Transition au Mali : Le Médiateur de la CEDEAO exprime sa satisfaction

Actualités

Le Président Bah N’DAW a reçu en audience, ce mercredi 12 mai, Monsieur Goodluck JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO pour le Mali, non moins ancien Président de la République fédérale du Nigeria.
L’Emissaire de la CEDEAO effectue ainsi, depuis dimanche dernier, comme le prévoient ses attributions une mission de supervision du processus de la Transition au Mali.
Il a exprimé sa grande satisfaction quant à l’évolution de la situation socio politique du pays. Les questions clés dont la sécurité et le processus électoral ont été largement évoquées au cours de l’audience et le Médiateur se félicite du dialogue social amorcé par le Gouvernement avec l’ensemble des acteurs sociaux et politiques.
La question de la mise en place de l’organe unique de gestion des élections n’a pas été définitivement tranchée, c’est pourquoi M. JONATHAN souhaite plus de dialogues et de concertations entre Maliens.
Le Chef de l’Etat a, pour sa part, salué la constance du Médiateur et trouve que l’action de celui-ci en faveur de la Transition est un bon baromètre pour une sortie de crise heureuse.

Autres articles qui font l'actualité

Gouvernance : Remise du rapport annuel du Médiateur de la République

Le Médiateur de la République, Mme SANOGO Aminata MALLE a remis, ce lundi 14 aout 2023, son rapport annuel au Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État. Un rapport qui montre une nette augmentation du nombre d’usagers de cette Autorité indépendante. Créé selon la loi N°97-022 du 14 mars 1997, modifiée par la loi N°2012-010 du 8 février 2012, le Médiateur de la République, en tant qu’Autorité indépendante, a pour obligation de présenter chaque année au Président de la République son rapport annuel. Ce lundi 14 aout 2023, Mme SANOGO Aminata MALLE a honoré à cette tradition désormais ancrée dans la démocratie malienne. « Ce rapport expose singulièrement le nombre, la nature, et la diversité des réclamations dont le Médiateur de la République a été saisi par les usagers des services publics de notre pays », a expliqué Mme le Médiateur de la République. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022, les services du Médiateur de la République ont enregistré 268 dossiers de réclamation. Dans le cadre de l’Espace d’interpellation démocratique (E.I.D), 334 dossiers ont été réceptionnés à la date du 30 septembre 2022, a indiqué Mme le Médiateur. Ce rapport contient également les interpellations adressées au gouvernement dans le cadre de l’Espace d’interpellation démocratique qui se tient chaque année, le 10 décembre, en commémoration à la Déclaration universelle des droits de l’homme. Un espace qui imprime à « notre Peuple, une culture démocratique nationale et impulse de façon significative, la politique de promotion et de protection des droits et libertés des citoyens », a expliqué le Président GOITA. Le rapport 2022 du Médiateur de la République s’articule autour de quatre parties essentielles : la gestion des réclamations et des demandes d’interpellations, les autres activités du Médiateur de la République, le rôle de la médiation internationale et le renforcement des capacités des collaborateurs du Médiateur. Enfin, les commentaires et les recommandations du Médiateur de la République. Le Médiateur de la République formule non seulement des commentaires sur certains dysfonctionnements, mais aussi fait des propositions et des suggestions. Au cours de l’année écoulée, le Médiateur a formulé des commentaires sur trois problématiques majeures : l’inexécution des décisions de justice, la problématique du paiement des salaires et des cotisations sociales, la moralisation des procédures de passation et d’exécution des marchés publics. Durant la période en revue, le Médiateur a émis 4 recommandations : la gestion de la carrière des agents des collectivités territoriales et la gouvernance locale, la bonne distribution de la justice et la bonne gouvernance, les difficultés liées à l’exécution des contrats et marchés publics, la protection sociale. Le Président de la Transition a souligné l’importance de cette cérémonie dans le cadre de la refondation de l’État. « Les analyses du présent Rapport révèlent les dysfonctionnements de notre Administration dans la gestion quotidienne et sonnent l’alerte, afin d’en corriger les insuffisances et les dérives », a expliqué le Chef de l’État. Le Président de la Transition a rassuré que les observations et les recommandations pertinentes énoncées « dans le présent Rapport seront prises en charge, notamment dans le maillage de l’action gouvernementale et en donnant une grande importance au contrôle plus accru tant au niveau des structures que des personnes ». Selon ses précisions, les réformes politiques et institutionnelles envisagées dans la Constitution, promulguée le 22 juillet 2023, permettront « d’améliorer la gouvernance dans le service public pour répondre au Mali Kura de nos vœux ». En tant que protecteur et défenseur du citoyen, le Médiateur de la République est un maillon essentiel de la « consolidation de l’État de droit et de la promotion de la bonne gouvernance, indispensables à la préservation de la paix sociale

Lire »

Bilan positif des États généraux de la jeunesse : le Président GOÏTA confiant en l’élan de la jeunesse malienne  

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a marqué de sa présence la cérémonie de clôture des États généraux de la jeunesse, le vendredi 22 décembre 2023, placée sous le thème : « Bâtissons notre avenir, bâtissons le Mali nouveau ». Accompagné du Président du Conseil national de Transition (CNT), du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, et du Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, le Chef de l’État a présidé cette rencontre de grande envergure, honorée par la présence de l’ensemble des membres du Gouvernement et des diplomates accrédités auprès de la République du Mali. La participation massive des délégués des jeunes, venus de toutes les régions et de la diaspora, a ajouté une dimension particulière à cette cérémonie de clôture, témoignant de l’engagement profond de la jeunesse malienne. Au total, près de 600 communes, 19 régions plus le District de Bamako et 13 pays. ont activement contribué aux États généraux de la jeunesse, un évènement inclusif regroupant toutes les couches sociales, corporations de travail, représentants de partis politiques et de syndicats. Au terme de ces échanges fructueux, 256 résolutions ont été validées, apportant des contributions significatives sur les six thématiques définies. La cérémonie a également été marquée par la présentation de l’Hymne de la jeunesse, une œuvre empreinte de fierté nationale,  écrite par Mathieu DEMBÉLÉ, originaire de Yangasso dans la région de San. Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdoul Kassim Ibrahim FOMBA, a souligné l’ampleur de la participation, avec la contribution de 31 pays aux États généraux de la jeunesse. Cette démonstration de solidarité et d’engagement confirme la vision du Président de la Transition, qui aspire à faire de la jeunesse une force motrice pour la refondation et le développement. Dans son discours, le Chef de l’État a rappelé avec conviction son engagement envers la jeunesse malienne, soulignant que son échec serait celui de toute la jeunesse du pays. Mettant en lumière l’importance démographique de la jeunesse, représentant plus de 70 % de la population, le Président a affirmé la nécessité de placer la jeunesse au cœur de toutes les politiques de développement. Le Président GOÏTA a souligné l’importance des États généraux de la jeunesse dans la mise à jour des préoccupations initiales datant de 1993, afin de répondre aux évolutions socio-économiques et aux nouveaux défis auxquels la jeunesse malienne est confrontée. Il a rappelé les efforts entrepris par les autorités pour relever ces défis, reconnaissant les changements positifs dans la mentalité de la jeunesse malienne malgré les obstacles tels que la drogue et l’insécurité. Le discours du Chef de l’État a mis en lumière la responsabilité et le rôle central confiés à la jeunesse dans la construction d’un Mali nouveau. Les réformes politiques et institutionnelles en cours reflètent cet engagement à responsabiliser la jeunesse face aux défis nationaux. Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA a réaffirmé son engagement à mettre en œuvre les conclusions et recommandations des États généraux de la jeunesse, insistant sur le rôle essentiel des jeunes dans la construction citoyenne. Il a appelé à une plus grande participation des jeunes dans les processus politiques, l’accès à l’éducation pour tous, la promotion de l’employabilité, le soutien à l’entrepreneuriat, la gestion des mouvements migratoires, et la création d’opportunités dans les domaines artistiques, culturels et sportifs. La jeunesse malienne, représentée dans sa diversité culturelle et ethnique, a démontré son engagement patriotique lors de ces États généraux, une réponse concrète aux défis multidimensionnels auxquels elle est confrontée depuis la crise de 2012. La cérémonie s’est conclue par la remise des conclusions et recommandations des États généraux de la jeunesse au Président de la Transition, servant ainsi de feuille de route pour l’avenir. Le discours vibrant du Chef de l’État a réaffirmé son engagement envers la jeunesse malienne et son optimisme quant à la capacité de celle-ci à jouer un rôle crucial dans la refondation du Mali.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 03 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 03 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret fixant les conditions et les modalités d’application de la Loi n°2023-040 du 29 août 2023 portant Code minier en République du Mali ; b. un projet de décret fixant les modalités d’application de la Loi n°2023-041 du 29 août 2023 relative au contenu local dans le secteur minier ; c. un projet de décret portant approbation de la Convention d’établissement-type pour la phase de recherche ; d. un projet de décret portant approbation de la Convention d’établissement-type pour la phase d’exploitation. L’audit des mines d’or en exploitation, commandité en exécution des recommandations des Assises nationales de la refondation, a permis de déceler certaines