COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Actualités

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle
de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président
de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
2
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et
Légitimités traditionnelles.
Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la
coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des
conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais
entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social.
Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et
quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation.
Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités
traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie.
2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil
des Ministres a adopté :
a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de
fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême.
Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de
croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression.
Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres :
– le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour
suprême ;
– le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ;
– la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ;
– l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave
des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ;
– l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions
du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ;
– le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de
la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ;
– 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens
d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ;
– la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ;
– l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ;
– l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême.
b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la
Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle.
La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute
juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et
3
garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe
régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics.
La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet
2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence.
c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle.
Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des
Comptes de la Cour Suprême.
Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir
efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés.
Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure
des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation.
Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de
l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales.
d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153
de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité.
Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité
de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire
avant la promulgation de la loi.
Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le
constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception,
c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi.
Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il
permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une
instance.
3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions,
le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la
destitution du Président de la République.
Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens.
C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose en son article 73 : « la responsabilité du
Président de la République peut être engagée pour des faits qualifiés de haute trahison. Il peut être
destitué par le parlement pour haute trahison. Il y a haute trahison, lorsque le Président de la
République viole son serment… ».
Le projet de loi est adopté dans ce cadre. Il détermine la procédure de destitution du Président de la République qui peut être déclenchée lorsque celui-ci pose des actes manifestement incompatibles
4
avec l’exercice de ses fonctions, de même que lorsque l’acte porte atteinte à la dignité de la fonction
du Président de la République.
4. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un
projet de loi organique relatif aux lois de finances.
La Directive n°06/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009 portant loi de finances au sein de l’UEMOA
a été transposée dans la législation nationale à travers la Loi n°2013-028 du 11 juillet 2013, modifiée,
relative aux lois de finances. Conformément aux dispositions de ladite loi, le Mali a basculé sa gestion
budgétaire en mode programme depuis le 1er janvier 2018.
La Constitution du 22 juillet 2023 dispose en son article 115 : « …la loi de finances détermine les
ressources et les charges de l’Etat dans les conditions fixées par une loi organique… ».
Le présent projet de loi est adopté dans ce cadre. Son adoption permet de prendre en compte certaines insuffisances relevées dans la Loi n°2013-028 du 11 juillet 2013 et d’apporter des innovations relatives entre autres :
– à la prise en compte de manière explicite des Autorités administratives indépendantes ;
– à l’harmonisation de certaines dispositions de la nomenclature budgétaire de l’Etat ;
– à l’extension des dotations à l’ensemble des Institutions constitutionnelles ;
– à l’autorisation des mouvements de crédits opérés par les présidents des Institutions
constitutionnelles et les responsables des Autorités administratives indépendantes par un
arrêté du ministre chargé des finances ;
– à l’extension du pouvoir d’ordonnateur principal du ministre chargé des finances aux recettes
des budgets annexes ;
– à la prise en compte de la Cour des Comptes ;
– à l’harmonisation des dispositions relatives aux responsabilités du contrôleur financier avec
celle de l’ordonnateur et du comptable public.
5. Sur le rapport du ministre de l’Education nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet
de loi organique déterminant les conditions et les modalités d’emploi des langues officielles
du Mali.
Le combat pour la valorisation, la consolidation de notre identité culturelle et de notre unité nationale
dans la diversité linguistique a été et demeure une préoccupation de tous les Gouvernements qui se
sont succédé.
Le peuple souverain du Mali, à l’issue des Assises nationales de la Refondation de l’Etat, a fait un
certain nombre de recommandations au nombre desquelles la valorisation et l’officialisation des
langues nationales dans tous les secteurs de la vie publique.
Conformément à la Constitution du 22 juillet 2023, ce projet de loi, adopté, détermine les conditions
et les modalités d’emploi des langues nationales comme langues officielles du Mali.
6. Sur le rapport du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la
Construction citoyenne, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique relatif au
concours des citoyens en cas de calamité.
Sont considérés comme calamité, les incendies, les épidémies, l’insurrection armée, la guerre,
l’invasion étrangère, les inondations, les tremblements de terre, les tempêtes et d’une façon générale tout fléau d’origine humaine ou naturelle dont la gravité et les séquelles dépassent les moyens
ordinaires disponibles pour y faire face au niveau d’une circonscription donnée.
5
Dans le cadre de la survenance d’une calamité, la Constitution du 22 juillet 2023 a inscrit dans les
devoirs du citoyen, l’exigence d’apporter son concours dans les conditions définies par la loi.
Le projet de loi, adopté, définit lesdites conditions.
7. Sur le rapport du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Reformes politiques
et institutionnelles, le Conseil des Ministres a adopté :
a. un projet de loi organique fixant le nombre des membres du Gouvernement.
Le projet de loi, adopté, en application des dispositions constitutionnelles fixe le nombre des
membres du Gouvernement à trente (30) au maximum.
Son adoption permet de prendre en compte une demande forte et récurrente pour la réduction du
train de vie de l’Etat et la rationalisation de ses ressources.
b. un projet de loi organique relatif au nombre, à l’éligibilité, aux inéligibilités, aux
incompatibilités, à la délégation de vote et au remplacement des membres du
Parlement.
La Constitution du 22 juillet 2023 prévoit un Parlement comprenant deux Chambres : l’Assemblée
nationale et le Senat.
Le projet de loi organique est adopté en application de l’article 100 de ladite Constitution qui
dispose : « une loi organique fixe, pour chacune des deux chambres, le nombre des membres, les
conditions d’éligibilité, le régime des inéligibilités et des incompatibilités. Elle détermine également
les conditions dans lesquelles il est procédé à leur remplacement en cas de vacance de siège ».
Le projet de loi, adopté, apporte de nombreuses innovations relatives, notamment :
– à la fixation du nombre de députés et de Sénateurs ;
– à la définition des critères pour être candidat à l’élection sénatoriale ;
– à la réorganisation des inéligibilités ;
– à l’encadrement de la procédure de démission en cas d’incompatibilités ;
– à l’extension des incompatibilités aux fonctions conférées et rémunérées par un Etat ou une
organisation internationale étrangère ;
– à l’institution d’un système de remplacement pour réduire autant que possible les élections
partielles.
c. un projet de loi organique fixant les indemnités et les autres avantages alloués aux
députés et aux sénateurs.
La Constitution du 22 juillet 2023, en son article 101 dispose : « une loi organique fixe les indemnités
et les autres avantages alloués aux Députés et aux Sénateurs ».
Le projet de loi est adopté dans ce cadre. Il fixe le taux des indemnités et les avantages alloués aux
députés et aux sénateurs en vue de compenser les sujétions auxquelles ils sont soumis.
d. un projet de loi organique fixant l’organisation, les règles de fonctionnement et de
désignation des membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel
ainsi que les conditions de destitution et de remplacement du Président.
6
Le Conseil économique, social, environnemental et culturel est l’une des Institutions prévues par la
Constitution du 22 juillet 2023.
Le projet de loi, adopté, apporte les innovations ci-après :
– l’extension des compétences du Conseil aux questions environnementales ;
– le changement d’appellation de ses membres qui deviennent des Conseillers de la
République ;
– l’institution de la procédure de destitution de son Président ;
– la détermination des conditions de l’élection par le Conseil d’un nouveau Président ;
– la représentation des organisations de femmes et de jeunes dans la composition du Conseil.
e. un projet de loi électorale.
La Constitution du 22 juillet 2023 apporte de nombreuses innovations qui impactent
fondamentalement le système de gouvernance électorale de notre pays parmi lesquelles :
– la création du Sénat comme seconde chambre du Parlement ;
– la participation des maliens établis à l’extérieur aux élections législatives ;
– la possibilité de recourir au scrutin mixte pour les élections législatives ;
– l’allongement du délai entre les deux tours lors de l’élection du Président de la République.
A celles-ci, s’ajoute également la nécessité de prendre en compte la réforme administrative et
territoriale qui octroie un statut particulier au District de Bamako, avec des Arrondissements en lieu
et place des Communes.
Le projet de loi est adopté en vue de prendre en compte ces innovations et de corriger un certain
nombre d’insuffisances.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE
– Ambassadeur du Mali à Rome (République Italienne) :
Monsieur Yacouba DIAKITE, Inspecteur du Trésor.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE
L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE
– Directeur national de la Jeunesse :
Monsieur Mahamadou Abdoul AZIZ, Administrateur civil.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a informé le Conseil des
Ministres de l’abrogation de deux décrets fixant les critères d’intégration et les modalités
d’attribution de grades, de fonction de commandement et de reclassement des ex-
combattants des mouvements signataires dans les corps constitués de l’Etat, y compris dans
les Forces Armées et de Sécurité.
7
Suite à la décision du Gouvernement de mettre fin à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au
Mali, issu du processus d’Alger, plusieurs mesures ont été adoptées, notamment la fin de mission de
tous les organes de mise en œuvre de l’Accord sous tutelle de la Médiation internationale et la
relecture des textes de création des structures sous tutelle du Gouvernement pour recentrer leurs
missions.
C’est dans la continuité de ces actions matérialisant la fin de l’Accord que l’abrogation des Décrets
n°2019-0184/P-RM du 05 mars 2019 et n°2019-0874/P-RM du 30 octobre 2019 fixant respectivement les critères d’intégration et les modalités d’attribution de grades, de fonction de commandement et de reclassement des ex-combattants des mouvements signataires dans les corps constitués de l’Etat, y compris dans les Forces Armées et de Sécurité, est proposée pour permettre au Gouvernement de conduire le processus de paix souverainement, conformément aux recommandations du Dialogue
inter-maliens.
2. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des
Ministres de la nomination de trente (30) Maitres de Conférences en qualité de Professeurs.
La nomination des Professeurs a été proposée lors de la 16ème Session ordinaire de la Commission
nationale d’Etablissement des Listes d’Aptitudes, tenue du 14 au 28 novembre 2023.
3. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres du
démarrage de la campagne de Chimio-prévention du Paludisme Saisonnier chez les
enfants de 3 à 59 mois et ceux de 5 à 10 ans, édition 2024.
La campagne de Chimio-prévention du Paludisme Saisonnier, couplée au dépistage de la malnutrition
chez les enfants a été lancée le jeudi 18 juillet 2024, dans le District sanitaire de Koulikoro, Centre
de Santé communautaire de Tienfala.
Cette campagne 2024, organisée en quatre phases à intervalle d’un mois entre les passages et
l’administration des médicaments aux enfants, vise à traiter par passage 3 292 519 enfants de 3 à 59
mois et 256 078 enfants de 5 à 10 ans, répartis entre 59 Districts sanitaires.
4. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la
situation épidémiologique du pays marquée, notamment :
a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par
rapport à la semaine précédente ;
b. par une diminution du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la
semaine écoulée.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des
mesures de prévention et de lutte contre les maladies.
Bamako, le 24 juillet 2024
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Birama COULIBALY

