Campagne de reboisement nationale : Le Président de la transition lance la 27ème édition.

Actualités

Le président de la Transition, Son Excellence Assimi GOITA a donné, ce jeudi 15 juillet 2021, dans la forêt classée de Koulouba, le coup d’envoi de la 27e édition de la campagne de reboisement.
« Celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutilement ». Persuadé de la place inestimable que jouent les arbres dans le bien-être de notre écosystème, le Président de la transition a montré la voie à suivre pour la sauvegarde de nos forêts. Armé d’une daba, le Chef de l’État a mis en terre dans la forêt classée de Koulouba, un jeune plant d’anacardium.
À travers le lancement de cette campagne de reboisement, le Colonel Assimi GOITA entend jouer sa partition dans la protection des ressources naturelles de notre pays. Lesquelles sont menacées par les effets cumulés de la démographie galopante, de la sécheresse et du changement climatique, etc., qui contribuent dangereusement à amplifier les problèmes de dégradation de nos ressources naturelles.
Appel au peuple malien
Le Président de la transition a donc souligné toute la nécessité de cette campagne de reboisement. « Le désert avance à grands pas. Nous devons nous mobiliser pour contrer le processus de désertification », a indiqué le Chef de l’État.
Plus de 500 mille hectares de forêt se dissipent chaque année dans notre pays. Sur les 32 millions d’hectares de forêts recensés en 2002, il ne nous reste que 17,4 millions, environ. Face à cette dégradation croissante, le Chef de l’État a aussi rappelé que « la sauvegarde et la restauration de l’environnement sont une affaire de tous ». C’est pourquoi il n’a pas manqué d’appel à l’endroit du peuple malien : « Je lance un appel à tous les Maliens de respecter le peu de forêts qu’il nous reste ».

Autres articles qui font l'actualité

Lancement des travaux de construction d’une centrale solaire à Tiakadougou-Dialakoro

Le samedi 1er juin 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, s’est rendu à Tiakadougou-Dialakoro, à quelques kilomètres de Selingué, pour lancer les travaux de construction de la troisième centrale solaire du Mali, fruit d’un partenariat gagnant-gagnant avec les Emirats Arabes Unis. Cet événement marquant s’inscrit dans les efforts continus des autorités de la Transition pour développer des solutions énergétiques durables. Le déplacement a été effectué en compagnie du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre d’État, du ministre de l’Énergie et de l’Eau, ainsi que de plusieurs autres membres du Gouvernement. La cérémonie a également vu la présence de présidents d’institutions, d’ambassadeurs, et d’autres partenaires et Gouverneurs du Mali. Cette nouvelle centrale solaire, après celles de Sanankoroba et de Safo, aura une capacité de 100 MW crête. Le maire de la commune de Tiakadougou, Karim KEÏTA, a exprimé sa gratitude envers le Président de la Transition pour les actions de développement initiées dans leur commune, marquant la première visite d’un chef d’État pour une activité de cette envergure. Les chefs de village ont également témoigné de leur soutien total au Président de la Transition et à ses initiatives. Le représentant de l’entreprise AMEA Power a exprimé sa joie et son honneur de participer à cette cérémonie, soulignant l’importance du projet pour le développement énergétique du Mali. Il a remercié le Président de la Transition pour son soutien et son engagement en faveur des énergies renouvelables. Il a également rappelé que ce projet, d’une capacité de 100 MW, réduira la dépendance aux énergies fossiles et créera des emplois locaux, stimulant ainsi l’économie. Mme Bintou CAMARA, ministre de l’Énergie et de l’Eau, a exprimé sa gratitude au Président de la Transition pour son engagement à résoudre la crise énergétique au Mali. Elle a salué l’accueil chaleureux de la population de Tiakadougou-Dialakoro et a détaillé les caractéristiques techniques de la centrale solaire, qui sera installée sur 120 hectares. Ce projet permettra d’augmenter l’offre d’énergie propre, de réduire les coûts de production et de créer environ 200 emplois par an. Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a souligné que l’étape de Tiakadougou-Dialakoro « marque la fin de la première série de construction de centrales solaires », totalisant 400 MW avec celles de Safo et de Sanankoroba. Il a indiqué que ces centrales permettront de sortir progressivement de la crise énergétique et de promouvoir le développement socio-économique du pays. Il a également salué les partenaires de coopération, notamment les Émirats arabes unis, et l’engagement du ministre CAMARA et du ministre de l’Économie et des Finances, Alhousséïni SANOU, avant de remercier le peuple malien pour son soutien constant à la Transition. Le lancement des travaux de la centrale solaire de Tiakadougou-Dialakoro représente une étape significative vers l’amélioration du mix énergétique du Mali et la promotion des énergies renouvelables. Ce projet reflète la vision du Président de la Transition pour un avenir énergétique durable, tout en renforçant les liens de coopération avec les partenaires internationaux. La cérémonie a été un moment de célébration et d’espoir, marquant l’engagement des autorités de la Transition à améliorer le bien-être des populations maliennes.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 08 DÉCEMBRE 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 08 décembre 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi instituant le Vérificateur Général Le Vérificateur Général a été institué, sous forme d’autorité administrative indépendante par la Loi n°2012-009 du 08 février 2012 pour renforcer la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. La mise en œuvre de ce dispositif a fortement contribué à promouvoir la bonne gouvernance. Cependant, à l’application, la loi instituant le Vérificateur Général a révélé des insuffisances liées, entre autres : – à l’absence d’évaluation des impacts de performance et de qualité des services et organismes publics, des programmes et projets de développement ; – à la réalisation des missions d’évaluation des politiques publiques à la demande du Président de la République, du Gouvernement ou du Parlement ; – au suivi de la mise en œuvre des recommandations des vérifications effectuées ; – à l’impossibilité pour le Vérificateur Général de s’informer des suites de dénonciation pour un meilleur suivi et une synergie avec les autorités judiciaires. Le projet de loi vise à corriger ces insuffisances. Son adoption permettra de mettre en place un dispositif institutionnel plus efficace pour promouvoir la bonne gestion des ressources publiques. b. un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par Ordonnances. Le présent projet de loi est initié en application des articles 74 de la Constitution et 13 de la Charte de la Transition. Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre par Ordonnances des mesures, qui sont normalement du domaine de la loi, durant la période comprise entre la clôture de la session ordinaire du Conseil national de Transition ouverte le 04 octobre 2021 et l’ouverture de la session ordinaire du mois d’avril 2022. Le projet de loi adopté habilite le Gouvernement à adopter des mesures nécessaires pour la réalisation de son programme dans les domaines ci-après : – la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ; – l’organisation de la production ; – les statuts du personnel ; – les traités et accords internationaux. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif au contrôle et à la surveillance des travaux de réhabilitation du tronçon Sandaré-Kayes du corridor Bamako-Dakar par le Nord. Le marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupement de Bureaux d’études SOCETEC/BETICO/GIC-SENEGAL, pour un montant toutes taxes comprises de un milliard 192 millions 167 mille 735 francs CFA et un délai d’exécution de 38 mois. L’adoption du projet de décret permettra d’assurer le suivi et le contrôle de l’exécution des travaux de réhabilitation qui contribueront à la modernisation du réseau routier et au désenclavement intérieur et extérieur du pays. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION – Gouverneur de la Région de Bandiagara : Monsieur Sidi Mohamed EL BECHIR, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral. – Gouverneur de la Région de Dioïla : Monsieur Abdallah FASKOYE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral. – Gouverneur de la Région de Sikasso : Monsieur Daniel DEMBELE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral. – Gouverneur du District de Bamako : Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Ambassadeur du Mali à Abu Dhabi : Monsieur Mamary CAMARA. – Ambassadeur du Mali au Caire : Monsieur Boubacar DIALLO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a réitéré son appel au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie. Bamako, le 08 décembre 2021 Le Secrétaire général du Gouvernement, Mahamadou DAGNO Officier de l’Ordre national

Lire »

Deuxième sommet Russie-Afrique : le Mali réaffirme son attachement à un monde multilatérale

Au deuxième sommet Russie-Afrique, à Saint-Pétersbourg, le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a pris la parole, ce vendredi 28 juillet 2023. Occasion de réaffirmer l’attachement du Mali à un monde multipolaire et son soutien à l’initiative des BRICS. Tout en remerciant l’ensemble des autorités et du peuple russes, le président de la Transition a salué la qualité de la coopération entre le Mali et la Fédération de Russie. Un partenariat historique fondé « sur une amitié de longue date, la sincérité, le respect mutuel ». En dépit des bouleversements intervenus, depuis 1960, date d’accession du Mali à son indépendance, les relations entre les deux pays « se sont densifiées et diversifiées avec des succès et des réalisations dans les domaines stratégiques comme les infrastructures, l’agriculture, la santé, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, la géologie et les mines ainsi que la défense et la sécurité », a déclaré le Chef de l’Etat. Lors de cette séance plénière dans le cadre du deuxième sommet Russie-Afrique, le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, a réaffirmé l’engagement et salué la résilience du peuple malien, qui soutient les autorités de la Transition malgré la situation géopolitique et la conjoncture mondiale. Il rassure ses pairs et de surcroit son homologue de la fédération de Russie que l’objectif des autorités maliennes « est de construire et consolider dans la durée, un partenariat stratégique gagnant-gagnant entre le Mali et la Fédération de Russie pour le bonheur » des deux peuples. Le Président GOITA a rappelé que la Russie est un partenaire traditionnel et fiable du Mali et qui l’a toujours accompagné « pour relever les défis cruciaux du moment tout en respectant notre souveraineté ». Il a profité pour réitérer sa salutation au Président POUTINE pour la fiabilité du partenariat militaire qui lie les deux pays dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité du Mali. Le Président de la Transition a également réitéré sa profonde gratitude pour l’appui du Gouvernement russe, pour l’accompagnement du Mali connaitre dans la lutte acharnée qu’il mène contre le terrorisme. La coopération entre la Russie et le Mali ne se résume pas qu’aux questions de défense et de sécurité, selon le Chef de l’État. Cette coopération embrasse aussi « les domaines du renforcement des capacités en ressources humaines par l’augmentation des bourses d’études dans tous les secteurs stratégiques ainsi qu’aux relations économiques et commerciales ». Selon ses précisions, le forum économique et humanitaire, qui a eu lieu le 27 juillet, « est une opportunité pour accroître les relations économiques au plan bilatéral ». Le chef de l’État n’a pas manqué d’indiquer la spécificité du partenariat Russo-malien, en ce qui concerne surtout l’attachement des deux pays à des principes et expériences historiques de justice. « Profondément enracinés dans nos traditions sociales communes à de nombreux pays africains, les Maliens sont fiers de cette appartenance au continent africain, riche de sa diversité et baigné de traditions séculaires d’égalité, d’équité, du respect de chaque société et des droits humains fondamentaux », a-t-il affirmé. Le Chef de l’Etat a également évoqué la situation générale du Sahel et du Mali en particulier. Selon lui, ces régions sont confrontées à une crise multidimensionnelle. Il saisit donc l’occasion pour remercier « tous nos amis et partenaires qui continuent d’exprimer leur solidarité et leur soutien aux pays du Sahel en vue de renforcer la résilience de nos populations face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle cyclique ». Tout en saluant le leadership de son homologue russe dans la conclusion de l’accord international sur l’exportation des céréales, le Président GOITA a appelé les autres parties prenantes à « lever les entraves liées aux exportations de céréales à destination du continent africain ». Quant au différend qui oppose la Russie à l’Ukraine, « le Mali invite les médiations internationales à plus d’ouverture et de pragmatisme en vue de poursuivre et renforcer les efforts pour un règlement pacifique de la crise ». Le Chef de l’Etat a précisé dans son allocution que le Mali, en tant que membre des Nations Unies, « reste attaché à la coopération internationale, au multilatéralisme et à un ordre international fondé sur des règles justes et équitables ». Il réaffirme le soutien du Mali à l’initiative de la Russie appelant à un nouveau consensus pour défendre les buts et principes de la Charte des Nations unies. « La multiplication des crises et des conflits en dépit de l’implication de la communauté internationale plaide pour une nouvelle architecture de la sécurité internationale qui passera forcement par une réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU », a expliqué le Président de la Transition. Cette réforme devrait, ine fine, permettre aux Nations Unies de s’adapter aux réalités d’un monde multipolaire. « L’instrumentalisation et la politisation de la question des Droits de l’homme doivent cesser, de même que le système de deux poids, deux mesures », a-t-il exhorté. Selon ses précisions, le Sommet de Saint Pétersbourg donne l’opportunité de tracer ensemble les contours d’un espace commun de prospérité, de stabilité et de sécurité. « Il reste entendu que ce cadre rénové sera élaboré sur la base des principes de respect mutuel, des relations d’égal à égal et des intérêts partagés au bénéfice de nos populations », a-t-il indiqué. Selon les précisions du Chef de l’Etat, « dans un monde marqué par de nombreux défis complexes, la tenue de ce Sommet a été accueillie avec enthousiasme en Afrique ». Le Président GOITA soutient l’initiative des BRICS, dont le rôle doit s’amplifier au profit du continent africain. Selon ses explications, « […] Les BRICS constituent un réel espoir de soustraire nos pays d’un ordre international fondé sur la domination et la marginalisation. C’est pourquoi le Mali soutient des initiatives telles que créer une banque de développement pour le financement des infrastructures ou encore, offrir de nouveaux mécanismes et moyens de paiement internationaux ». Cette deuxième session du sommet Russie-Afrique aura été bien rempli pour le président

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :