Obsèques nationales du Maréchal du Tchad : Le Président Bah N’DAW témoigne la reconnaissance et la solidarité du Peuple Malien !

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Ce vendredi 23 avril 2021, la Place de la Nation, en plein centre ville de N’Djamena, a abrité les obsèques du Maréchal Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad sous la présidence du Président du Conseil Militaire de Transition, Général Mahamat Idriss DEBY.

La cérémonie funéraire a enregistré la présence qualitative de plusieurs personnalités, notamment des Chefs d’Etat dont le Président de la Transition Bah N’DAW, des Chefs de Gouvernement, des Présidents d’organisations Internationales, régionales et sous-régionales, venues rendre un dernier hommage au Maréchal du Tchad, feu Président Idriss DEBY ITNO.

Entre autres personnalités présentes à la cérémonie, le Président français  Emmanuel MACRON, lequel a saisi l’opportunité pour rencontrer les Chefs d’Etat du G5 Sahel, dans le cadre de la  poursuite de la dynamique du Président en exercice du G5 Sahel, après sa disparition.

Les temps forts  de la cérémonie funéraire ont été consacrés à la marche funèbre, aux 21 coups de canon, au dépôt de gerbes de fleurs et aux témoignages sur l’homme, sa vie, ses convictions, ses aspirations à la Paix et à la Sécurité dans son pays et en Afrique, mais aussi et surtout, son combat contre le terrorisme au Sahel.

La lecture des oraisons funèbres par le Grand Chancelier suivie du dépôt des attributs du Maréchalat et la remise de la dépouille mortelle à la famille de l’illustre disparu ont mis fin à la cérémonie.
Le Maréchal Président de la République du Tchad, feu Idriss DEBY ITNO repose désormais dans son village natal à Amdjarass.

 

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Assimi Goita à Ségou

Visite à Ségou : le Président de la Transition appelle à la mobilisation générale le dimanche prochain pour le « Oui » au référendum

Dans le cadre du lancement des travaux de bitumage de la route Banankoro-Dioro, du Plan national de réponse à l’insécurité alimentaire et de la relance des activités de la Compagnie malienne des textiles (COMATEX), le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, était à Ségou, le mardi 13 juin 2023. Au cours de cette visite de 24h, le Chef de l’État a rencontré les autorités administratives et coutumières de la région, au Gouvernorat de Ségou, avant de rejoindre le stade Amary Ndaou. A l’entame de ses propos, le Président de la transition a rappelé les problèmes dont le Mali souffre depuis une trentaine d’années. Des problèmes auxquels il convient de trouver une solution rapide et pérenne. D’où le vaste chantier de la refondation à travers les Assises nationales de la refondation, qui ont permis au peuple malien de s’exprimer sur la gestion du pays. Le Chef de l’État n’a pas manqué d’expliquer également la raison pour laquelle la sécurité constitue la priorité des autorités maliennes dans la gestion des affaires publiques. Selon ses précisions, la sécurité est primordiale. C’est pourquoi les forces armées de défense et de sécurité ont été outillées en équipements modernes et plusieurs initiatives ont été mises en place en vue d’améliorer leurs conditions de vie. Pour pérenniser ces efforts de sécurisation du pays, les autorités maliennes ont jugé opportun de travailler au développement économique du pays à travers notamment l’industrialisation. Une manière pour elles de lutter contre le chômage et d’assécher pour ainsi dire une des sources d’alimentation des groupes armés terroristes qui recrutent généralement parmi les jeunes désœuvrés. Le Président GOITA a rappelé par la même occasion les trois principes qui guident désormais l’action publique en République du Mali, à savoir : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérées par le Mali et la prise en compte des intérêts du peuple malien dans les décisions prises. Devant les autorités administratives et coutumières ainsi qu’au Stade Amary Ndaou de Ségou, où il s’est rendu pour rencontrer les Ségoviens, le Président de la Transition a lancé un vibrant appel à tous les Maliens pour le référendum de dimanche prochain. Après trente années de tâtonnement politique, a-t-il indiqué, personne n’a encore droit à l’erreur. Il n’y a plus de marche-arrière possible, a-t-il affirmé tout en invitant tous les fils du pays à l’union sacrée. Selon ses précisions, tous les regards sont aujourd’hui tournés vers le Mali, devenu un modèle dans la sous-région. La marche patriotique du peuple malien pour la souveraineté de leur pays, le 14 janvier 2022, a rappelé le Président de la Transition, ne servirait à rien si le projet de constitution ne passait pas au référendum de dimanche prochain. Il a averti les Ségoviens et par-delà tous les Maliens. Ce projet de constitution bouleverse les intérêts de certaines personnes voire de certains États. Il faut donc savoir faire face aux adversités, a-t-il demandé. Le Président GOITA a profité de cette occasion pour interpeler toutes les légitimités traditionnelles et coutumières, toutes les vieilles personnes du Mali à travailler à la réussite de ce scrutin référendaire qui est l’aboutissement de toutes les souffrances du peuple malien depuis des années. Il a rappelé que dans la construction d’un État, c’est tous les efforts réunis qui contribuent à la réussite de la construction de l’édifice. SE le Colonel Assimi GOITA a exhorté le peuple malien à sortir massivement pour voter en faveur du « oui » le dimanche prochain. Car c’est l’avenir du Mali qui est en jeu.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 22 MAI 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 22 mai 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité. Dans le cadre de la mise en œuvre de la Réforme du Secteur de la Sécurité, le Gouvernement a adopté le Décret n°2016-0401/P-RM du 09 juin 2016 fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité. La fin de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger a entrainé des conséquences sur les structures chargées de sa mise en œuvre et sur certaines réformes institutionnelles. Le projet de décret est initié dans ce cadre. Il vise à adapter, entre autres, la composition et les missions du Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité et du Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité au contexte sécuritaire actuel du pays. Son adoption consacre un nouveau Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité composé d’un Comité d’Orientation, d’un Commissariat et des Comités consultatifs aux niveaux régional et communal. 2. Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion ; b. un projet de décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission nationale d’Intégration. L’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du Processus d’Alger prévoyait dans ses mécanismes, la mise en place des structures chargées exclusivement du processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et d’intégration des combattants des Mouvements armés signataires. C’est dans ce cadre que la Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion et la Commission nationale d’Intégration ont été créées. L’annonce de la fin dudit Accord par le Gouvernement nécessite des changements institutionnels, notamment la relecture des textes de création de la Commission nationale de Désarmement- Démobilisation-Réinsertion et de la Commission nationale d’Intégration. Les projets de décret adoptés, étendent les missions des deux structures à l’ensemble du territoire pour mieux accompagner les efforts de défense et de sécurisation du territoire national, de réconciliation et de cohésion nationale. 3. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant la cession à titre gratuit, à l’Etat de Palestine, de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°239 207 du Cercle de Kati. 3 La parcelle de terrain, d’une superficie de 16 ares, sise à N’Tabacoro, est destinée à la construction d’une clinique médicale moderne à vocation sociale en vue du renforcement du système de santé. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des Ministres de l’état d’avancement des missions universitaires de Bandiagara et de Kayes. La création des Universités implantées dans les régions est en parfaite harmonie avec les objectifs stratégiques de la Politique nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et marque la ferme volonté des pouvoirs publics d’inscrire la mise en place d’un système d’enseignement et de recherche plus performant au cœur des problématiques de développement de notre pays. Aussi, la création de l’Université Polytechnique de Bandiagara et celle de Kayes découle d’une volonté politique clairement exprimée par le Gouvernement et consiste à soutenir en priorité la formation d’un capital humain d’excellence pour répondre aux besoins locaux, régionaux et nationaux. Pour ce faire, deux missions universitaires ont été créées sur instructions du Président de la Transition,Chef de l’Etat. La mission universitaire de Bandiagara a déposé son rapport et celle de Kayes est en cours. 2. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de la mise en place du Programme de Formation à la citoyenneté, dénommé « A l’Ecole de la Citoyenneté ». « A l’Ecole de la Citoyenneté » est un programme de formation et d’éducation citoyenne. Il est initié à l’endroit des jeunes du pays et vise à inculquer et développer chez les jeunes l’esprit patriotique en vue de faire d’eux des bâtisseurs et des défenseurs de la Nation, des citoyens engagés, dévoués et toujours prêts à répondre présents à l’appel de la Nation et à contribuer activement à la construction et à la défense du pays. Il est piloté par un Comité consultatif permanent et comprend trois cycles à savoir : un 1er cycle basé sur l’initiation aux notions et concepts de citoyenneté et du civisme, un 2ème cycle axé sur les études de cas à travers nos us et coutumes, nos traditions, les sociétés d’initiation et d’éducation à la vie sociale et un 3ème cycle réservé aux auditeurs ayant accompli les deux premiers cycles qui seront engagés comme des formateurs, des pairs éducateurs, des relais médiateurs de la paix, de la concorde et de la cohésion sociale. Le programme, dont la 1ère cohorte concerne 200 jeunes garçons et filles, sélectionnés à travers tout le pays de façon inclusive, sera lancé le 25 mai 2024 au Palais des Pionniers à Dianèguela en Commune VI. 3. Le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres : a. de l’organisation de la 3ème édition du Salon de l’Ingénierie, de la Transformation et de l’Apprentissage (SITA-BARA KALAN NI WASSA). 4 Le Salon de l’Ingénierie, de la Transformation et de l’Apprentissage qui se tiendra du 03

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Lancement des travaux de construction d’une centrale solaire à Tiakadougou-Dialakoro

Le samedi 1er juin 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, s’est rendu à Tiakadougou-Dialakoro, à quelques kilomètres de Selingué, pour lancer les travaux de construction de la troisième centrale solaire du Mali, fruit d’un partenariat gagnant-gagnant avec les Emirats Arabes Unis. Cet événement marquant s’inscrit dans les efforts continus des autorités de la Transition pour développer des solutions énergétiques durables. Le déplacement a été effectué en compagnie du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre d’État, du ministre de l’Énergie et de l’Eau, ainsi que de plusieurs autres membres du Gouvernement. La cérémonie a également vu la présence de présidents d’institutions, d’ambassadeurs, et d’autres partenaires et Gouverneurs du Mali. Cette nouvelle centrale solaire, après celles de Sanankoroba et de Safo, aura une capacité de 100 MW crête. Le maire de la commune de Tiakadougou, Karim KEÏTA, a exprimé sa gratitude envers le Président de la Transition pour les actions de développement initiées dans leur commune, marquant la première visite d’un chef d’État pour une activité de cette envergure. Les chefs de village ont également témoigné de leur soutien total au Président de la Transition et à ses initiatives. Le représentant de l’entreprise AMEA Power a exprimé sa joie et son honneur de participer à cette cérémonie, soulignant l’importance du projet pour le développement énergétique du Mali. Il a remercié le Président de la Transition pour son soutien et son engagement en faveur des énergies renouvelables. Il a également rappelé que ce projet, d’une capacité de 100 MW, réduira la dépendance aux énergies fossiles et créera des emplois locaux, stimulant ainsi l’économie. Mme Bintou CAMARA, ministre de l’Énergie et de l’Eau, a exprimé sa gratitude au Président de la Transition pour son engagement à résoudre la crise énergétique au Mali. Elle a salué l’accueil chaleureux de la population de Tiakadougou-Dialakoro et a détaillé les caractéristiques techniques de la centrale solaire, qui sera installée sur 120 hectares. Ce projet permettra d’augmenter l’offre d’énergie propre, de réduire les coûts de production et de créer environ 200 emplois par an. Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a souligné que l’étape de Tiakadougou-Dialakoro « marque la fin de la première série de construction de centrales solaires », totalisant 400 MW avec celles de Safo et de Sanankoroba. Il a indiqué que ces centrales permettront de sortir progressivement de la crise énergétique et de promouvoir le développement socio-économique du pays. Il a également salué les partenaires de coopération, notamment les Émirats arabes unis, et l’engagement du ministre CAMARA et du ministre de l’Économie et des Finances, Alhousséïni SANOU, avant de remercier le peuple malien pour son soutien constant à la Transition. Le lancement des travaux de la centrale solaire de Tiakadougou-Dialakoro représente une étape significative vers l’amélioration du mix énergétique du Mali et la promotion des énergies renouvelables. Ce projet reflète la vision du Président de la Transition pour un avenir énergétique durable, tout en renforçant les liens de coopération avec les partenaires internationaux. La cérémonie a été un moment de célébration et d’espoir, marquant l’engagement des autorités de la Transition à améliorer le bien-être des populations maliennes.

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