Coopération bilatérale : l’Ambassadeur de la France reçu par le Chef de l’Etat malien

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L’Ambassadeur de la France au Mali, Joël MEYER, a été reçu en audience au palais présidentiel de Koulouba, ce vendredi 10 septembre 2021, par le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA. Au menu des échanges : la coopération entre les deux États.
« Nous avons échangé en toute sincérité sur des sujets d’intérêt commun, notamment le partenariat entre la France et le Mali. Un partenariat en matière de sécurité, la présence de Barkhane, l’adaptation du dispositif de Barkhane, la transformation de Barkhane », a expliqué M. Joël MEYER, à sa sortie d’audience. Le diplomate français rassure que cette transformation de Barkhane n’est pas « du tout un désengagement de la France du Mali. C’est une transformation pour être encore plus efficace aux côtés des FAMAs, qui montent considérablement en puissance ».
Pour être encore plus efficace dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, la France restera au côté des FAMAs, aussi longtemps que le Mali le souhaitera, indique l’Ambassadeur de la France au Mali.
Dans un souci de complémentarité, cette transformation de la Force Barkhane se fera sur l’écoute de l’ensemble des partenaires, notamment les FAMAs, la force conjointe du G5 Sahel ainsi que la MINUSMA, a-t-il expliqué.
Tout en remerciant le président de la Transition, chef de l’État, de l’avoir reçu, M. MEYER souligne : « Il est toujours très important que nous ayons un dialogue régulier de haut niveau ». Joël MEYER avait « également un message d’amitié et d’appui constant au Mali de la part du président de la République » française.

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Intégralité du discours du Président Bah N’DAW lors du Dialogue virtuel de haut niveau sur le thème « Nourrir l’Afrique…»

Mesdames et Messieurs les Chefs d’État ; Mesdames et Messieurs les Ministres ; Mesdames et Messieurs les Directeurs des Institutions financières et organismes spécialisés ; Distingués invités, en vos rangs, grades et qualités, tout protocole observé, C’est avec gravité et solennité que je m’adresse à l’ensemble des participants, pour leur exprimer ma gratitude pour les efforts déployés par la communauté internationale à l’endroit de tous les peuples qui sont, bien malgré eux, victimes de l’insécurité alimentaire et de la mal nutrition. Qu’il me soit également permis d’exprimer mes sincères remerciements à la Banque Africaine de Développement et au Fonds International de Développement Agricole. Le choix porté sur ma modeste personne me permet de partager mon point de vue et contribuer à renforcer la place des politiques et stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans nos programmes de développement. Mesdames et Messieurs ; Distingués invités, Le Mali est un vaste pays sahélien et, comme beaucoup de pays africains, enclavé, dont l’économie repose essentiellement sur l’Agriculture, l’élevage et la pêche. Ce secteur primaire emploie près de 80% de la population active. Nous avons la chance que notre pays dispose d’environ 43,7 millions d’hectares de terres exploitables, tous secteurs confondus. Nous avons d’importantes ressources en eau, avec un potentiel irrigable estimé à plus de 2,2 millions d’hectares. Nous possédons en outre l’un des cheptels les plus importants de la sous-région, un domaine forestier qui couvre près de 100 millions d’hectares, une faune importante et diversifiée, quoique faiblement protégée. Avec l’apparition de la Covid-19, combinée aux effets de la crise sociopolitique et sécuritaire, l’activité économique du Mali a connu pour la première fois depuis plus d’une décennie, une récession avec un taux de croissance du PIB de moins 2%. Mesdames et Messieurs ; Chers participants ; Nos économies sont confrontées depuis quelques années à tout un ensemble de risques et de menaces liés aux épidémies, à la gestion de l’eau potable, aux problématiques énergétiques, environnementales, foncières, à l’utilisation non maitrisée des intrants et enfin à une démographie galopante. Cette réunion de haut niveau est l’occasion pour nous, leaders africains, de poser les bases d’une réflexion profonde et prospective, pour trouver les alternatives qui permettront d’amorcer un développement durable et relever le défi de nourrir l’Afrique. L’Afrique EST un TRES FORT POTENTIEL ECONOMIQUE, l’expertise humaine est là, il nous appartient à nous dirigeants, d’imposer notre volonté politique, d’insuffler une dynamique vers un modèle adapté à nos pays, selon leurs spécificités. Mesdames et Messieurs, Distingués invités, Chers participants L’ensemble du continent a consenti d’énormes efforts pour faire reculer la pauvreté et redonner à nos populations en situation de grande vulnérabilité sociale, le cadre indispensable, pour parvenir à leurs droits fondamentaux : se nourrir, avoir accès à la santé, à l’éducation etc…. Avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers au Mali, dont je salue l’implication, Nous avons mis en place de multiples programmes d’assistance alimentaire. Nous avons aussi engagé des actions pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Enfin, nous avons mis en œuvre plusieurs projets et programmes structurants comme : INCLUSIF, MERIT, AGRECO et surtout les AGROPOLES, qui vont sans nul doute promouvoir la transformation de l’Agriculture malienne. Toutes ces politiques ont permis la mise en place d’un document stratégique dénommé Priorité Résilience Pays (PRP), assorti d’un plan d’action 2020-2024. Mesdames et Messieurs, Chers participants, Nous devons avoir conscience du potentiel réel de nos pays respectifs.  Nous devons parvenir à l’autosuffisance alimentaire Il s’agit de créer ici et maintenant, les conditions pour faire de l’Afrique, UNE VERITABLE PUISSANCE AGRICOLE. Pour terminer, je réitère mes remerciements à nos partenaires pour cette pertinente initiative.J’invite mes pairs africains à conjuguer nos efforts pour trouver des solutions communes, aux besoins alimentaires de nos populations. Je demeure engagé auprès des Partenaires Techniques et Financiers pour soutenir la mise en œuvre des programmes innovants Je souhaite vivement le renforcement de leur collaboration avec l’ensemble de nos services techniques Je vous remercie

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Conseil Supérieur de l’Agriculture : Le Président Bah N’DAW annonce la Campagne 2021 sous de bons auspices

Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, a présidé, ce mardi 30 mars 2021, les travaux de la 11ème session du Conseil Supérieur de l’Agriculture (CSA). Cette session qui marque le lancement de la Campagne agricole 2021-2022 et qui a mobilisé dans la salle de banquet du Palais présidentiel l’ensemble des acteurs du monde agricole, était placée sous le signe du slogan : « Exploitons nos potentialités naturelles, garantie d’une agriculture émergente ». Le Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Mahmoud Ould MOHAMED a, d’entrée de jeu, exposé le Plan triennal de campagne agricole et évoqué les difficultés rencontrées lors de la campagne agricole 2020. Il a rappelé que son Département inscrit son action dans le cadre de la Loi d’Orientation agricole, la Feuille de route de la Transition sans oublier le contexte sanitaire très marqué par la pandémie du Covid-19. A propos des menaces diverses sur le patrimoine foncier agricole, le Ministre Ould MOHAMED a décidé d’y mettre fin. Il s’est dit très favorable à la réhabilitation des sols pour booster la productivité, la formation des paysans, et celle des jeunes et les femmes dans le cadre de l’utilisation efficiente des pesticides. Le Ministère de l’Agriculture misera également, pour la campagne 2021-2022, sur une hausse des productions pour le riz, le maïs, le blé, le mil, le sorgho et le fonio. Le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Sanoussy Bouya SYLLA a plaidé pour l’intervention personnelle du Chef de l’Etat pour dispenser les agriculteurs du paiement de la redevance eau dans les localités où l’agriculture est affectée par l’insécurité. Il a réclamé aussi pour la production animale, végétale et halieutique davantage de subventions de l’Etat. Le Président de l’APCAM a enfin invité les hautes autorités à soutenir sa faîtière et l’aider à mieux assurer la défense des intérêts du monde rural. « l’APCAM dans son élan de refondation mettra le coton au coeur de sa préoccupation pour redonner au Mali sa place de 1er pays Producteur de l’Afrique », a promis M. SYLLA. Le Président Bah N’DAW a salué les résultats engrangés à l’issue de la dernière campagne. Ce, « malgré les défis sanitaire et sécuritaire auxquels le pays est confronté ». Et de poursuivre : « Je salue tous les efforts qui ont permis malgré les nombreuses contraintes d’engranger des résultats tangibles ». Le Président de la Transition a rassuré du maintien de la subvention aux profits des producteurs : « Assortie d’une bonne gestion, la subvention peut à coup sûr améliorer la production agricole. J’instruis le Ministère de l’Agriculture de prendre les dispositions afin de rendre les intrants accessibles et à temps « . En conclusion, le Chef de l’Etat a remercié spécialement l’ensemble des acteurs et Partenaires techniques et financiers pour leurs engagements pour l’essor de l’Agriculture au Mali.

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Cérémonie d’ouverture du premier sommet des Chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES)

Le Président de la Transition du Mali, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a coprésidé, aux côtés du Capitaine Ibrahim TRAORE du Burkina Faso et du Général Abdourahamane TIANI du Niger, la cérémonie d’ouverture du premier sommet du Collège des Chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui s’est tenue le samedi 6 juillet 2024 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi à Niamey. Les différents intervenants, notamment le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État du Niger, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition du Mali, et le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, ont rappelé les objectifs et le contexte ayant conduit à la création de l’AES, ainsi que la nécessité d’assurer la protection des populations des trois pays face aux menaces terroristes, aux rébellions, au banditisme armé et à toute autre forme d’agression extérieure. Le Général TIANI, Président du CNSP et Chef de l’État du Niger, a ouvert le Sommet en soulignant l’approbation formelle de son pays du Traité portant création de la Confédération « Alliance des États du Sahel (AES) ». Il a déclaré que ce traité consacrerait les aspirations des populations à forger, dans l’espace sahélien, une union d’États partageant les mêmes défis, les mêmes ambitions et le même destin. Le Président GOÏTA a souligné que depuis la signature de la Charte du Liptako-Gourma le 16 septembre 2023, des résultats tangibles ont été obtenus sur le terrain. L’AES a rapidement mis en pratique l’architecture de défense collective et d’assistance mutuelle établie pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et contre la criminalité organisée dans la région. Il a rappelé que les Présidents TIANI et TRAORE ont pris les mesures nécessaires pour autoriser les droits de poursuite sur leurs territoires respectifs, permettant ainsi de traquer efficacement les groupes armés terroristes au-delà des frontières nationales. Le Colonel Assimi GOÏTA a également indiqué que la dimension sécuritaire, à l’origine de la création de l’AES, est désormais pleinement prise en charge par les différentes Forces de Défense et de Sécurité de l’Alliance. Celles-ci opèrent en parfaite complémentarité pour faire face aux attaques terroristes et ont adopté une posture offensive pour neutraliser ces groupes sans foi ni loi. Il a exprimé sa fierté face à l’engagement et à la détermination des forces armées, qui ont permis un recul indéniable de l’insécurité dans l’espace AES. Le retour de l’État, des administrations et des populations dans des zones autrefois occupées par les terroristes, est la meilleure preuve de cette avancée sécuritaire, a-t-il ajouté. Concernant l’intégration dans le Sahel, le Président GOÏTA a déclaré que l’AES offrira un cadre d’échanges propice à un véritable développement, où toutes les populations des trois pays seront unies en tant que « populations AES ». Il a affirmé que dans cette alliance, les Burkinabè et les Nigériens se sentiront chez eux au Mali, et vice versa, sans aucune barrière bureaucratique. De son côté, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso et Chef de l’État, a insisté sur la nécessité de renforcer les liens stratégiques entre les trois États pour relever ensemble les défis auxquels ils sont confrontés et promouvoir un développement véritable de la région. Il a réitéré sa détermination à faire de l’Alliance des États du Sahel un modèle de coopération régionale, de solidarité et de développement, protégeant les droits des peuples du Sahel. Ce sommet historique pose les jalons de la coopération et l’intégration des pays du Sahel, unis face aux défis communs et déterminés à assurer un avenir prospère et sécurisé pour leurs populations.

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