Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion : le Président de la Transition chez la doyenne d’âge de Bamako  

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Visite à la doyenne d'âge de Bamako

Comme à l’accoutumée, dans le cadre du lancement du mois de la Solidarité et de la lutte contre l’Exclusion, le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a rendu une traditionnelle visite à la doyenne d’âge de Bamako, ce jeudi 5 octobre 2023, à Niomirambougou, en commune III du District de Bamako.

Cette cérémonie a enregistré la présence de Madame le ministre de la Santé et du Développement social, Colonel Assa Badiallo TOURÉ et de la marraine du mois, Mme TOURÉ Lobbo TRAORÉ, ex-Première dame de la République du Mali.

Le Colonel Assimi GOÏTA s’est rendu chez la femme la plus âgée du District de Bamako avec un panier bien rempli de présents. Il lui a apporté, en personne, de l’argent, des vivres et des non-vivres, dans le cadre du mois de la Solidarité et de la lutte contre l’Exclusion.

Maimouna SANGARE, visiblement très émue par ce la présence du Chef de l’État, n’a pas manqué de mots pour lui adresser ses vifs remerciements. Les présents apportés à la doyenne du district de Bamako, sont la preuve palpable de toute la considération que porte le Président de la Transition aux personnes âgées. Comme un retour d’ascenseur, Maimouna SANGARE  a formulé des bénédictions pour la réussite de la Transition, la paix, la stabilité et la prospérité du Mali.

Âgée de 114 ans, Maimouna SANGARE est mère de quatre enfants, dont 3 garçons et une fille, et de 8 arrière-petits-enfants. Depuis sa tendre enfance, la doyenne Maimouna avait des préférences pour les petits commerces, qu’elle n’a d’ailleurs jamais cessé d’exercer jusqu’à sa vieillesse. Elle tient toujours bon, avec une voix audible et un esprit vif. En termes de gastronomie, elle préfère la soupe et le lait.

Cette visite a pris fin par des prières pour le Mali et les Maliens.

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Rentrée judiciaire 2024-2025 : une justice pour la paix et la cohésion sociale

Ce jeudi 26 décembre 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président du Conseil supérieur de la Magistrature, a présidé l’audience solennelle de la rentrée des Cours et Tribunaux à la Cour suprême de Bamako. Sous le thème « Le rôle de la justice dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale : le cas des élections », cette cérémonie a été l’occasion d’affirmer la justice comme pilier de la refondation nationale. Le choix de ce thème pour la Rentrée judiciaire met en lumière la responsabilité de la justice dans un Mali en pleine transition. Dans son allocution, le Président de la Transition a insisté sur le rôle déterminant de la justice en période électorale. « La justice est appelée à dire le droit en toute circonstance, en mesure de contribuer à la paix sociale », a-t-il affirmé, soulignant son caractère régulateur dans les débats politiques contemporains. Il a exhorté les magistrats à la vigilance et à la responsabilité : « Une mauvaise gestion du contentieux électoral serait préjudiciable à la stabilité de l’État. » Le Président de la Transition a également rappelé les réformes majeures entreprises sous la Transition, notamment l’élaboration d’une nouvelle Constitution et l’adoption d’une loi électorale. Il a salué la création de l’AIGE et l’équilibrage de ses prérogatives avec celles de la Cour constitutionnelle, soulignant que cela permettrait une meilleure gestion des scrutins à venir. « Dans les jours à venir, les lois organiques portant sur les modalités d’organisation, de fonctionnement et de procédure suivie devant la Cour suprême, la Cour constitutionnelle et la nouvelle Cour des comptes seront effectives », a-t-il annoncé. Le Chef de l’État a également mis l’accent sur le renouvellement de l’arsenal juridique pénal pour mieux encadrer le processus électoral et réprimer les infractions. Il a félicité les membres du Conseil National de Transition, du Gouvernement et de la famille judiciaire pour leur contribution à ces avancées, les qualifiant de « textes majeurs, inclusifs et consensuels » pour le Mali. Le Président du Conseil supérieur de la Magistrature a conclu son discours en réitérant son soutien aux acteurs de la justice, particulièrement dans leur lutte contre le terrorisme, la corruption et la délinquance économique. « J’engage le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour mobiliser les moyens matériels, financiers et humains nécessaires pour la bonne organisation des futurs scrutins, seul gage d’un retour apaisé et sécurisé à l’ordre constitutionnel », a-t-il déclaré. Dans une atmosphère solennelle, il a officiellement ouvert l’année judiciaire 2024-2025, exhortant la famille judiciaire à poursuivre son travail avec dévouement et intégrité. À travers ce discours, le Président de la Transition a réaffirmé sa vision d’une justice forte et indépendante, pilier essentiel pour un Mali stable et souverain.

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Sécurité nationale : le Conseil de Sécurité Nationale accélère sa transformation digitale

Sous le leadership du Ministre Conseiller à la Sécurité nationale, le Général de division Yamoussa CAMARA, une véritable mutation s’est opérée pour garantir la cyber-résilience et la vision prospective du pays. La clôture d’un mois de formation en cyber sécurité et suivi-évaluation, destinée aux membres du Secrétariat permanent du CSN, a été célébrée avec brio, le vendredi 15 décembre 2023, au siège de cette structure rattachée à la Présidence de la République du Mali. Cette initiative, impulsée par le Général de division Yamoussa CAMARA, s’inscrit dans une dynamique proactive visant à doter le Secrétariat permanent des compétences indispensables pour anticiper et contrer les défis grandissants en matière de cyber sécurité. La formation a été articulée autour de deux axes majeurs : la cyber sécurité, focalisée sur la compréhension des menaces potentielles et des risques liés aux technologies numériques ; et le suivi-évaluation, la pierre angulaire pour une mise en œuvre efficiente des projets et programmes. Le Général de division Yamoussa CAMARA a souligné l’importance stratégique de cette formation, considérant ces deux volets comme des socles pour le succès des missions du CSN. Il a mis en exergue la nécessité d’une compréhension approfondie des menaces cybernétiques pour identifier les vulnérabilités et renforcer la résilience du CSN face à ces défis en constante évolution. Créé récemment, le Conseil de sécurité nationale s’impose comme un acteur essentiel dans l’architecture sécuritaire du pays, rassemblant plusieurs départements ministériels autour du Chef de l’État, Chef suprême des Armées. Chargé de la veille et des proposition de mesures nécessaires pour contrer les risques et menaces impactant la vie nationale, le CSN est épaulé dans son mission par le Secrétariat permanent. Le Ministre Conseiller à la Sécurité nationale a insisté sur l’importance de maintenir des standards de performance élevés au sein du Secrétariat permanent pour assurer l’efficacité dans l’exécution de ses missions de conseil. Ainsi, la formation s’inscrit dans un processus continu de renforcement des capacités des ressources humaines du Secrétariat permanent. Cette démarche prospective a été possible grâce à la collaboration avec l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP), démontrant ainsi l’engagement du CSN à rester à la pointe des enjeux liés à la sécurité numérique. En renforçant ses capacités en cyber sécurité et suivi-évaluation, le CSN affirme son engagement pour la protection de la nation contre les menaces émergentes, s’inscrivant de fait dans une dynamique de transformation digitale pour garantir la sécurité de l’État, de ses institutions, et de ses citoyens.

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RAPPORT DU VERIFICATEUR 2 - Grande

Lutte contre la corruption : remise du rapport annuel 2022 du Bureau du Vérificateur général au Président de la Transition

Le Rapport annuel 2022 du Bureau du Vérificateur général (BVG) a été remis au Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le 3 novembre 2023 dans la salle des banquets du palais de Koulouba. Ladite cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, du ministre de l’Économie et des Finances, du ministre de la refondation chargé des relations avec les Institutions, ainsi que du Président du Conseil national de Transition. D’autres personnalités étaient également présentes. Le Rapport annuel 2022 du Bureau du Vérificateur général comprend 36 missions de vérifications et d’évaluations de politiques publiques dans différents secteurs d’activités. Le Vérificateur général, Samba Alhamdou BABY, a remercié le Président de la Transition pour ses efforts dans la lutte contre la corruption et a souligné l’importance des actions engagées pour consolider la refondation de l’État. Le rapport met également en évidence les activités de renforcement des capacités du personnel et les partenariats stratégiques développés au cours de l’année 2022, ainsi que les perspectives pour l’année 2023. Le Vérificateur a aussi souligné que les vérifications effectuées en 2022 ont révélé plusieurs dysfonctionnements et lacunes qui nuisent à l’image des entités auditées. Certains dossiers ont été remis au Directeur général du contentieux de l’État pour défendre les intérêts de l’État, et des suites judiciaires ont déjà été données à certains. Cette présentation a été suivie de la remise officielle du Rapport. Une occasion saisie par le Président de la Transition pour exprimer tout son encouragement au Bureau du Vérificateur général à persévérer dans la même dynamique. Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA a souligné que la gestion saine des ressources publiques est une priorité pour le pays et nécessite une grande responsabilité tant sur le plan normatif qu’éthique. Il a invité donc le gouvernement à mettre en œuvre les recommandations du BVG pour renforcer les réformes engagées pour la refondation de l’État. Le Président de la Transition a salué la collaboration entre le BVG, les autorités judiciaires et le contentieux de l’État dans la lutte contre la corruption, et a annoncé l’amélioration de ce dispositif avec la mise en place du Pôle national économique et financier et de l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués. Il a également assuré que le gouvernement accordera une attention particulière à l’application des sanctions administratives, judiciaires et disciplinaires. Le Chef de l’État a enfin annoncé plusieurs mesures dans le cadre de la lutte contre la corruption pour plus de transparence dans la gestion des services publics. Concluant ses propos, exhorté à l’exploitation judicieuse du Rapport annuel 2022 qui fournit une matière précieuse à l’action gouvernementale.

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