ANR: Disponibilité du Président GOITA au plus large consensus et à l’inclusion

Actualités

Le Président de la Transition SE le colonel Assimi GOITA a reçu ce vendredi 3 décembre 2021 le rapport d’étape No1 du Panel des hautes personnalités des Assises nationales de la refondation (ANR). C’était lors d’une audience qu’il a accordée à la délégation du Panel conduite par son Président, Zeïni Moulaye.
« Nous sommes venus remettre le rapport d’étape N°1 des activités que nous avons menées depuis notre mise en place. Ces activités ont concerné, d’abord la base juridique et réglementaire du Panel et des assises nationales », a indiqué Zeyni Moulaye à sa sortie d’audience.
Ces activités, selon le Président du Panel, concernent également « un guide pour l’organisation matériel sur le terrain des assises nationales de la refondation. Ça concerne également des concertations que nous avons eues avec les forces vives de la nation, à la fois des partis politiques, des regroupements de partis politiques, des organisations de la société civile, le secteur privé », a-t-il précisé avant d’ajouter qu’ils ont aussi reçu tous les acteurs sociaux, notamment les chefs de quartier et les communicateurs traditionnels. « Nous sommes allés à l’écoute pour créer le plus grand consensus possible, le plus large possible pour une participation active aux assises nationales de la refondation », espère Zéïni Moulaye qui s’est dit être agréablement surpris d’être reçus par tout le monde. « Nous avons rencontré une grande disponibilité, y compris chez les acteurs qui ont annoncé qu’ils ne partaient pas aux assises, et avons eu un dialogue extrêmement franc et direct, mais nous n’avions pas de jugement à porter, nous étions venus écouter ces acteurs là », a-t-il indiqué.
Selon Zeïni Moulaye le Président de la Transition a marqué sa disponibilité au plus large consensus, à l’inclusion à condition que cette inclusion ne soit pas faite aux détriments des populations, du peuple malien. L’inclusivité doit selon lui profiter à tout le monde, d’abord aux populations à la base. Et le Président du Panel de reconnaître : « on ne peut pas espérer l’unanimité, mais nous avons bon espoir qu’une large majorité, une majorité écrasante à partir du moment où nous allons déclencher le processus des travaux des assises nationales, montera au créneau pour participer à cet événement d’une importance capitale pour notre pays. Puisqu’il s’agira de réfléchir ensemble entre maliens sur tous les problèmes qui se posent à notre pays ».

Autres articles qui font l'actualité

Haut Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire

Diaspora : le Chef de l’État a reçu une délégation du Haut Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a accordé, ce mercredi 24 mai 2023, une audience à une délégation du Haut Conseil des Maliens de la Côte d’Ivoire. Cette délégation, conduite par son Président Moulaye HAIDARA, était venue présentée ses condoléances au Président de la Transition après le décès de son père en avril dernier et aussi le remercier pour la libération des 49 soldats. « Nous sommes venus pour deux raisons : d’abord, présenter les condoléances de toute la communauté malienne vivant en Côte d’Ivoire au président de la Transition à la suite du décès de son père ; ensuite, le remercier pour le dénouement heureux dans l’affaire des 49 soldats, pour la libération desquels le Haut conseil des Maliens de Côte d’Ivoire a pleinement joué sa partition », a expliqué Amadou MAIGA, Secrétaire Général du Haut conseil des Maliens de la Côte d’Ivoire, à leur sortie d’audience. Depuis la libération de ces soldats, la solidarité et la fraternité s’est consolidées entre les Maliens et les Ivoiriens, a-t-il témoigné tout en estimant que cela est à l’honneur du Président de la Transition. Le Haut Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire a profité de cette audience pour transmettre au Président GOITA les nouvelles de la Communauté et en même temps formuler des doléances auprès de lui. Il l’exhorte surtout à la réhabilitation du poste de Zégoua en vue de faciliter les déplacements des Maliens résidents en Côte d’Ivoire.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

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Dr Alhousseyni DIAWARA, Segal de la Présidence

Journée mondiale de lutte contre le Sida : mobilisation renforcée pour la lutte contre le VIH/Sida

Le vendredi 1er décembre 2023, s’est tenue au Centre international de Conférences de Bamako, la cérémonie de célébration de la Journée internationale de lutte contre le VIH/Sida. Ladite cérémonie était   présidée par le ministre Secrétaire Général de la Présidence, Dr Alhousseyni DIAWARA, représentant le Président de la Transition. La manifestation a rassemblé des personnalités telles que le Dr Ichiaka Moumouni KONE du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida (HCNLS), le Coordinateur du système des Nations Unies Alain Noudéhou, l’ambassadrice des États-Unis au Mali, Mme Rachna KORHONEN, et la chanteuse engagée Coumba Gawlo SECK, ambassadrice de la lutte contre le sida. En cette Journée mondiale de lutte contre le Sida 2023, la mobilisation contre le VIH/Sida revêt un caractère exceptionnel. Sous le thème évocateur « Confier le leadership aux communautés », cette année marque un tournant décisif vers une implication accrue des communautés dans la lutte contre cette pandémie mondiale. Dr Alhousseyni DIAWARA a souligné la pertinence du thème choisi cette année en mettant en exergue les inégalités persistantes, tant économiques, sociales, culturelles que juridiques, qui ont alimenté la propagation du VIH/Sida au Mali et au-delà. Il affirme que l’éradication de ces inégalités, couplée à un leadership communautaire solide, est la clé pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le virus, visant ainsi l’élimination du VIH d’ici 2030 en tant que menace pour la santé publique. Mme Mariam TOURE, Présidente du Réseau malien des personnes vivant avec le VIH/Sida (RMAP+), a souligné les défis persistants, plaidant pour un renforcement des financements destinés aux organisations de lutte contre le sida. Elle a appelé à une augmentation des fonds nationaux pour accroître l’indépendance du pays et a particulièrement insisté sur le dépistage systématique des femmes enceintes pour réduire les naissances d’enfants atteints du VIH. Le Dr Ichiaka Moumouni KONE, Secrétaire exécutif du HCNLS, a mis en lumière l’écart persistant dans la lutte contre le VIH/Sida malgré des progrès notables, appelant à des politiques renforcées pour inverser cette tendance, en mettant particulièrement l’accent sur la transmission mère-enfant. Le Coordinateur des Nations Unies, Alain NOUDEHOU, a exprimé la conviction qu’il est possible de mettre fin au VIH/Sida d’ici 2030 en libérant le potentiel du leadership communautaire. Il a attiré l’attention sur le rôle crucial des communautés dans cette lutte, tout en soulignant l’engagement continu des États-Unis avec le programme « Maintenir le contrôle de la pandémie » au Mali. Le Mali a récemment dévoilé son cadre stratégique national de lutte contre le VIH pour la période 2022-2026, visant à intensifier les efforts de prévention, de diagnostic et de traitement des infections sexuellement transmissibles pour atténuer leur impact sur la population, a rappelé le représentant du Chef de l’État à cette cérémonie. Le Dr Alfousseyni DIAWARA a rappelé que les investissements substantiels du gouvernement, soutenus par l’engagement politique du Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, ont contribué à améliorer la santé des Maliens affectés par le VIH/Sida.

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