Restitution du Projet de Constitution : les autorités et légitimités traditionnelles reçues au palais de Koulouba

Actualités

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu, ce lundi 20 mars 2023, dans la matinée, les autorités et légitimités traditionnelles. L’objectif de cette rencontre était de présenter le projet de Constitution à ces autorités et légitimités en leur expliquant surtout les grandes innovations contenues dans ce document.
Cette cérémonie, qui a eu lieu dans la salle des banquets de Koulouba, a enregistré la présence du Premier ministre ainsi que des membres du Gouvernement.
Boubacar SOW, membre de la Commission de finalisation du projet de Constitution, a souligné la nécessité absolue pour le Mali d’aller à une nouvelle Constitution. Les innombrables tentatives de révision en sont, selon lui, la preuve.
Parcourant tout le contenu du projet de Constitution, M. SOW a donné des précisions sur les grandes innovations contenues dans ce document. Tous les points saillants du projet de Constitution ont été clairement expliqués aux autorités et légitimités traditionnelles qui seront les porte-paroles du Gouvernement auprès de leur population respective, conformément à l’appel que leur a lancé le Président de la Transition au cours de cette cérémonie.
Le Chef de l’État a remercié ces hôtes de marque, qui ne manquent jamais à l’appel de la Patrie. Selon le Président de la Transition, ce projet de Constitution est la concrétisation d’une volonté pressante du peuple malien, exprimée lors des Assises nationales de la refondation (ANR).
Le Chef de l’État a fait valoir le souci d’inclusivité qui a jalonné tout le processus, comme en témoigne la mise en place de la Commission de finalisation, qui était composée d’une soixantaine de personnes venues de divers horizons du pays.
Le Président GOÏTA compte donc désormais sur les autorités et légitimités traditionnelles pour mieux sensibiliser leurs populations respectives autour de ce projet, qui devra poser les jalons du Mali Kura. Il est convaincu qu’une fois adopté, ce projet donnera au Mali toute sa souveraineté. « Nous avons accompli notre devoir, le reste du travail vous revient. Informer vos populations pour que le référendum soit un franc succès », a exhorté le Chef de l’État avant de rassurer que ce projet fera rayonner le Mali.

Autres articles qui font l'actualité

Mali-Russie : Retour du Président de la Transition de sa visite officielle

Le vendredi 27 juin 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, est rentré au pays après une visite officielle effectuée en Fédération de Russie, du 23 au 26 juin, à l’invitation de son homologue, le Président Vladimir POUTINE. Le Chef de l’État a atterri, en début de matinée, à l’aéroport international Modibo KEÏTA-Senou, en provenance du Tatarstan, dernière étape de son séjour sur le sol russe. Il était accompagné d’une délégation composée d’une dizaine de membres du Gouvernement. À son arrivée, le Président GOÏTA a été accueilli avec tous les honneurs protocolaires par les membres du Gouvernement, les responsables du Conseil national de Transition, les diplomates accrédités auprès de la République du Mali, ainsi que par le Gouverneur du District de Bamako. Cette visite marque un nouveau jalon dans le renforcement des relations bilatérales entre le Mali et la Fédération de Russie.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

Lire »

Coopération bilatérale : le Président de la Transition a reçu ce matin son homologue ghanéen

Le samedi 8 mars 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accueilli avec les honneurs son homologue ghanéen, John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana, en visite d’amitié et de travail de 24 h au Mali. À 11 h 15 précises, l’avion présidentiel ghanéen s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international Modibo Keïta-Sénou. À sa descente, Son Excellence John Dramani MAHAMA a été chaleureusement reçu par le Général Assimi GOÏTA, dans une atmosphère empreinte de solennité et de fraternité africaine. Après l’exécution des hymnes nationaux des deux pays, les deux Chefs d’État ont passé en revue les troupes, avant de saluer tour à tour les membres du corps diplomatique et consulaire, ainsi que la communauté ghanéenne établie au Mali. Le Président de la Transition et son homologue ghanéen, après un bref entretien dans les halls du pavillon présidentiel, ont pris la direction du Palais de Koulouba, où se déroulera le programme officiel de la visite du Président ghanéen. Au menu de cette rencontre bilatérale, un tête-à-tête entre les deux Chefs d’État, suivi d’une séance de travail élargie à leurs délégations respectives. Plusieurs sujets d’intérêt commun seront au cœur des échanges, notamment le renforcement des relations bilatérales, la coopération sécuritaire et économique, ainsi que les enjeux régionaux liés à la Confédération des États du Sahel (AES).

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :