Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion : le Président de la Transition chez la doyenne d’âge de Bamako  

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Visite à la doyenne d'âge de Bamako

Comme à l’accoutumée, dans le cadre du lancement du mois de la Solidarité et de la lutte contre l’Exclusion, le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a rendu une traditionnelle visite à la doyenne d’âge de Bamako, ce jeudi 5 octobre 2023, à Niomirambougou, en commune III du District de Bamako.

Cette cérémonie a enregistré la présence de Madame le ministre de la Santé et du Développement social, Colonel Assa Badiallo TOURÉ et de la marraine du mois, Mme TOURÉ Lobbo TRAORÉ, ex-Première dame de la République du Mali.

Le Colonel Assimi GOÏTA s’est rendu chez la femme la plus âgée du District de Bamako avec un panier bien rempli de présents. Il lui a apporté, en personne, de l’argent, des vivres et des non-vivres, dans le cadre du mois de la Solidarité et de la lutte contre l’Exclusion.

Maimouna SANGARE, visiblement très émue par ce la présence du Chef de l’État, n’a pas manqué de mots pour lui adresser ses vifs remerciements. Les présents apportés à la doyenne du district de Bamako, sont la preuve palpable de toute la considération que porte le Président de la Transition aux personnes âgées. Comme un retour d’ascenseur, Maimouna SANGARE  a formulé des bénédictions pour la réussite de la Transition, la paix, la stabilité et la prospérité du Mali.

Âgée de 114 ans, Maimouna SANGARE est mère de quatre enfants, dont 3 garçons et une fille, et de 8 arrière-petits-enfants. Depuis sa tendre enfance, la doyenne Maimouna avait des préférences pour les petits commerces, qu’elle n’a d’ailleurs jamais cessé d’exercer jusqu’à sa vieillesse. Elle tient toujours bon, avec une voix audible et un esprit vif. En termes de gastronomie, elle préfère la soupe et le lait.

Cette visite a pris fin par des prières pour le Mali et les Maliens.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et Légitimités traditionnelles. Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social. Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation. Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie. 2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême. Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression. Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres : – le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour suprême ; – le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ; – la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ; – l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ; – l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ; – le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ; – 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ; – la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ; – l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ; – l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême. b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et 3 garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet 2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence. c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle. Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des Comptes de la Cour Suprême. Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation. Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales. d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153 de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité. Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire avant la promulgation de la loi. Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception, c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi. Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une instance. 3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la destitution du Président de la République. Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens. C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose

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Présentation des lettres de créance de quatre nouveaux Ambassadeurs au Chef de l’État

Le Président de la Transition, SEM Bah N’DAW, Chef de l’Etat a reçu, ce lundi 8 février 2021, les lettres de créance de quatre nouveaux Ambassadeurs accrédités au Mali. C’est à la faveur du dispositif protocolaire traditionnel en l’honneur et à la qualité des hôtes du jour que : SE Mme Margaretha KASSANGANA, Ambassadeur agréé de la République de Pologne au Mali avec résidence à Dakar, SEM Giovanni Umberto DE VITO, Ambassadeur agréé de la République Italienne au Mali avec résidence à Dakar, SE Mme Claudia Turbay QUINTERO, Ambassadeur agréé de la République de Colombie au Mali avec résidence à Accra et SE Mme Ingrid AMER, Ambassadeur agréé de la République d’Estonie au Mali avec résidence à Tallinn (Estonie), se sont prêtés au rituel de présentation de leurs lettres de créance. C’était sous la haute Présidence de SEM Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’Etat. En marge de la solennité de l’événement, l’occasion a été bonne pour les diplomates et le Président de la Transition, d’échanger sur le renforcement de la coopération, le partenariat, aussi bien que le développement, les questions sécuritaires, la paix et la stabilité au Mali et au Sahel.

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Diplomatie : le Président de la Transition a reçu les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs  

Ce mardi 24 octobre 2023, quatre ambassadeurs nouvellement accrédités au Mali, ont présenté leurs lettres de créance au Président de la transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, dans la salle des banquets de Koulouba. La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet et du secrétaire général de la Présidence ; du Chef de l’état-major particulier et de la Conseillère diplomatique du Président de la Transition. Les ambassadeurs agréés qui se sont prêtés à ce rituel diplomatique, étaient SEM Moustapha NDOUR, ambassadeur du Sénégal, SEM Abdoulaye FOFANA, ambassadeur de Guinée auprès du Mali, SEM Efe CEYLAN, ambassadeur de Turquie et SEM Cheikhna Nenni Moulaye ZEINE, ambassadeur de la République islamique de Mauritanie auprès du Mali. Par ces accréditations, le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée et la Turquie renforcent leurs liens de coopération avec le Mali et marquent le début officiel des fonctions diplomatiques de leurs ambassadeurs. Toute chose qui témoigne de l’engagement mutuel à renforcer les relations bilatérales. Cette étape diplomatique indispensable permet aux ambassadeurs d’établir des contacts avec les autorités maliennes et de travailler ensemble sur des questions d’intérêt commun, tels que la sécurité, l’économie, la culture et la coopération au développement.

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