ŒUVRES SOCIALES : Mise en service des installations solaires à l’Hôpital du Mali

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Après l’Hôpital d’Odonto et Dermatologique de Bamako, l’Hôpital du Mali a également été équipé d’un système d’électrification solaire. La cérémonie officielle de mise en service a eu lieu ce mercredi 9 avril 2025, au sein de l’établissement hospitalier sise à Missabougou, en Commune VI du District de Bamako.
Cette opération qui se poursuit, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’autonomie énergétique des établissements de santé du pays, tout en favorisant une énergie propre, durable et adaptée aux réalités locales.
L’évènement a vu la participation du Conseiller spécial du Président de la Transition, chargé des œuvres sociales, du Ministre de la Santé et du Développement social, ainsi que de plusieurs responsables de services liés au secteur de la santé.
Dans son discours au nom du Président de la Transition, le Conseiller spécial a salué cette initiative, qui illustre « l’engagement continu des plus hautes autorités à améliorer les conditions de travail du personnel de santé, tout en assurant aux populations un accès à des soins de qualité dans un environnement stable et sécurisé ».
De son côté, le Ministre de la Santé a mis en avant l’importance stratégique de cette réalisation. Aux dires du Colonel Assa Badiallo TOURÉ, grâce à cette source d’énergie solaire, l’Hôpital du Mali pourra désormais garantir une prise en charge continue, sans interruptions dues aux coupures d’électricité.
Les bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction.
Médecins, infirmiers et patients se réjouissent d’une amélioration significative de leurs conditions, notamment dans les services critiques tels que les blocs opératoires, les laboratoires et d’autres unités de soins spécialisées.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et Légitimités traditionnelles. Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social. Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation. Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie. 2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême. Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression. Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres : – le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour suprême ; – le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ; – la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ; – l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ; – l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ; – le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ; – 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ; – la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ; – l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ; – l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême. b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et 3 garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet 2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence. c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle. Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des Comptes de la Cour Suprême. Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation. Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales. d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153 de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité. Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire avant la promulgation de la loi. Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception, c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi. Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une instance. 3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la destitution du Président de la République. Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens. C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose

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Arrivée du Président Bah N’DAW à Alger

Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW et sa délégation – composée du Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale, SEM Zeïni MOULAYE, celui de la Défense et des Anciens combattants, Colonel Sadio CAMARA, celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation Lieutenant-Colonel, Dr Abdoulaye MAIGA, du Ministre des Maliens de l’Exterieur et de l’Integration Africaine, Alhamdou AG ILYENE – ont été accueillis à l’aéroport international « Houari Boumediene », ce samedi 13 mars 2021. C’est une visite des plus attendues, au regard la qualité de l’accueil réservé à la délégation malienne et la forte mobilisation dont ont fait montre les autorités algériennes et la communauté malienne vivant en Algérie.    Sur le tarmac, à l’accueil, M. Abdelaziz DJERAD, Premier Ministre de la République Algérienne Démocratique et Populaire, les membres du Gouvernement algérien et plusieurs hautes autorités et responsables d’Institutions. Avant une courte pause dans le salon présidentiel, comme cela est de coutume pendant toute visite officielle, SEM Bah N’DAW a eu droit aux honneurs militaires symbolisés par le passage en revue d’un détachement de la Garde Républicaine et celui des trois armes de l’Armée nationale populaire. Après la salutation des deux délégations officielles, l’exécution des hymnes nationaux et la revue des troupes, le Président de la Transition et sa délégation ont été accompagnés à la Résidence d’Etat de ZERALDA où ils prendront leur quartier. Comme pour signifier toute l’importance de la rencontre avec nos compatriotes vivants en Algérie, le Chef de l’Etat, se rendra incessamment à la Villa N°03 pour prendre langue avec les représentants de la Communauté malienne et estudiantine. Il faut signaler que c’est la toute première visite du Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, en Algérie depuis sa désignation à la tête de la Transition. Les services du protocole algérien en collaboration avec le personnel de l’Ambassade du Mali n’ont ménagé aucun effort pour réussir la qualité de l’accueil si chaleureux et historique réservé au Président Bah N’DAW.

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Ballet Diplomatique à Koulouba.

Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu les lettres de créances de six (6) nouveaux Ambassadeurs ce jeudi 16 décembre 2021. Il s’agit respectivement de Son Excellence Monsieur Zhihong CHEN, Ambassadeur agréé de la République Populaire de Chine auprès de la République du MALI, de Son Excellence Monsieur El-Haoués RIACHE, Ambassadeur agréé de la République Algérienne, Démocratique et populaire auprès de la République du MALI, de Son Excellence Andrea SEMADENI, Ambassadeur agréé de la Confédération Suisse auprès de la République du MALI avec résidence à Dakar, Son Excellence Monsieur Georges TERNES, Ambassadeur agréé auprès du Grand-Duché de Luxembourg auprès de la République du MALI, avec résidence à Dakar, Son Excellence Monsieur Henri KASTOUN, Ambassadeur agréé du Liban auprès de la République du MALI, avec résidence à Monrovia et de Son Excellence Monsieur Jean Pierre KARABARANGA, Ambassadeur agréé de la République du Rwanda auprès de la République du MALI avec résidence à Dakar. La cérémonie qui s’est déroulée dans la Salle des Banquets de koulouba en présence du Ministre Secrétaire Général de la Présidence, du Ministre Directeur de Cabinet, du Chef d’état-major particulier du président de la Transition et de la Conseillère technique chargée des questions de diplomatie a été marquée par les civilités protocolaires observées en l’honneur des hôtes du jour. Cette Cérémonie qui intervient en cette période de Transition sous la haute présidence de Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État au demeurant, témoigne la qualité des relations existantes entre le MALI et ses pays frères. Le président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, s’est tout de même réjouit de cette convergence diplomatique envers le Mali. Rassurant les nouveaux Ambassadeurs accrédités dans notre pays, de l’hospitalité du Gouvernement et du peuple Malien, le Président de la transition a félicité les nouveaux diplomates.

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