Autres articles qui font l'actualité

DIPLOMATIE : Six nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président de la Transition

Le jeudi 28 novembre 2024, six nouveaux ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créance au Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOITA, Chef de l’État. Le premier diplomate reçu est le nouvel Ambassadeur de l’Union européenne au Mali. SE Thomas ECKERT, précédemment Ambassadeur de l’Union européenne à Alger, est un diplomate de carrière dont les premières expériences ont été acquises en Allemagne dans son pays. Avant sa nomination à Alger, il était depuis 2019, Conseiller au Cabinet de la Commissaire européenne à la Cohésion reformes à Bruxelles. Il détient un doctorat et un master en histoire. Le nouveau chef de la représentation égyptienne au Mali s’appelle désormais SE Mohamed El GAMMAL. Le diplômé en Sciences politiques, diplomatie et relations internationales des Universités du Caire et de Madrid, a occupé plusieurs postes de responsabilité au niveau du département central du ministère en charge des Affaires étrangères ainsi que dans les représentations diplomatiques et postes consulaires de l’Égypte en Colombie et en Espagne. Le Président de la Transition a également reçu la lettre de créance du nouvel ambassadeur du Congo au Mali. Il se nomme Pr Luc Jean Saint-Vito AKA EVY. Diplomate et écrivain congolais né en 1952 à Brazzaville. Professeur titulaire d’université, il a longtemps été directeur général des Arts et Lettres au ministère des Arts et de la Culture de la République du Congo. Il fut également Ambassadeur du Congo auprès de la République du Sénégal. SE Luc Jean Saint-Vito AKA EVY est Commandeur dans l’Ordre du Mérite congolais et Chevalier dans l’ordre du Mérite universitaire. Il est âgé de 72 ans. Le quatrième diplomate reçu ce jeudi est SE Christophe MUZUNGU, nouvel ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Mali. SE Christophe MUZUNGU, qui a désormais en charge de maintenir les relations historiques entre notre pays et la République du Congo, a plusieurs diplômes supérieurs. Il est bien connu dans le paysage universitaire et politique de son pays. Il fut Ambassadeur de la République Démocratique du Congo à Brazzaville et Doyen du corps diplomatique. SE Christophe a occupé le poste de vice-ministre de la Jeunesse et du Sport (2002-2003) avant de devenir ministre de la Culture et de l’Art (2004-2006). Il a aussi à son actif plusieurs ouvrages et il fut avocat près de la Cour d’Appel, Parlementaire et Gouverneur de la Ville de Kinshasa. Le nouvel ambassadeur de la Gambie au Mali était aussi à ce rendez-vous de présentation des lettres de créance. SE Hadrammeh M. SIDIBEH est né le 29 avril 1957. Avant son accréditation pour servir au Mali, le diplomate Gambien était le Chef de la représentation de son pays à Dakar, au Sénégal. Sa mission : raffermir davantage les relations de coopération bilatérales entre le Mali et la Gambie. Le cortège diplomatique du jeudi 28 novembre 2024 a pris fin par la présentation des lettres de créance du nouvel ambassadeur de la Fédération de Malaisie au Mali. L’Ambassadeur Zainal Izran ZAHARI est un diplomate reconnu avec une vingtaine d’années d’expérience. Il a servi comme chef de mission adjoint et ministre auprès de l’Union européenne. Il fut également Représentant permanent de la Malaisie auprès des Nations Unies et autres organisations internationales en Autriche.

Lire »

Œuvres sociales : la cité universitaire de Kabala et l’union malienne des aveugles à l’honneur

Dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, l’équipe en charge des œuvres sociales a procédé, ce samedi 31 décembre 2022, à la remise de 03 véhicules, deux forages,35 tricycles,100 kits alimentaires, 5000 casques, deux imprimantes et un lot de papier braille au profit des élèves et étudiants du Mali et l’Union malienne des aveugles. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de plusieurs membres du gouvernement, du gouverneur de la région de Koulikoro, et du directeur du centre national des œuvres universitaires. Après les mots de bienvenue du Chef de village de Kabala, M. Soiba Traore, le Recteur de l’université de Kabala, Pr Koniba Traore, a indiqué que cette journée mémorable sera gravée dans les annales de l’histoire de l’enseignement supérieur, par la taille et l’envergure des dons reçus qui sans doute vont contribuer à améliorer les conditions de vie dans le milieu universitaire et scolaire a-t-il poursuivi. Quant à Siriman Niare, Secretaire Général de l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM), il estime que le soulagement est grand, à la réception de ces matériels, gracieusement offert par le Chef de l’Etat. Selon le SGAL de l’AEEM, cet élan de solidarité du Président de la Transition à l’égard des élèves et étudiants du Mali et particulièrement à l’égard des personnes vivants avec un handicap, démontre encore, au-delà de son leadership apprécié de tous, la compassion et l’humanisme qu’a le Chef de l’Etat à l’égard de chaque Malien et malienne, des villages les plus reculés jusqu’aux grandes villes, sans une distinction aucune. C’est pour moi, le lieu d’adresser au Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, les vifs remerciements de l’ensemble des élèves et étudiants du Mali, a-t-il ajouté. La conseillère spéciale du Président de la Transition, Colonel Assa Badiallo Toure a exhorté les bénéficiaires à faire bon usage du matériel. Elle a par ailleurs, invité les jeunes à faire du milieu universitaire et scolaire, un cadre à hauteur du Mali que nous souhaitons

Lire »

Œuvres Sociales du Président de la Transition, Chef de l’Etat SE.le Général d’Armée Assimi GOÏTA : Après les 200 bénéficiaires des communes 5 et 6 du district de Bamako, cap sur la commune 4.

L’équipe des Œuvres Sociales du Président de la Transitio était ce mercredi en commune 4 du districk de Bamako. Sur le terrain Chaba de Lafiabougou en présence des autorités locales de ladite localité, le conseiller spécial du Président de la Transition, chargé des Œuvres Sociales M. Aguibou Dembele a procédé à la remise de kits Alimentaires à 200 personnes vulnérables de la commune 4. Au cours de la série d’interventions qui a précédé la remise, les intervenants ont exprimé leur gratitude envers le geste humanitaire du Chef de l’État. Cette initiative visant à distribuer des kits alimentaires s’inscrit dans le cadre de la 29ème édition du mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :