SECURITE ALIMENTAIRE : Plus de 12 milliards de francs CFA mobilisés par le Président de la Transition pour soutenir les populations vulnérables

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Le mardi 12 août 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a procédé au lancement officiel du Plan national de réponse à l’insécurité alimentaire, édition 2025.
La cérémonie s’est tenue à Sogoniko, en Commune VI du district de Bamako, au siège de l’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM), en présence de plusieurs personnalités de marque : présidents d’institutions, diplomates accrédités au Mali, partenaires techniques et financiers, notamment un représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM), ainsi que d’autres invités de haut niveau.
Cette année, plus de 12 milliards de francs CFA ont été mobilisés par l’État pour mettre en œuvre ce plan ambitieux. Ce financement permettra de fournir une assistance alimentaire gratuite composée de 22 700 tonnes de céréales destinées aux populations les plus vulnérables.
À titre symbolique, les gouverneurs des régions de Kita, Dioïla, Nara ainsi que celui du District de Bamako ont reçu des mains du Président de la Transition les décisions officielles de dotation.
Ce moment fort a été suivi du coup d’envoi symbolique des camions chargés de transporter les céréales à travers le pays. Le Président GOÏTA a ensuite effectué une visite guidée des magasins de l’OPAM.
Lors de son entretien avec la presse, le Chef de l’État a exprimé toute sa satisfaction et a contextualisé cette initiative, soulignant les trois volets principaux de l’opération à savoir la distribution gratuite de plus de 22 000 tonnes de céréales, la vente subventionnée d’environ 11 500 tonnes de riz et un dernier volet dénommé « volet de résilience » qui vise à soutenir les maraîchers, les pisciculteurs et les actions de restauration des terres dégradées.
Le Général GOÏTA a rappelé que ce plan s’inscrit pleinement dans la vision de souveraineté alimentaire prônée par la Transition, avec pour objectif de garantir à chaque Malien un accès équitable à une alimentation suffisante et saine. Le Président de la Transition a salué la résilience des populations maliennes.

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15e Session du Conseil Supérieur de l’Agriculture : cap sur la souveraineté alimentaire et l’essor du monde rural

Sous la présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, la 15e session du Conseil Supérieur de l’Agriculture (CSA) s’est tenue ce mardi 6 mai 2025 au Palais de Koulouba. Ce rendez-vous annuel a rassemblé autour du Président du Conseil supérieur de l’agriculture, le Premier ministre, plusieurs membres du Gouvernement dont les Ministres en charge de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, ainsi que les représentants de l’APCAM et des principales organisations agricoles du Mali. À l’ordre du jour figuraient le bilan de la campagne agricole 2024, l’état d’exécution des recommandations de la précédente session, les perspectives pour 2025-2027, et les préoccupations majeures des acteurs du monde rural. Dans son allocution d’ouverture, le Président de la Transition a salué la résilience du monde agricole, soulignant que près de 80 % de la population active évolue dans ce secteur, qui contribue à 40 % du PIB national. Malgré les inondations et l’insécurité qui ont impacté les productions, les résultats restent encourageants : plus de 11 millions de tonnes de céréales, 640 000 tonnes de coton graine, près de 97 000 tonnes de viande contrôlée et plus de 113 000 tonnes de poisson. Le Chef de l’État a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à accompagner les producteurs via la subvention des intrants agricoles, la mécanisation, le soutien à la pisciculture, à l’élevage et aux exploitations familiales, notamment en facilitant l’accès au crédit, au foncier et aux technologies agricoles. À ce titre, il a annoncé les prix fixés pour la campagne 2025. Le kilogramme de coton graine (1er choix) est fixé à 300 F CFA ; le sac de 50 kg d’engrais minéraux est subventionné à 14 000 F CFA, celui des engrais organiques à 3 000 F CFA ; le kilogramme de semences de maïs hybride à 1 500 F CFA et celui du biostimulant ovalis à 17 500 F CFA. Il a aussi appelé à renforcer la transformation locale, la commercialisation et l’intégration des chaînes de valeur pour un développement inclusif et durable. Cette 15e session du CSA s’inscrit pleinement dans l’agenda de souveraineté de l’AES, avec pour ambition de faire du Mali un pays autosuffisant sur le plan alimentaire et nutritionnel.

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Adresse à la Nation du Président de la Transition, Chef de l’État à l’occasion de l’anniversaire du 18 août 2020.

Maliennes, Maliens, Mes chers compatriotes, 18 août 2020-18 août 2021 : il y a de cela un an, jour pour jour, notre Peuple prenait son destin en main, tournait une page de son histoire pour commencer à rédiger un nouveau chapitre. L’anniversaire de cet événement m’offre l’occasion de m’adresser à vous, à travers ce message que je veux un message du souvenir et de l’espoir. Émettant ce vœu, j’ai une pensée pieuse pour ceux qui ont été arrachés à notre affection, de Kayes à Kidal en passant par Bamako, le plus souvent à la fleur de l’âge. Je m’incline également pour ces autres qui, héroïquement, tombent au front, acceptant le sacrifice ultime pour la défense de la Patrie. Qu’ils reposent en paix ! Nous ne saurions les oublier. Mes chers compatriotes, Ce qui s’est produit le 18 août est un aboutissement. L’effondrement de l’État survenu le 22 mars 2012 aurait dû être suivi d’un sursaut patriotique. En lieu et place, ce fut une gestion dont l’une des conséquences majeures fut la déliquescence de la gouvernance. Des hommes et des femmes se sont retrouvés, pour exprimer leur volonté de rupture et de changement. Le Peuple a répondu massivement à l’appel. L’Armée nationale, votre Armée, ne pouvait rester dans l’attentisme : elle a donc pris ses responsabilités pour intervenir et permettre la concrétisation du vœu populaire, le changement. Bien qu’étant un aboutissement, le 18 août est également un nouveau départ. Un chantier gigantesque nous interpelle : comme l’a dit le poète, tout est à refaire, y compris l’homme car, il s’agit de réussir ce à quoi tout le monde aspire : la Refondation de l’État. Mes chers compatriotes, La rupture intervenue le 18 août a été immédiatement suivie d’une série de mesures allant dans le sens de cette refondation : de nouvelles institutions ont été mises en place, un nouveau gouvernement a été formé et tout le monde s’est attelé à la tâche. Un programme d’action gouvernementale, articulé autour de quatre axes, a été élaboré et a été approuvé par les hommes et les femmes exprimant la volonté du Peuple. Avec son exécution, notre ambition consiste à nous sécuriser pour nous développer, nous doter de textes et d’institutions crédibles pour instaurer une gouvernance vertueuse, réussir des élections transparentes aux résultats incontestables, raffermir la cohésion nationale. Conscients de la nécessité de mener une action patriotique, il nous revient de nous mobiliser pour affronter les défis de l’heure au délà de tout esprit d’exclusion et de clivage. Mes chers compatriotes, Un mot a été mis à la mode ces derniers temps, le mot « inclusivité ». Il nous revient de le privilégier, de le cultiver. Nul, qu’il soit personne privée, association ou parti politique, ne doit exclure les autres et personne ne doit se sentir exclu. Ce à quoi, solennellement, je convie, c’est l’unité d’action pour le sursaut national, au nom de la Refondation. Que Dieu bénisse le Mali !

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Rencontre ministérielle à Bamako : le Président de la Transition donne des orientations aux ministres des Affaires étrangères

Le Chef de l’État, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a accordé une audience le vendredi 1er décembre 2023 aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Alliance des États du Sahel. L’objectif de cette rencontre était de présenter les résultats des travaux de la rencontre de Bamako et de solliciter les conseils et orientations du Président de la Transition. À l’issue de l’audience, deux ministres ont partagé leurs impressions avec la presse : le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et celui du Niger. Dans son intervention, Olivia Ragnaghnewende ROUAMBA, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a souligné que lors de cette première réunion ministérielle de l’Alliance des États du Sahel à Bamako, la délégation ministérielle avait élaboré des documents. En raison de leur importance, ces documents ont été présentés au Président malien de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA. La délégation a profité de l’occasion pour solliciter des conseils et des orientations afin de finaliser lesdits documents. Au cours des discussions, l’accent a été mis sur les trois axes principaux que le Président malien de la Transition désigne comme les trois D : la Diplomatie, la Défense et le Développement. Ces éléments fondamentaux doivent caractériser l’Alliance des États du Sahel. Olivia Ragnaghnewende ROUAMBA a expliqué : « Nous avons formulé d’autres aspirations sous forme de recommandations en faveur de la mise en place d’une confédération prenant en compte les intérêts majeurs de nos populations respectives qui réclament des actions concrètes impactant leur quotidien. » Bakary Yaou SANGARE, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, a, pour sa part, indiqué que les actions à venir après la rencontre de Bamako consisteront à valider les recommandations issues de celle-ci. La réunion des experts a examiné l’avant-projet soumis aux ministres des Affaires étrangères, qui ont apporté des amendements pour parvenir à un document consolidé, le projet qui sera soumis aux Chefs d’État. Le ministre SANGARE a expliqué que ce projet est principalement structuré sur l’architecture, l’organigramme et l’organisation de l’Alliance. « Sur la base des recommandations de nos Chefs d’État, nous avons privilégié une architecture légère, innovatrice, fonctionnelle qui nous permettra d’agir avec souplesse et efficacité. », a confié le ministre SANGARE tout en indiquant que la question de l’intégration monétaire est également en discussion dans le cadre du volet développement.

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