insuffisances, notamment d’ordre législatif et institutionnel. Dans le cadre de la prise en charge de ces insuffisances, le Gouvernement a entamé la réforme du cadre législatif et réglementaire du secteur minier qui s’est traduite par la relecture du Code minier et l’adoption d’une loi relative au contenu local dans le secteur minier. Cette réforme vise, entre autres, le renforcement de la sous-traitance nationale, la valorisation de la chaine de valeur et la promotion de l’entrepreneuriat national, la création de richesse en rentabilisant les retombées de l’activité minière et l’impulsion du développement durable à travers la protection de l’environnement et des actions de développement à l’endroit des communautés riveraines. Le nouveau Code minier adopté a apporté des innovations majeures et la loi sur le contenu local permettra de renforcer l’intégration des nationaux dans la chaine de valeur de l’activité minière. L’application de ces nouveaux textes nécessite l’adoption des mesures réglementaires en vue de préciser et de détailler certaines de leurs dispositions. Les présents projets de décrets sont adoptés dans ce cadre. Le décret d’application du Code minier apporte des précisions, notamment sur : – les dispositions relatives à la demande, à la détention, au transfert, à l’annulation ou au retrait des titres miniers et autorisations ; – la détermination et le mode de calcul des redevances additionnelles ou Taxe Ad Valorem ; – les modes de calcul et de perception des dividendes et de la Taxe Ad Valorem en nature ; – les droits et taxes dus lors du renouvellement ou de la cession du titre minier ou de l’autorisation et la signature des Conventions ; – les taux de la redevance de surproduction et des redevances superficiaires ; – le développement communautaire ; – les obligations environnementales et de protection des personnes ; – les obligations des opérateurs en matière de fermeture et de réhabilitation des sites miniers ; – la surveillance administrative et la police des mines. Le décret d’application de la loi relative au contenu local dans le secteur minier précise, entre autres, les obligations liées au contenu local relatives à l’approvisionnement, à l’emploi et la formation 3 professionnelle, à la promotion et l’utilisation des biens et services locaux, le transfert de technologie,de compétence et de développement. Conformément aux dispositions du Code minier et de son décret d’application, les conventions d’établissement pour la phase de recherche et la phase d’exploitation précisent les conditions de réalisation de l’activité minière sur le territoire national. Ces conventions traitent, notamment : – des obligations de garantie ; – des dispositions fiscales, douanières, économiques et financières ; – du règlement des différends ; – de la résiliation. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Education nationale a informé le Conseil des Ministres de l’organisation et du déroulement des examens de fin d’année 2024. Les examens de fin d’année 2024 pour les différents niveaux ont été organisés conformément aux dispositions de la décision fixant le calendrier de l’année scolaire 2023-2024. Les examens se sont déroulés sans incidents majeurs sur l’ensemble du territoire national et à Bassikounou, en République islamique de Mauritanie, pour les candidats réfugiés dans ce pays. 2. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de l’organisation d’une cérémonie de reconnaissance des sportifs médaillés aux compétitions internationales de la saison 2023- 2024. Cette cérémonie vise à présenter au peuple fier du Mali des sportifs d’élite et de haut niveau qui évoluent parfois dans l’anonymat. De par leurs parcours élogieux et honorables, ces sportifs, souvent avec peu de moyens, arrivent à décrocher des médailles dans les différentes compétitions auxquelles ils participent. La cérémonie de reconnaissance des sportifs médaillés couplée à la remise des médailles du mérite sportif 2023 est prévue le 05 juillet 2024, au Palais des Sports Salamatou MAIGA. 3. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres : a. de la tenue de la réunion de concertation entre le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel et les Directeurs généraux des Systèmes nationaux de Recherche agricole. Cette réunion de concertation a pour but, d’une part, de renforcer la coopération scientifique et technique entre l’Institut du Sahel et les Systèmes nationaux de Recherche agricole et d’autre part, de relever ensemble les défis en matière de recherche agricole et de sécurité alimentaire dans le sahel et en Afrique de l’Ouest. Placée sous le thème « Nouveaux enjeux et défis de la Recherche au Sahel et en Afrique de l’Ouest : quelle vision stratégique et prospective ? », la présente réunion qui se tiendra du 9 au 11 juillet 2024 à Bamako, se propose de renouer avec une tradition de concertation régulière, instaurée entre l’Institut du Sahel et les Systèmes nationaux de Recherche agricole. 4 b. de la tenue des formations des agents du Recensement général agricole. Les formations des

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :