Ouverture de la 7ème Conférence des Chefs d’État du G5 Sahel à N’Djamena

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Le Sommet du G5 Sahel comptant pour sa 7ème session ordinaire a débuté, ce lundi 15 février 2021 à N’Djamena dans la capitale tchadienne. C’était en présence des Chefs d’Etat du Mali, du Niger, de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Ghana.

Placée sous la haute présidence du Président Maréchal, Son Excellence Monsieur Idriss Deby ITNO, la cérémonie d’ouverture a mobilisé les personnalités au niveau régional, sous régional et International à savoir des représentants d’organisations gouvernementales, non gouvernementales, les acteurs impliqués dans la gestion de la lutte contre le terrorisme, le crime transfrontalier au Sahel, le développement social, économique et culturel des pays membres du G5 Sahel. Outre les Chefs d’Etat des pays membres du G5 Sahel, plusieurs autres membres de Gouvernements y ont signifié leur présence.

Par ailleurs, il faut également signaler la présence du Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki MAHAMAT, des Présidents et Directeurs des grandes institutions à savoir : l’Organisation des Nations Unies (ONU), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Ligue arabe, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Premier ministre marocain, Saa-eddine EL OUTHMANI, le Ministre des Affaires Étrangères des Émirats Arabes Unis, Son Altesse Sheikh Shakhbout Bin EL NAHYAN.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours d’ouverture du Maréchal, Son Excellence Monsieur Idriss Deby ITNO, Président de la République du Tchad, pays hôte du Sommet, suivi de plusieurs autres interventions notamment, celles du Ministre Ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, représentant le Président de la Côte d’Ivoire, non moins, Secrétaire général de l’Union Africaine, de Son Altesse Sheikh Shakhbout Bin EL NAHYAN, Ministre d’État des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis, de Madame Louise MUSHIKIWABO, Secrétaire générale de l’OIF, de Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO du Ghana et du Président en exercice sortant du G5 Sahel, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheick El GHAZOUANI, Chef de l’État mauritanien qui a mis à profit cette session pour saluer le soutien de ses homologues durant son mandat.

Le Ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité a indiqué être venu au nom du President, Son Excellence Alassane OUATTARA apporter le soutien du peuple ivoirien aux efforts inlassables déployés par ses pairs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en vue de rétablir la paix et la stabilité dans le Sahel.

Le Ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis a manifesté la volonté de son pays à renforcer davantage la coopération autour des attentes du G5 Sahel et d’appuyer le Mali dans le cadre de la Transition et de la Sécurité.

Au Secrétaire général de l’OIF d’exprimer la disponibilité de son organisation à soutenir et accompagner le G5 Sahel au plan du développement tout comme le Mali dans le processus de Transition en particulier l’organisation et la tenue des élections.

Le Maréchal Président, Idriss Déby ITNO a saisi l’occasion pour remercier son homologue mauritanien des acquis qu’ il sagira de consolider et capitaliser au plan de la Force conjointe et de renforcer les axes de développement à travers un partenariat soutenu.

Un huis clos des Chefs d’État suivi d’un dîner a mis fin à la première journée consacrée à la cérémonie d’ouverture de la Conférence des Chefs d’État du G5 Sahel.

  

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 16 JUIN 2023 CM N°2023-25/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 16 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte régissant la circulation routière. Les textes législatifs et réglementaires constituant le code de la route comprennent la Loi n°99- 004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes ont révélé des insuffisances parmi lesquelles on peut citer, notamment : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à l’examen du permis de conduire, dû à l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de règlementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, en ce qui concerne les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – la non prise en compte dans la règlementation sur le port du casque des passagers des motocyclettes, des conducteurs et passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs ainsi que des cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière et à l’organisation du système de formation à l’obtention du permis de conduire dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – l’absence des dispositifs de signalisation des véhicules à traction animale en stationnement et d’un centre de transformation des véhicules. Les projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances constatées et à renforcer la sécurité individuelle et collective sur les routes à travers, notamment : – l’introduction des sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun ; – l’interdiction expresse du transport mixte ; – l’instauration du permis de conduire de la catégorie B1 pour les tricycles et quadricycles affectés au transport public ; – l’extension de la catégorie C aux appareils de levage et de manutention, comme il est prévu pour les engins de travaux publics, les tracteurs agricoles et les machines agricoles automotrices ; – le classement des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – l’instauration de la formation préalable obligatoire des candidats à l’examen du permis de conduire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’institution d’une formation complémentaire pour les conducteurs professionnels ; – la déconcentration de la Commission technique spéciale de retrait du permis et de l’autorisation de conduire au niveau des régions ; – la règlementation du temps de conduite et de repos ; – la fixation de la vitesse maximum sur autoroute à 120 km par heure et l’institution d’un système de contrôle de la vitesse par radar ; – l’introduction du contrôle du taux d’alcoolémie et de celui du taux de consommation de la drogue ; – l’élargissement de la règlementation du port obligatoire du casque aux passagers de motocyclettes aux conducteurs et aux passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs et des cycles ; – le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers de véhicules équipés de ceinture ; – la soumission des motocyclettes, tricycles et quadricycles au contrôle technique. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance du caractère extraordinaire de la crise énergétique. Les conditions difficiles de production ainsi que les difficultés d’accès à l’énergie sont des évènements qui ont abouti à une crise énergétique. La Société Energie du Mali, qui a pour mission la mise en œuvre du service public de l’électricité, a des indicateurs de performance financière fortement dégradés depuis plusieurs années qui ne favorisent pas les investissements conséquents pour faire face à la demande croissante. Cette dégradation des indicateurs est due essentiellement au fait que le kilo watt heure d’électricité produit à 140 francs CFA est vendu à 100 francs CFA, soit une perte de 40 francs CFA par kilo watt heure produit. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a adopté en mars 2022, un Plan de Redressement de la société Energie du Mali accompagné d’un plan quinquennal d’investissement sur la période 2022-2026 dont la mise en œuvre requiert l’accompagnement et le soutien de l’Etat. Le projet de décret adopté vise à reconnaître le caractère extraordinaire de la crise énergétique pour permettre d’accorder, à la Société Energie du Mali, des exonérations fiscales et douanières pour l’acquisition de certains biens et services dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’investissement 2022-2026. 3. Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelles. La médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et

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Cérémonie de Commémoration de la Fête de l’Armée malienne présidée par le Colonel Assimi GOÏTA

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a présidé la cérémonie de commémoration de la fête de l’Armée malienne au génie militaire de Bamako, le samedi 20 janvier 2024. La manifestation a rassemblé d’éminentes personnalités, dont le Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, ainsi que des partenaires et amis du Mali. La journée a débuté par le dépôt de gerbes de fleurs sur le monument du soldat inconnu par le Président de la Transition à son arrivée au génie militaire. Ce geste symbolique a été suivi de la revue des troupes, un exercice auquel le Chef suprême des armées s’est adonné après l’exécution de l’hymne national. La cérémonie a été marquée par des moments emblématiques, tels que la parade des avions de combat de l’Armée de l’Air et le défilé militaire, tous contribuant à remplir les attentes du public présent. Le Président de la Transition a également suivi la remise de distinctions à des militaires méritants. Certains ont été honorés à titre posthume, recevant la médaille du mérite national avec effigie abeille, une distinction spéciale pour les militaires tombés sur le théâtre des opérations. Des officiers et sous-officiers ont également été décorés de la médaille de la Croix de la valeur militaire, reconnaissant leur acte de bravoure. La cérémonie a également inclus la remise de la médaille du Mérite militaire, de sauvetage et des blessés. Dans un geste significatif, le Président de la Transition a remis un chèque géant de plus de six-milliards de FCFA au ministre de la Défense et des Anciens Combattants. Ce montant sera destiné au service social des armées, bénéficiant aux soldats et à leurs familles à travers des chèques individuels. Lors d’une interview accordée à la presse, le Président de la Transition a rendu hommage au Président Modibo KEITA et à ses compagnons pour leur rôle dans la création de l’armée nationale. Il a également exprimé sa compassion envers les familles des camarades d’armes tombés au champ de bataille, souhaitant un prompt rétablissement aux blessés et une pensée pieuse pour les otages civils et militaires. Le Président de la Transition a souligné l’importance de la mission accomplie jusqu’à présent, visant à retrouver l’intégrité territoriale et à exercer la souveraineté sur l’ensemble du territoire national. Il a appelé à la synergie d’acteurs variés, y compris les forces de défense et de sécurité, les légitimités traditionnelles, et a annoncé le lancement du dialogue inter-malien pour réconcilier les cœurs et les esprits. Le Président de la Transition a exprimé sa gratitude envers le peuple malien pour sa résilience, félicitant les Forces Armées Maliennes (FAMa) pour leur engagement patriotique qui a permis de libérer le territoire sous occupation de groupes terroristes. Il a affirmé la nécessité de poursuivre les opérations de stabilisation tout en engageant la participation active des communautés locales dans ce processus crucial pour l’avenir du Mali.

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Commune VI : le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, offre des forages et équipements informatiques à des écoles

Dans le cadre de ses œuvres sociales, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a généreusement offert deux forages, plusieurs ordinateurs et dictionnaires aux groupes scolaires Bollé Franco-Arabe et Magnambougou Marché B. La cérémonie d’inauguration et de remise des dons a été présidée par le Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBELE. À Bollé Franco-Arabe, le chef du quartier de Banankabougou, M. Bafing TRAORE, a remercié le Colonel GOÏTA pour avoir alloué la majorité de son fonds de souveraineté au bien-être de la population. Selon lui, le forage nouvellement installé allégera considérablement les difficultés rencontrées par les élèves et les enseignants. M. Souleymane KONE, Président du Comité de gestion scolaire (CGS) de Bollé Franco-Arabe, a exhorté le directeur et les élèves à prendre soin de ce don, rappelant que « l’eau, c’est la vie ». À Magnambougou Marché B, le représentant du maire de la Commune VI, M. Mamadou Sissoko, a souligné que plusieurs établissements scolaires de sa circonscription avaient bénéficié des œuvres sociales du Président. Mme KONE Dédéou Mahamane TRAORE, directrice de l’Académie d’enseignement de la rive droite de Bamako, présente lors des deux cérémonies, s’est félicitée de ces initiatives, mettant en avant l’amélioration perceptible des conditions scolaires grâce à ces dons, notamment en ce qui concerne l’accès à l’eau potable et les ressources éducatives. M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des œuvres sociales, a rappelé l’importance de l’accès à l’eau potable, soulignant que ces forages, principalement réalisés dans des établissements scolaires et des hôpitaux, sont essentiels. Il a renouvelé l’appel à la préservation de ces ressources afin de garantir des conditions d’apprentissage optimales pour tous les élèves. Cette initiative reflète l’engagement continu du président GOÏTA à soutenir les communautés les plus vulnérables et à promouvoir l’excellence dans l’école malienne.

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