Un marcheur pour la Paix et la Réconciliation reçu à Koulouba

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Au bout de la longue marche qui l’a fait parcourir la distance Abidjan-Bamako en 46 jours, le marathonnier Modibo DIARRA a été reçu au cheick-point d’entrée du Palais présidentiel à Koulouba, ce jeudi 18 mars 2021. Pour l’accueillir, M. Mamadou COULIBALY, Secrétaire Général Adjoint de la Présidence et M. Ismaël SACKO, Conseiller spécial du Président de la Transition.

Modibo DIARRA, accompagné de sympathisants de la ville de Bamako a remis aux représentants du Président de la Transition une lettre contenant un message de Paix. « Nous avons tous besoin de la Paix au Mali et dans le monde. Chacun doit apporter sa pierre à la consolidation de la Paix et de l’Unité. Ce pays n’a pas besoin de troubles, crise encore moins de violences », a indiqué le porte-parole du marcheur.

Et d’ajouter : « Nous savons combien la tâche est ardue pour nos dirigeants. Tous les projecteurs sont braqués sur le Mali. Cette marche revêt pour nous une grande importance. Allez dire au Président que son geste est plein de symbole. Transmettez-lui nos sincères remerciements pour la considération. Nous le félicitons pour tout ce qu’il fait déjà pour le Mali, au nom du Mali et nous ne savions pas qu’il allait accepter de nous recevoir malgré son agenda que nous savons très chargé ».

Modibo DIARRA n’a pas voilé son enthousiasme pour la Paix au Mali : « Je veux la Paix chez moi, je veux la réconciliation nationale et la cohésion sociale au Mali. Voilà pourquoi j’ai quitté Abidjan pour Bamako. Depuis ma tendre enfance, j’ai porté le Mali dans mon cœur ».

Au nom du Président de la Transition, Ismaël SACKO accompagné par le Secrétaire général Adjoint de la Présidence, a exprimé ses sentiments : « Le Chef de l’Etat a bien voulu instruire au Secrétaire général Adjoint et moi-même d’accueillir notre compatriote et frère Modibo DIARRA qui a volontairement initié un marathon aussi long, de la Côte d’ivoire au Mali. Le Président lui adresse toutes ses félicitations et nous inscrivons cette dynamique, cet acte patriotique dans un élan à la fois de solidarité mais aussi de civisme et de don de soi. C’est un exemple que Monsieur DIARRA donne à l’ensemble de la jeunesse malienne pour que tous, à l’unisson nous puissions recoudre le tissu social au Mali. Il a inscrit cette marche dans le sens de la Paix et de la Réconciliation parce qu’il a constaté que les fils et les filles de son pays n’arrivaient plus à se retrouver. Son message sera entendu par l’ensemble des Maliens pour relever ensemble le défi de l’Unité, de la Paix et de la Cohésion ».

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Communiqué de presse relatif à la visite de travail du Chef de l’État en Mauritanie

A l’invitation de SEM Mohamed Ould GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie, le Président de la Transition Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW effectuera une visite de travail à Nouakchott dans la journée de demain 11 février 2021.Cette visite entre dans le cadre de la préparation de la 7ème Conférence ordinaire des Chefs d’Etat du G5 Sahel qui se tiendra à Ndjamena au Tchad du 14 au 16 février prochain.                                                                                    Bamako, le 10 février 2021. La Cellule de Communication et de Relations publiques

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Commémoration du 26 mars – 30ème anniversaire de la Journée des Martyrs – Allocution du Président de la Transition, Chef de l’Etat SEM Bah N’DAW

C’est un devoir pour moi, en ce 26 Mars 2021, qui marque le 30ème anniversaire de l’avènement de notre pays à la démocratie, de rendre hommage à tous ceux qui ont payé de leur vie ; pour qu’aujourd’hui soit. Chacune et chacun, nous nous devons de commémorer à sa juste valeur et nous montrer digne du sacrifice ultime de tous ceux qui nous ont quitté en mars 1991, nos martyrs. Au-delà de la célébration classique de la journée, c’est l’occasion pour nous de faire le bilan, une rétrospection de soi, une projection pour un Mali meilleur. Un Mali meilleur qui prospèrera dans un Etat de droit dont les principes fondamentaux consolident la Démocratie. Une démocratie chèrement payée certes, mais une démocratie dont il faut user à bon escient. Nous avons des valeurs ancestrales, qui ont magnifié et qui continuent de magnifier notre chère Patrie, à nous de valoriser davantage ces valeurs par nos comportements. Ce qui est acquis doit le rester et ce qui ne l’est pas doit l’être. C’est pourquoi j’en appelle à l’Union sacrée autour de l’essentiel, la recherche de la Paix et de la Stabilité, et autour de nos Forces de Défense et de Sécurité, nos FAMAs, qui se battent vaillamment au quotidien, dans un contexte très difficile. Un contexte difficile sur le terrain, et dans la vie de tous les jours surtout avec malheureusement la recrudescence des cas positifs à la COVID19. Je ne cesserai pas de le rappeler à toutes les occasions, il est impératif de respecter scrupuleusement les mesures barrières pour contrer la pandémie. Je vous remercie !  

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes

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