La délégation des œuvres sociales du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a procédé, ce jeudi 13 février 2024, à la remise de kits alimentaires aux familles vulnérables des Communes III et IV du District de Bamako. Cette remise entre dans le cadre de l’opération ramadan, menée chaque année dans le sillage du mois sacré des communautés musulmanes.
Conduite par M. Aguibou DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des œuvres sociales, la délégation comprenait deux chargés de mission du Président et un représentant de la Direction administrative et financière de la Présidence. La cérémonie s’est déroulée également en présence des autorités administratives, traditionnelles et coutumières, ainsi que de la Directrice du Développement social et de l’Economie solidaire de Bamako et du Chef de cabinet du Gouverneur du District de Bamako.
Cette année, l’opération ramadan du Président de la Transition a connu une augmentation majeure, avec 150 kits alimentaires distribués, contre 100 l’année dernière, selon les précisions de M. Aguibou DEMBÉLÉ. Chaque kit comprend 50 kg de riz, 50 kg de mil, 50 kg de sucre et 20 litres d’huile. « L’objectif est d’inciter les Maliens à l’entraide afin d’atténuer les souffrances de nos concitoyens, surtout en cette période où la solidarité est primordiale », a souligné M. DEMBÉLÉ, avant de formuler des prières pour les Forces de défense et de sécurité, ainsi que pour la paix et la stabilité au Mali.
Avant le début de la cérémonie en Commune IV, une minute de silence a été observée en mémoire des victimes civiles et militaires tombées pour la patrie. Le Coordinateur des chefs de quartier de cette Commune a salué cette initiative d’assistance humanitaire du Président de la Transition : « Le Chef de l’État qui pense à son peuple, mérite tous les remerciements. Nous prions pour la paix et la stabilité et pour un bon déroulement du mois de ramadan».
Dans la même veine, Mme Djiré Mariam DIALLO, Maire de la Commune III, a exprimé sa reconnaissance au Président de la Transition. Elle a souligné dans son allocution l’importance de ces remises de kits alimentaires en cette veille de ramadan: « Cette cérémonie est la preuve de la volonté du Président de la Transition de soutenir les plus vulnérables. Ce geste permettra aux bénéficiaires de bien entamer le mois de ramadan». Elle a également rendu un vibrant hommage aux victimes civiles et militaires du terrorisme et formulé des vœux de prompt rétablissement pour les blessés.
Le Président de la délégation spéciale de la Commune IV, M. Chacka CAMARA, a profité de cette occasion pour dresser un bilan des œuvres sociales du Président de la Transition dans sa commune. « Cette cérémonie marque la deuxième tournée de la délégation des œuvres sociales dans ma commune, après le lancement des installations solaires au centre de dialyse. Nous avons également bénéficié de la transformation de notre CSREF en hôpital et de la rénovation de notre école publique», a-t-il expliqué.
M. Camara a exhorté le peuple malien à soutenir la Transition, rappelant que les autorités actuelles se sacrifient pour le bien-être de tous les citoyens. Il a également appelé à plus de responsabilité sur les réseaux sociaux et encouragé la population à faire preuve de solidarité : « Nous devons nous soutenir pour redonner à ce pays toute sa souveraineté».
Les bénéficiaires, émus et reconnaissants, n’ont pas caché leur joie. M. Moussa KONATÉ, l’un d’eux, a exprimé sa gratitude : « Ce geste nous va droit au cœur. Nous formulons des prières pour le Président de la Transition et pour tout le peuple malien».
De son côté, Mme Hawa THIERO, également bénéficiaire, a déclaré : « Que Dieu bénisse le Président Assimi GOÏTA, qui se bat jour et nuit pour la paix, la stabilité et la souveraineté du Mali. Nous prions pour la réussite de cette Transition».
En sa qualité de porte-parole des bénéficiaires, Mme Saran Kaba BOUARÉ a adressé un message de remerciement collectif. Elle a souligné l’impact de ces œuvres sociales sur la vie des populations les plus vulnérables.
Dans son allocution, M. Aguibou DEMBÉLÉ a précisé que cette opération ramadan, dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, concerne 2 500 familles au total. Il a rappelé que cet élan de solidarité, voulu par le Président Assimi GOÏTA, s’inscrit dans une vision globale d’entraide et de soutien, en particulier à l’approche du mois sacré de ramadan. « Le Président de la Transition a souhaité, en cette veille de ramadan, apporter son soutien aux familles vulnérables. Ce geste, au-delà de l’aide alimentaire, est une invitation à la solidarité nationale», a précisé M. DEMBELE.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 JUIN 2023 CM N°2023-26/SGG
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances. 1. Le présent projet de loi est initié en application des articles 74 de la Constitution et 13 de la Charte de la Transition. Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre, par ordonnances, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, durant la période comprise entre la clôture de la session ordinaire du Conseil national de Transition ouverte le 03 avril 2023 et l’ouverture de la session ordinaire du mois d’octobre 2023. Le projet de loi adopté habilite le Gouvernement à prendre des mesures nécessaires pour la réalisation de son programme dans les domaines ci-après : – la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ; – l’organisation de la production ; – les statuts du personnel ; – les traités et accords internationaux. 2. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics. Le Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics a pour mission de contribuer à la définition et à la mise en œuvre de la politique nationale en matière de recherche et d’expérimentation dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics. Après plusieurs années de fonctionnement, le centre est confronté à des difficultés liées, notamment : – à la concentration des activités du Centre autour des prestations génératrices de revenus en sous-traitance avec les bureaux d’études et les entreprises ; – à la timide réalisation des programmes de recherche due à l’insuffisance de moyens financiers et humains ; – à la non implication du Centre à la vérification de la qualité et de la conformité des matériaux de construction importés et fabriqués localement ; – à la non implication du Centre dans les projets d’envergure nationale ; – à l’insuffisance d’équipement adéquat pour l’exécution de ses missions. Par ailleurs, l’adoption de la Loi n°2019-048 du 24 juillet 2019 régissant les laboratoires du bâtiment et des travaux publics et du Décret n°2022-075/PT-RM du 17 février 2022 fixant les conditions de qualification et de classification des laboratoires spécialisés dans les études géotechniques, au contrôle de qualité des sols et des matériaux de construction exige d’adapter le cadre législatif et réglementaire du Centre au nouveau contexte institutionnel. Les présents projets de texte sont adoptés dans ce cadre. Ils redéfinissent les missions du Centre et l’érigent en laboratoire de référence national en lui assignant de nouvelles attributions, entre autres : – la vérification de la qualité des matériaux de construction et leur mise en œuvre pour garantir la sécurité et la durabilité des infrastructures ; – la contribution au contrôle et à la surveillance des travaux neufs et d’entretien du secteur du bâtiment et des travaux publics pour s’assurer du respect des normes, favoriser la maîtrise des délais contractuels ; – la vérification de la qualité des matériaux conventionnels de construction avant leur mise sur le marché pour contraindre les producteurs et importateurs au respect des caractéristiques normatives et contribuer à la prévention des risques d’effondrement ou de vieillissement précoce des infrastructures ; – l’élaboration de la carte géotechnique du Mali. 3. SurlerapportduministredesMines,del’Energieetdel’Eau,leConseildes Ministres a adopté : – un projet de loi portant Code minier en République du Mali ; – un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. La Réforme du secteur minier est une des fortes recommandations des Assises nationales de la Refondation. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des trois (03) principes édictés par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA et qui gouvernent l’action publique, à savoir : – le respect de la souveraineté du Mali ; – le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali ; – la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Dans le but de faire profiter les potentialités minières et énergétiques à l’ensemble de la population, le Gouvernement a engagé une série de réformes dans le secteur minier. C’est ainsi que furent adoptés, successivement les Codes miniers de 1963, 1970, 1991, 1999, 2012 et 2019. L’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 a apporté plusieurs innovations. En dépit de ces innovations, il est apparu des insuffisances de fond pour une amélioration substantielle de la contribution du secteur minier à l’essor économique et social. Ces insuffisances portent essentiellement sur : – la faible intégration de l’activité minière à l’économie nationale malgré le contexte favorable marqué par la hausse du cours de l’or ; – le manque d’inclusivité dans la signature des Conventions d’établissement et l’approbation des avenants introduits par les sociétés minières ; – l’insuffisance des moyens de contrôle de l’Etat sur l’exploitation minière ; – les procédures d’ouvertures de comptes offshores ; – la non prise en compte dans la législation minière du traitement de minerai par péage ; – les contraintes liées à un système de convention d’établissement unique qui couvre la phase de recherche et la phase d’exploitation ; – les prises d’engagements par l’Etat sur l’exploitation avant même la découverte du gisement ; – la faiblesse des textes nationaux par rapport au contenu local. Les projets de loi sont adoptés afin d’apporter des solutions aux insuffisances relevées. Ils réaffirment la


