Mali : Inauguration du Centre Africain d’Études et de Recherches sur la Migration de l’UA

Actualités

La Commissaire aux Affaires sociales à la Commission de l’Union Africaine en visite au Mali, Mme Amira ELFADIL a été reçu en audience, ce vendredi 19 mars 2021, par le Président de la Transition, SEM Bah N’DAW.

Au cours de l’audience, Mme Amira ELFADIL a, tout d’abord, transmis au Chef de l’État les sincères condoléances du Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki MAHAMAT et de l’ensemble de son Organisation suite à la mort des 33 soldats maliens lors d’attaque terroriste.

Les échanges entre les deux personnalités ont également porté sur le lancement du Centre Africain d’Études et de Recherches sur la Migration dont le siège se trouve au Mali. « On procédera au lancement de ce Centre d’un moment à l’autre », a annoncé Mme ELFADIL. Selon elle, ce Centre est un instrument et un mécanisme très important pour l’Union Africaine dans le cadre de la collecte et de l’appropriation des données et des statistiques sur la question de la migration.

La Commissaire aux Affaires sociales à la Commission de l’UA a aussi donné toute l’assurance de l’engagement de l’Union Africaine au Président de la Transition dans le cadre la mise en œuvre de la Feuille de route et du plan d’action du thème de l’année 2021 qui a été proposé par le Mali. Mme le Commissaire aux Affaires sociales a ainsi sollicité les directives et instructions du Président N’DAW par rapport à la mise en œuvre des activités prioritaires au cours du thème de l’année 2021.

Par ailleurs, Mme Amira ELFADIL a tenu à informer le Président de la Transition de certains défis déjà rencontrés par deux institutions de l’Union Africaine basées à Addis Abeba à savoir l’Académie Africaine de Langues (ACALAN) et l’Institut Culturel Afro-arabe. « C’est pour inciter le soutien du Président et celui du Gouvernement du Mali à ces deux institutions », a-t-il précisé.

La Commissaire aux Affaires sociales à la Commission de l’UA s’est dite réjouie de la réaction positive du Chef de l’État par rapport à toutes ses sollicitations. « Le Président a pris l’engagement que le Mali fera tout ce qu’il devrait faire pour trouver des solutions à toutes les questions qui ont été soulevées. Par rapport au thème de l’année, le Président a réitéré encore son engagement pour assumer pleinement ce rôle », a-t-elle indiqué.

Enfin, Mme Amira ELFADIL a mis à profit cette occasion pour remercier le Président Bah N’DAW qui a bien voulu lui accorder cette audience et l’ensemble des Ministres avec lesquels elle a eu des séances de travail très fructueuses durant sa visite, en particulier, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. « Je souhaite au Mali la Paix et la Prospérité à tout moment », a-t-elle conclu.

Autres articles qui font l'actualité

Conseil extraordinaire des ministres : Les raisons et opportunités du retrait du Mali de la CEDEAO

Le Chef de l’État, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a  présidé le lundi 29 janvier 2024, un Conseil extraordinaire des ministres dans la salle des banquets du palais de Koulouba. L’ordre du jour portait sur les raisons et les opportunités du retrait du Mali et des autres pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye DIOP, a souligné que le retrait des trois pays, le Mali, le Burkina Faso, et le Niger, de la CEDEAO était une décision nécessaire en raison de la menace que cette organisation représentait pour la souveraineté et les intérêts vitaux de ces nations. Il a indiqué que la CEDEAO avait été détournée de ses principes fondateurs et utilisée contre les institutions, les États, et les populations des pays membres. DIOP a ajouté que les Chefs d’État avaient pris cette décision dans l’intérêt de la survie des pays concernés, mettant en avant les trois principes énoncés par le Président de la Transition : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Il a aussi souligné la nécessité pour les pays de travailler dans leur intérêt, en dehors des influences extérieures néfastes. Pour sa part, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a expliqué les opportunités économiques que ce retrait offrait aux pays de l’Alliance des États du sahel. Il a mis en avant la possibilité de développer un marché intérieur fort, stimulant la croissance économique et assurant une autonomie politique et économique. M. SANOU a également souligné les avantages financiers, notamment en termes de balance commerciale et d’investissements directs étrangers, qui découleraient de cette décision. Il a insisté sur la flexibilité nouvellement acquise pour négocier avec d’autres pays et la capacité de protéger les entreprises locales. Le ministre de l’Economie et des Finance a ensuite rappelé que le Mali avait surmonté des défis par le passé et exprimé sa confiance dans la résilience et l’intelligence du pays pour prendre en main son destin. Les ministres ont souligné que cette décision de retrait de la CEDEAO ouvrait des perspectives considérables pour l’autonomie politique et économique des pays de l’AES, tout en soulignant la nécessité de travailler ensemble pour concrétiser les objectifs de refondation initiés par les plus hautes autorités.

Lire »

Le Président Bah N’DAW lors de la 50ème session du Conseil des Ministres de l’OHADA : « Partout où règnent la paix et la sécurité, le commerce prospère ».

Le Président de la Transition SEM Bah N’DAW a présidé, ce mercredi 24 mars 2021, la 50ème session du Conseil des Ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). La rencontre qui a enregistré la présence du Premier ministre Moctar OUANE, ainsi que d’autres ministres des pays membres de l’OHADA, était une occasion pour le Chef de l’Etat de signifier l’importance que notre pays accorde à l’organisation, dont le Mali est d’ailleurs membre fondateur. Le Président Bah N’DAW dans son allocution d’ouverture des travaux a mis l’accent sur les défis sur lesquels achoppe l’OHADA, notamment l’amélioration des ressources propres de l’Organisation, ainsi que la régularité et la ponctualité des contributions des Etats membres au budget de l’OHADA. « Le Mali est un membre fondateur de l’OHADA et sa présence assidue ainsi que l’acquittement régulier de ses devoirs envers notre organisation commune attestent, s’il en était encore besoin, de l’importance primordiale que nous lui accordons », a assuré le Chef de l’Etat, pour qui, l’OHADA est d’abord et avant tout un instrument de promotion de l’unité africaine à laquelle le Mali est plus que jamais attaché.   Selon le Président N’DAW, l’idéal de panafricanisme que porte l’OHADA a une résonance particulière en terre malienne. « Mon pays étant de ceux qui pensent que l’intégration et la coopération entre pays africains sont essentielles au développement du continent et sont de nature à relever les défis contemporains de sécurité, notamment le terrorisme, le blanchiment de capitaux et de criminalité transnationale organisée et d’assurer l’essor socioéconomique« , a précisé le Chef de l’Etat. Pour lui, le terrorisme est une menace imminente pour la stabilité économique et la paix dans le monde. « Il est à l’antipode des principes qui gouvernent les normes économiques, entame la crédibilité du système financier, valeur chère à l’OHADA car partout où règnent la paix et la sécurité le commerce prospère« , a ajouté SEM Bah N’DAW. Outil de promotion de l’unité africaine, « l’OHADA est également et incontestablement un moteur de développement de l’Afrique« , a assuré le Président N’DAW. Avant d’ajouter : « Les grandes réalisations enregistrées dans l’affermissement de l’Etat de droit économique en Afrique subsaharienne ces deux dernières décennies l’ont largement été grâce à l’oeuvre de l’OHADA, il est par conséquent de notre responsabilité d’oeuvrer à la pérennisation de ce précieux outil pour ce faire , il convient d’abord de capitaliser les très importants progrès enregistrés en terme de gouvernance pour mériter dans la confiance de nos partenaires, ensuite il y a lieu pour les Institutions de l’OHADA de travailler à l’amélioration constante de leur ressources propres de façon à alléger progressivement le fardeau de la charge contributive de nos concitoyens et de nos Etats déjà confrontés à de nombreux autres défis », a recommandé SEM Bah N’DAW. Pour lui, nous ne devons pas oublier que c’est la responsabilité première de nos gouvernements que de s’assurer de la disponibilité des ressources nécessaires au fonctionnement régulier de l’organisation. C’est pourquoi, il invite les membres du Conseil des Ministres à prendre leurs responsabilités pour que les présentes assises débouchent sur des positions fortes à même de garantir aussi bien la régularité que la ponctualité des contributions des Etats membres au budget de l’OHADA.  

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :