Les œuvres sociales du Président de la transition suivent leur petit bonhomme de chemin. Du Centre Mabilé qui accueille un camp de déplacés, à la place d’armes du 34è bataillon du génie militaire où attendaient des veuves et orphelins de militaires tombés sur le front, le chef de l’Etat a fait parler son cœur, ce vendredi 16 juillet 2021.
Aux déplacés du Centre Mabilé, ce sont 26 bœufs, du riz, de l’huile, le prix de condiment (une enveloppe symbolique), plus 50 tonnes de céréales transformées qui ont été distribués. Peu après, à la place d’armes du 34è bataillon du génie militaire, 100 veuves de militaires ont reçu, chacune, un bélier. Egalement 100 tonnes de céréales y ont été distribuées. Les deux cérémonies présidées par la Conseillère spéciale du Président de la Transition en charges des questions de Santé et des Affaires sociales, le Colonel Assan Badiallo, ont enregistré la présence de plusieurs officiels et bénéficiaires.
« Ces dons sont destinés, en cette veille de tabaski, à sécher les larmes des déplacés et des veuves et orphelins de militaires tombés sur le champ de l’honneur», a affirmé le Colonel Assanba Badiallo. « Il est évident que nul ne peut enlever la douleur d’avoir perdu un proche, un parent ou un mari. Néanmoins, des gestes de compassion du genre peuvent bien soulager les peines des familles éplorées». Ils ne sont plus là pour eux, mais nous serons là pour eux, le Mali entier sera là pour eux », a déclaré le Colonel Assan Badiallo.
Les dons ainsi distribués concernent les déplacés des 8 sites de Bamako et environ, à savoir : les sites de Niamana, Senou,Faladiè garbal, Garantibougou, Dialakorobougou, Zantiguila et Kabala. La fête de Tabaski étant un moment de cohésion et de communion, les femmes fistuleuses ne sont pas restées en marge de la solidarité présidentielle.
Du côté des bénéficiaires, réjouissance et expression de gratitude étaient perceptibles sur les visages avec une profusion de bénédiction à l’endroit du Président Assimi Goïta, le généreux donateur.
Madame Tedy Barry, représentante des déplacés du Centre Mabilé s’est réjouie de ce don inespéré il y a quelques jours. Elle invite le chef de l’Etat à « poursuivre ces actions sociales et à ne pas oublier les démunis. » A la place d’armes du génie militaire, c’est l’émotion chez Mme Diallo Kadiatou Coulibaly, cette veuve bénéficiaire, dont le mari est tombé pour la patrie il y a à peine 40 jours. Elle ne parlera pas, ses larmes l’étouffent et lui montent aux yeux.
22 commentaires

Conseil extraordinaire des ministres : Les raisons et opportunités du retrait du Mali de la CEDEAO
Le Chef de l’État, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a présidé le lundi 29 janvier 2024, un Conseil extraordinaire des ministres dans la salle des banquets du palais de Koulouba. L’ordre du jour portait sur les raisons et les opportunités du retrait du Mali et des autres pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye DIOP, a souligné que le retrait des trois pays, le Mali, le Burkina Faso, et le Niger, de la CEDEAO était une décision nécessaire en raison de la menace que cette organisation représentait pour la souveraineté et les intérêts vitaux de ces nations. Il a indiqué que la CEDEAO avait été détournée de ses principes fondateurs et utilisée contre les institutions, les États, et les populations des pays membres. DIOP a ajouté que les Chefs d’État avaient pris cette décision dans l’intérêt de la survie des pays concernés, mettant en avant les trois principes énoncés par le Président de la Transition : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Il a aussi souligné la nécessité pour les pays de travailler dans leur intérêt, en dehors des influences extérieures néfastes. Pour sa part, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a expliqué les opportunités économiques que ce retrait offrait aux pays de l’Alliance des États du sahel. Il a mis en avant la possibilité de développer un marché intérieur fort, stimulant la croissance économique et assurant une autonomie politique et économique. M. SANOU a également souligné les avantages financiers, notamment en termes de balance commerciale et d’investissements directs étrangers, qui découleraient de cette décision. Il a insisté sur la flexibilité nouvellement acquise pour négocier avec d’autres pays et la capacité de protéger les entreprises locales. Le ministre de l’Economie et des Finance a ensuite rappelé que le Mali avait surmonté des défis par le passé et exprimé sa confiance dans la résilience et l’intelligence du pays pour prendre en main son destin. Les ministres ont souligné que cette décision de retrait de la CEDEAO ouvrait des perspectives considérables pour l’autonomie politique et économique des pays de l’AES, tout en soulignant la nécessité de travailler ensemble pour concrétiser les objectifs de refondation initiés par les plus hautes autorités.