Promotion aux grades de Général de Corps d’Armée et de division : les récipiendaires reçoivent leurs attributs des mains du Président de la Transition

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Le mardi 22 octobre 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef Suprême des Armées, a procédé à la remise du galon de Modibo KONÉ, Directeur de l’Agence Nationale de la Sécurité d’État (ANSE), promu Général de Corps d’Armée à titre exceptionnel. Cette cérémonie s’est déroulée à la suite de la grande cérémonie de remise des attributs des Généraux, tenue le lundi 21 octobre au palais de Koulouba, à laquelle le désormais Général de Corps d’Armée Modibo KONÉ n’avait pu assister en raison de ses obligations professionnelles.

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Tournée sous-régionale de SEM Bah N’DAW : Rencontre avec la communauté malienne établie en Guinée

Avant de quitter Conakry, le Chef de l’Etat SEM Bah N’DAW a rencontré la communauté malienne établie en Guinée. C’est une tradition bien établie que le Président N’DAW a respectée une fois de plus, en rencontrant ses compatriotes de la Guinée pour échanger en toute fraternité sur les sujets marquant l’actualité nationale. Actualité oblige, la pandémie de la Covid-19 et les tensions sociales ont été largement évoquées au cours de cette rencontre, sans oublier les préoccupations majeures des maliens établis en Guinée. L’Ambassadeur du Mali en Guinée SEM Modibo TRAORE a félicité le Chef de l’Etat pour sa nomination à la tête de l’État avant de se rejouir de l’entente et de la cohésion qui existent en ce moment entre les maliens établis en Guinée. Pour preuve, il y avait toujours deux associations représentant les maliens de Guinée. Aujourd’hui, il n’y a qu’une seule qui oeuvre au bien-être de la diaspora. Toutes choses saluées par le Chef de l’Etat. Intervevant en Bamanakan, le Président de la Transition a remercié ses compatriotes pour leur présence et les a félicités pour l’adoption des gestes barrières anti Covid-19. SEM Bah N’DAW est revenu sur la situation qui prévaut au Mali, à savoir les grèves enclenchées et les propos tenus à Abidjan qui ne visaient qu’à expliquer le contexte et le moment mal choisis pour exiger des doléances que ne saurait combler une Transition de 18 mois, au vu des missions principales qui lui sont assignées et de la situation sanitaire dégradante au Mali. En aucun moment, il n’a été question de l’illégalité de l’action. Le Président de la Transition, lors de son investiture, au cours de laquelle il a tenu un discours engagé et rassembleur, est toujours resté constant dans ses prises de décisions. Seul l’intérêt supérieur de la Nation prévaut. Le Chef de l’Etat a expliqué les efforts déployés par le Gouvernement et les partenaires techniques et financiers pour combler les insuffisances et relever les défis. Des efforts souvent mis à mal par les grèves à répétition, qui sont, certes légitimes, mais inopportunes. Pour Bah N’DAW, l’heure est au rassemblement autour du Mali et il ne ménagera aucun effort pour réussir sa mission. Mais, pour ce faire, il a besoin du soutien de toutes et de tous.   

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 09 FÉVRIER 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 09 février 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction générale des Transports. Créée par la Loi n°05-009/P-RM du 09 mars 2005, la Direction nationale des Transports terrestres, maritimes et fluviaux a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de transports routier, ferroviaire, maritime et fluvial et d’assurer la coordination et le contrôle des structures qui concourent à la mise en œuvre de ladite politique. La Direction nationale des Transports terrestres, maritimes et fluviaux connait des dysfonctionnements dus principalement à : – la concentration au plan national des activités de production et de délivrance des permis de conduire, des certificats d’immatriculation et des autorisations de transport ; – la prédominance de l’activité de production informatisée des documents de transport sur la conservation, la sécurisation et l’archivage des documents ; – la non prise en compte dans les attributions des Divisions des questions de communication et d’information ; – la relégation au second rang des transports ferroviaire, fluvial et rural ; – la non prise en compte du maillon urbain dans le respect de la règlementation de l’accès à la profession et dans la régulation du trafic urbain. Les projets de texte adoptés érigent la Direction nationale des Transports terrestres, maritimes et fluviaux en Direction générale des Transports dans la perspective d’améliorer l’efficacité du service et d’accroitre sa fonctionnalité. 2. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°02-050 du 22 juillet 2002 portant loi hospitalière ; b. des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence nationale d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé. L’Agence nationale d’Evaluation des Hôpitaux créée par la Loi n°02-050 du 22 juillet 2002 portant loi hospitalière a pour mission de veiller à la réalisation effective du service public hospitalier. L’Agence, suite aux activités d’évaluation menées, a élaboré et disséminé des référentiels dont la mise en œuvre a contribué, notamment à améliorer l’hygiène hospitalière, l’accueil, la prise en charge des urgences, la maintenance des équipements et la gestion des médicaments. En dépit de ces acquis, l’Agence est confrontée dans son fonctionnement à des contraintes liées entre autres à la non prise en compte de tous les établissements de santé, à l’absence de la démarche qualité dans les établissements de santé et à l’inexistence de processus d’accréditation des établissements de santé. Les présents projets de texte sont initiés pour surmonter ces contraintes. Ils créent à la place de l’Agence nationale d’Evaluation des Hôpitaux, l’Agence nationale d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé avec pour mission d’assurer l’évaluation et l’accréditation desdits établissements. Les projets de texte adoptés permettront de renforcer les capacités d’intervention de l’Agence et d’améliorer la qualité de l’offre des services de soins de santé aux populations. 3. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet décret portant affectation au Ministère du Développement rural, des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°4164 du District de Bamako, n°50866 et n°50867 du Cercle de Kati et n°335 du Cercle de Dioïla. Les parcelles de terrain, objet des titres fonciers : – n°4164 de Bamako, d’une superficie de 07 hectares 93 ares 42 centiares, sise à Djicoroni-Para en Commune IV du District de Bamako ; – n°50866 et n°50867 du Cercle de Kati, de superficies respectives de 26 hectares 55 ares 22 centiares et de 21 hectares 21 ares 90 centiares, sise à Samanko, Cercle de Kati ; – n°335 du Cercle de Dioïla, d’une superficie de 44 hectares 40 ares 77 centiares sise à Dien, Cercle de Dioïla, Commune rurale de Guegneka sont destinées à satisfaire les besoins de recherche de l’Institut d’Economie rurale. L’affectation de ces parcelles, qui abritent déjà les structures de recherche de l’Institut, permettra de les sécuriser contre les menaces d’agression qui pèsent sur les différents sites. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Directeur du Service Social des Armées : Colonel-major Bréhima SAMAKE. – Directeur Adjoint des Ecoles Militaires : Colonel Seydou SOGOBA. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Coordinateur de la Cellule d’Appui à la Reforme des Finances Publiques : Monsieur Seydou DJIMDE, Inspecteur des Services Economiques. – Chef de la Cellule de Contrôle et de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés : Monsieur Chiaka KANTE, Inspecteur des Services Economiques. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL – Inspecteurs à l’Inspection de la Santé : Monsieur Koniba DIARRA, Inspecteur des Services Economiques ; Monsieur Bagna Mahamoudou DJITEYE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT, DES DOMAINES, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION – Conseiller technique : Monsieur Birama TANGARA, Planificateur. – Inspecteurs à l’Inspection des Domaines et des Affaires Foncières : Monsieur Almaïmoune AG ALMOUSTAPHA, Ingénieur des Constructions civiles ; Madame MAIGA Adiaratou THIAM, Ingénieur des Constructions Civiles ; Madame Takariba KOUYATE, Inspecteur des Finances. – Directeur national de l’Aménagement du Territoire : Monsieur Ousmane DIALLO, Professeur Principal de l’Enseignement secondaire. – Directeur national de la Population : Monsieur Sékou Amadou TRAORE, Enseignant-Chercheur. – Directeur national de l’Observatoire des Villes

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Coopération : Le Mali et le Niger renforcent leurs partenariats dans le secteur de l’énergie

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé une audience, ce mardi 16 avril 2024 à Koulouba, à une délégation de la République du Niger, conduite par M. Mahaman Moustapha BARKE, Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie. L’objet de cette rencontre était la finalisation d’un accord de partenariat visant la vente de 150 millions de litres de gasoil au Mali. À l’issue de l’audience, le Ministre nigérien du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, M. Mahaman Moustapha BARKE, a exprimé sa gratitude envers les autorités de la Transition pour leur engagement en faveur du développement du Mali et de la sous-région, à travers l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a également souligné que lors de cette rencontre, le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA a exprimé sa reconnaissance envers son homologue nigérien, le Général Abdourahamane TIANI, pour l’envoi d’une délégation de haut niveau au Mali en vue de la signature de cet accord de partenariat. Le Président GOÏTA a par ailleurs encouragé les Ministres de l’Énergie des deux pays à travailler de concert pour renforcer l’intégration et a appelé à une plus grande cohésion communautaire. Le Ministre BARKE a précisé que ces carburants seront destinés à la société Énergie du Mali (EDM-SA) pour alimenter les différentes centrales électriques du pays. « Le Mali est un pays frère et ami. L’année écoulée, il y a eu une première phase portant sur 22 millions de litres. Nous avons d’abord fait le point de la situation de ce contrat notamment sur les difficultés dans son exécution et comment les éviter maintenant », a indiqué le ministre BARKE. « Nous travaillons ensemble pour faciliter l’acheminement de ces 150 millions de litres de gasoil au Mali dans les meilleures conditions et dans les plus brefs délais », a-t-il promis. Cette entente marque une étape importante dans le renforcement des relations énergétiques entre le Mali et le Niger, témoignant ainsi de la volonté des deux nations de coopérer étroitement pour le bien-être de leurs populations respectives.

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