qui nos fils, qui nos mères, qui nos pères, qui nos sœurs, qui nos frères, qui nos épouses, qui nos maris !

Ils étaient civils ou militaires, vaillants soldats des Forces armées maliennes qui ont donné leur vie pour la nation.

Mais ils étaient aussi de fiers soldats des Forces africaines et internationales qui sont morts en service pour le Mali.

Notre dette est grande !

Au nom du peuple malien, j’exprime de nouveau notre gratitude à tous les martyrs de la guerre du Mali.

J’ai également une pensée pieuse et sincère pour les blessés, les veuves et les orphelins.

Qu’ils sachent que la République sera toujours à leurs côtés !

Que Chaque partenaire, chaque diplomate en poste chez nous, chaque humanitaire, accepte ce soir l’expression de notre profonde reconnaissance !

Le Mali sait voir et apprécier. Le Mali sait se souvenir. Le Mali tient à sa souveraineté mais il sait dire merci.

Mes chers compatriotes,

Il n’est point besoin de revenir en détail sur les crises qui secouent le Mali depuis plus d’une décennie et auxquelles notre pays a payé le prix fort.

Mais chacun en convient, nous devons questionner notre manière de gouverner, notre rapport au pays et la valeur que nous donnons au serment sacré de n’œuvrer qu’au bonheur des citoyens, et des seuls citoyens.

Il va sans dire que nous devons être en phase avec les exigences des temps.

Nous devons travailler à renforcer l’ancrage de notre démocratie par la consolidation de l’armée républicaine et l’instauration d’une gouvernance vertueuse, une gouvernance qui ne saurait avoir qu’un seul objectif : le Mali, rien que le Mali, tout le Mali, le Mali partout, le Mali à tout moment !

Chers concitoyens,

Concernant la marche du pays, j’aimerais vous dire que j’entends votre impatience. J’entends vos interrogations. J’entends vos doutes.

Ce soir, de la manière la plus solennelle, je vous redis que je reste habité par l’esprit et la lettre des engagements de mon investiture, le 25 septembre dernier.

Je ne m’en suis jamais éloigné.

Je n’ai aucun autre plan, aucune autre ambition. Je suis ici pour vous, pour chacune de vous, pour chacun de vous.

Mes chers compatriotes,

Le 25 septembre, je vous avais parlé de la nécessité de nous mobiliser contre la COVID 19.

Le temps est venu de le faire, les rangs plus serrés que jamais, car il s’agit de notre survie, survie individuelle, mais aussi survie collective.

Le fléau, vous le voyez et vous le vivez, est en train de se répandre dans notre pays à une allure inquiétante, avec son lot de malades et de morts.

La côte d’alerte est atteinte, ne nous le cachons pas.

C’est pourquoi j’ai invité le gouvernement à prendre l’exacte dimension de l’épidémie et de proposer, en conséquence, les mesures les plus adéquates pour rompre la chaîne de contamination et mieux prendre en charge nos malades.

Toutes nos pratiques sont bousculées par la pandémie, ici ou ailleurs, y compris le rituel des présentations de vœux entre les forces vives et le chef de l’État.

Cette tradition républicaine toujours pleine de significations et d’enseignements que nous ne saurions honorer hélas cette année en raison des mesures anti-COVID édictées par le gouvernement de la République.

Vous connaissez ces mesures et je ne reviendrai pas là-dessus sauf à répéter que seule la prévention et une prévention de qualité nécessitant la mobilisation de tous, est à même de nous sauver.

Ce soir, je lance solennellement un appel à la mobilisation générale pour vaincre la pandémie du coronavirus chez nous.

Cet appel, je le lance solennellement aux autorités religieuses, imams, prêcheurs, pasteurs, prêtres.

Je le lance aux autorités morales, administratives et leaders d’opinion.

Je sais le pouvoir de persuasion de chacune de ces parties prenantes : imams, prêtres et pasteurs, faites que sur les lieux de culte, chaque fidèle porte le masque facial et respecte les mesures-barrières !

Faites-en sorte qu’au sein de leurs familles et dans la communauté, ils soient des agents de changement qui prêchent par l’exemple.

Le pacte gouvernement-mosquées, églises, temples, municipalités et société civile est possible et souhaitable pour contrer un fléau qui paralyse le monde.

Et, au-delà des mesures préventives destinées à rompre la chaine de contamination, le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour prodiguer des soins de qualité standards. Je puis vous assurer que les diligences appropriées ont été entreprises en vue de l’acquisition des vaccins. La santé et la vie des Maliens n’ont pas de prix.

Mes chers compatriotes,

Le 25 septembre, je vous avais également entretenu de la question sécuritaire.

Car cette question conditionne le succès de tout ce que nous devons entreprendre comme actions durant cette transition de 18 mois dont tous les organes, vous le savez, sont désormais en place.

Il m’incombe de vous annoncer que beaucoup de mesures sécuritaires et militaires sont à l’œuvre.

Nous n’avons pas perdu une seule seconde depuis notre installation : l’armée est au front. Elle se bat. Elle est consciente des responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Elle remporte des victoires. Elle participe à toutes les opérations conjointes avec ses alliés. L’ennemi perd du terrain. Mais la lutte contre le terrorisme, c’est connu, est une lutte de longue haleine. Elle ne se gagne ni en un jour ni en une année.

Les Famas et leurs alliés tiendront le temps qu’il faut. Mais cette guerre, ils la gagneront.

Pour ce faire, nous attachons un grand prix à l’édification d’une armée disciplinée, républicaine, respectueuse de la vie humaine et des droits humains.

Aucune violation des droits de l’homme par les soldats ne sera tolérée ; les récentes actions judiciaires enclenchées devant la justice militaire l’attestent à suffisance.

Du reste, notre armée, dont la montée en puissance se poursuit, est prête pour accompagner le retour de l’administration sur toute l’étendue du territoire.

Elle sera là pour assurer la sécurité des élections générales dont le calendrier est en discussion.

Maliennes et Maliens, je touche là à la finalité de ma mission.

Oui, l’essence de la Transition réside dans la préparation et la tenue d’élections incontestablement propres, où un vainqueur accepté et congratulé conduira les destinées du pays, renouant avec le projet démocratique pour notre honneur à tous, pour notre bonheur à tous. Des élections tenues à date, des élections méthodiquement organisées, des élections préparées de manière transparente et inclusive !

Que personne ne s’y trompe ! Notre salut passe par ce projet démocratique qui vise à instaurer un État de droit, où tous les Maliens sont égaux.

Je salue, à cet effet, l’enthousiasme avec lequel nos partenaires expriment leur disponibilité à accompagner la Transition pour que Mali renoue avec sa démocratie.

Je suis l’ultime garant du processus électoral. Il m’appartient de veiller à ce que tous les acteurs soient invités à y participer et à y contribuer.

Je le dis clairement : personne ne prendra le processus en otage, mais en retour, personne ne doit en être exclu.

Mes chers compatriotes,

La bonne gouvernance, la lutte contre l’impunité et la corruption font partie des missions de la Transition, parce que le peuple le veut, parce que le peuple sait où nous conduisent la gabegie, le pillage des deniers publics et l’impunité totale pour ceux qui se livrent à ces pratiques.

Nos ressources doivent être mieux gérées. Depuis ma prise de fonction, c’est à ce seul objectif que je travaille. Je puis en dire autant du Premier ministre et de son gouvernement.

Rétablir une gouvernance responsable et vertueuse de nos ressources à travers le renforcement de la justice, la lutte contre la corruption, la valorisation du mérite et de l’intégrité, le refus de l’impunité, est sans doute un long processus.

Il va au-delà de la durée de la Transition. Mais c’est à celle-ci de donner le ton, fermement, irréversiblement mais sereinement.

Il est hors de question de faiblir.

Les richesses nationales doivent aller au peuple malien d’abord, elles doivent nous permettre de mieux doter nos hôpitaux et nos centres de santé, elles doivent être investies pour avoir plus de salles de classe, plus de points d’eau, plus d’emplois pour les jeunes.

Les ressources mises à notre disposition par les partenaires techniques et financiers ne sont qu’un appoint. Le bien-être des citoyens doit d’abord être assuré par la richesse nationale et cela engage au premier chef la responsabilité des gouvernants.

Ma promesse du 25 septembre est plus que jamais valable : l’argent de la corruption sera rendu au peuple, les délinquants financiers seront traqués et seront jugés, quels qu’ils soient, je dis bien quels qu’ils soient.

Quant à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, il est impérieux qu’il connaisse sans tarder des progrès décisifs et mesurables.

A cet effet, tous les obstacles à sa mise en œuvre doivent être identifiés, d’où qu’ils viennent, et les arbitrages nécessaires doivent être faits ! J’en appelle, pour ce faire, au Gouvernement, aux mouvements signataires ainsi qu’à la Communauté internationale.

La mise en œuvre des recommandations du Dialogue National Inclusif également, je l’avais dit, constitue un impératif. Des dispositions sont prises pour opérationnaliser sans tarder ces recommandations.

Mes chers compatriotes,

Je ne saurais poursuivre sans évoquer le front social. Les revendications syndicales sont un droit en démocratie que nul ne saurait contester.

Cependant, compte tenu de la conjoncture actuelle, des circonstances objectives dans lesquelles notre pays se trouve, j’en appelle à l’esprit patriotique des syndicats et à leur sens de la responsabilité que je sais élevé.

Mais le coût des revendications formulées représente plus de la moitié du budget national, et se chiffrerait selon nos services techniques à 1488 milliards de nos francs.

Tout le problème est là !

Je souhaite rappeler que tout en assumant la continuité de l’État, la Transition ne saurait répéter les erreurs du passé, ni poser des actes qui hypothèquent l’avenir.

Alors, retrouvons-nous et entendons-nous. C’est le vœu ardent que je formule.

L’idée d’une conférence sociale avait été émise en fin 2019 pour mieux harmoniser et rationnaliser les statuts des travailleurs.

Je demeure convaincu de la pertinence d’un tel forum. Parce que chacun d’entre nous peut et doit mettre le Mali en avant.

Parce qu’il s’agit de relever ce pays qui n’est pas au mieux de sa forme.

Il s’agit ensemble de nous donner la main pour reconstruire ce pays qui a fait la fierté du monde jadis.

C’est le Mali qui peut nous sauver en tant qu’individu et en tant que collectivité.

Il est notre seul vaisseau, notre seul moyen d’avancer. Ne le brûlons pas.

Oui ! Nous sommes les enfants du même pays, les enfants d’une même nation.

Cette nation, aujourd’hui, nous interpelle. Elle est montrée du doigt.

Mais c’est une nation de respect et de grandeur, à laquelle nous sommes tenus de restituer sa respectabilité et sa grandeur.

Nous le pouvons. Nous le devons. Nous devons nous y mettre, chacune, chacun, tous ensemble.

Je voudrais pour conclure, souhaiter prompt rétablissement à celles et ceux d’entre nous qui connaissent des soucis de santé.

Je veux également avoir une pensée pour nos proches vivant dans la précarité et le manque.

Enfin, je m’incline devant la mémoire de nos hommes d’État récemment disparus : les Présidents Moussa TRAORÉ et Amadou Toumani TOURÉ ainsi que l’ex chef de l’opposition et ancien ministre Soumaïla CISSÉ. Je ne peux pas oublier le Président Pierre BUYOYA, cet Africain du Burundi qui, c’est notre fierté et notre honneur, repose désormais en terre malienne.

Vive le Mali dans un monde de paix !

Portons le masque, respectons la distanciation sociale, lavons-nous les mains aussi souvent que possible !

Bonne et heureuse année ! »

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Œuvres sociales : les élèves de Kamankolé 1er cycle disent « merci » au Président de la Transition

Après Samé Ouolof, l’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition s’est rendue à l’école Kamankolé, dans la Commune de Liberté Dembaya, région de Kayes, pour l’inauguration du 387e forage, ce mercredi 3 juillet 2024. Cette cérémonie a enregistré la présence de la délégation venue de Bamako, des autorités régionales et élus locaux, mais aussi des responsables scolaires et légitimités traditionnelles. Après l’hymne national et une minute de silence en la mémoire des victimes civiles et militaires du terrorisme, Amara DIALLO, Chef de village de Kamankolé, a adressé ses remerciements au Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, pour toutes ses initiatives salutaires à l’endroit du Mali et des Maliens. M. DIALLO a expliqué en détail l’importance de l’eau potable dans la vie des êtres de façon générale. « Sans eau, pas de vie », a-t-il rappelé. La Commune de Liberté Dembaya accorde une grande importance à l’éducation, selon les précisions du représentant du maire de la commune. C’est la raison pour laquelle cette initiative du Chef de l’État est reçue telle une manne généreuse. Le Président du Comité de gestion scolaire (CGS) de Kamankolé 1er cycle, M. Toumani SIDIBÉ, ne cache point son optimisme sur la trajectoire empruntée par le Mali. « Le Mali Koura est en train de devenir une réalité aujourd’hui », a-t-il déclaré tout en exprimant son enthousiasme face à cette œuvre de considération du Président de la Transition vis-à-vis de leur école. « Nos enfants transportaient de l’eau de la maison pour l’école en vue d’arroser le bosquet qu’entretient l’établissement en son sein. Certains élèves tombaient en cours de route sous le poids de la charge qu’ils transportent », affirme-t-il, tout en assurant que ce périple est désormais un mauvais souvenir pour les élèves de Kamankolé. Selon le Directeur de l’Académie d’enseignement de Kayes, M. Mahamadou KÉÏTA, « l’accès à l’eau potable fait partie des aspects de la performance scolaire ». Il a aussi rappelé que « l’un des critères de création et d’ouverture d’un établissement scolaire demeure l’accès à l’eau potable ». Cette initiative du Président de la Transition consistant à implanter des forages au sein des établissements scolaires est donc salutaire, a-t-il indiqué. « Les élèves qui étudient dans ces écoles sont l’avenir du Mali », a prévenu le Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBELE, tout en dressant un bilan sommaire des œuvres sociales depuis le début de cette initiative en 2021 jusqu’à nos jours. Il a expliqué que la plupart des forages sont installés dans les écoles, en vue de la restauration de la sécurité dans ces lieux d’apprentissage, dans les centres de santé, mais aussi dans les mosquées.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 08 NOVEMBRE 2023 CM N°2023-46/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 08 novembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications.2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret relatif à l’opération d’identification des agents des fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités territoriales. Le besoin pour les fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités territoriales de se doter de systèmes d’identification accessibles, sûrs et vérifiables est une exigence qui s’est accrue au fil des ans. En effet, les fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités territoriales sont de confrontées à certaines difficultés qui nuisent aux efforts de l’Etat en matière de gestion des ressources humaines, notamment : – l’absence de fichiers personnels actualisés au niveau des structures chargées de la gestion des ressources humaines ; – l’absence d’interconnexion entre les structures chargées de la gestion des ressources humaines de l’Etat d’une part et, d’autre part, entre les structures chargées de la gestion des ressources humaines des Collectivités territoriales ; – l’absence d’un fichier unique pour la gestion des salaires des fonctionnaires des Collectivités territoriales. En vue d’apporter des réponses appropriées à ces difficultés, le Gouvernement a décidé de mettre en place un Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines intégrant les données biométriques du Recensement administratif à vocation d’état civil. Le projet de décret adopté permettra la mise en œuvre de l’opération d’identification des agents des Fonctions publiques avec pour objectif : – de maitriser les effectifs et la masse salariale des agents des Fonctions de l’Etat et des Collectivités territoriales ; – de disposer d’une base de données fiable sur les ressources humaines de l’Etat et des Collectivités territoriales ; – de moderniser la gestion administrative et salariale des Fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités territoriales – de mettre en conformité les données des Fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités territoriales avec celles du Recensement Administratif à vocation d’état civile ; – de disposer de statistiques sur la situation des agents des Fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités territoriales ; – de disposer d’outils de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. 2. Sur le rapport du ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de l’Inspection de la Jeunesse, des Sports et de la Construction citoyenne. Le département de la jeunesse et des sports, chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne prépare et met en œuvre la politique nationale de la promotion de la jeunesse, des sports et de la construction citoyenne. Pour la mise en œuvre de cette attribution, il dispose de plusieurs services et travaille avec des structures associatives reconnues d’utilité publique qui reçoivent les ressources publiques et qui ont besoin d’appui-conseil pour renforcer leur gouvernance et la transparence de leur fonctionnement. Malgré ce nombre important de service et de structure, le département ne dispose pas d’une structure de contrôle propre lui permettant de veiller à l’application de la réglementation et d’apporter l’appui-conseil nécessaire à leur bon fonctionnement. Les projets de texte adoptés créent l’Inspection de la Jeunesse, des Sports et de la Construction citoyenne avec pour mission d’assurer le contrôle et de veiller au respect et à l’application des dispositions législatives et règlementaires, notamment celles relatives à la gestion administrative, financière et matérielle par les services et organismes relevant du Ministère en charge de la Jeunesse, des Sports et de la Construction citoyenne. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Directeur des Finances et du Matériel du Ministère des Transports et des Infrastructures : Monsieur Aliou Alarba TRAORE, Inspecteur des Finances. – Directeur des Finances et du Matériel du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Monsieur Souleymane TRAORE, Inspecteur des Finances. – Directeurs des Finances et du Matériel du Ministère de l’Agriculture : Monsieur Moulaye TRAORE, Inspecteur des Finances. – Agent Comptable Central du Trésor : Monsieur Ibrahim COULIBALY, Inspecteur du Trésor.4 AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment : a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente. b. par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine précédente. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 08 novembre 2023 Le Secrétaire général du Gouvernement, Mahamadou DAGNO Officier de l’Ordre national

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ACCÈS À L’EAU POTABLE : Le Président de la Transition offre des forages à Sougoula et à l’école Kaba DIAKITE de Dialanikoro

Dans le cadre de ses œuvres sociales, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a offert deux forages : l’un à la population de Sougoula, Commune rurale de Oulessébougou (région de Koulikoro), et l’autre à l’école Kaba DIAKITE de Dialanikoro, dans la région de Bougouni. Ces initiatives démontrent l’engagement du Chef de l’État à améliorer les conditions de vie des populations. Les cérémonies d’inauguration ont eu lieu le lundi 20 mai 2024, sous la présidence de M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des œuvres sociales. Il était accompagné d’une équipe de la Présidence de la République, dont deux chargés de mission du Président et une délégation comprenant des élus locaux, des leaders religieux et coutumiers, ainsi que le Gouverneur de la région de Bougouni, le Général de brigade Ousmane WELE. Mme Koniké Mariam DIAWARA, représentante du maire de la Commune de Ouéléssébougou, a salué le leadership et la vision de Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, particulièrement son engagement pour le bien-être des populations les plus vulnérables. Elle a rappelé les importantes réalisations du Chef de l’État dans les communes reculées et défavorisées du pays. « Depuis le début de la Transition, nos principales préoccupations ont été prises en compte. Toutes les femmes du Mali disent merci à Assimi pour sa présence à nos côtés et son engagement à nous soulager. Il ne donne pas l’eau à Sougoula seulement, mais cette action se déroule partout sur le territoire malien », a-t-elle déclaré. Mme COULIBALY Bintou COULIBALY, Porte-parole des femmes de Sougoula, a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour cette initiative. « Aujourd’hui, nous ressentons le soutien de nos autorités et nous réitérons notre soutien au Président de la Transition. Avec la réalisation de ce forage, nous sommes remplis d’espoir et nous comptons sur le Président de la Transition pour continuer à veiller sur nous et nous soutenir. Nous comprenons qu’il est sollicité dans tout le pays et dans tous les domaines, mais nous espérons qu’il nous apportera son soutien continu », a-t-elle affirmé. Le coordinateur des Comités de gestion scolaire (CGS) de Bougouni, M. Nouhan KONATE a également témoigné sa gratitude envers le Président de la Transition pour la réalisation de cette infrastructure à Bougouni, avant de promettre que l’ouvrage sera bien entretenu. M. Aguibou DEMBELE a encouragé les bénéficiaires à valoriser ces infrastructures hydrauliques offertes généreusement par le Chef de l’État. Il a également appelé les Maliens à plus de solidarité et d’entraide pour soulager les populations les plus démunies.

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