Lutte contre la corruption : remise du rapport annuel 2022 du Bureau du Vérificateur général au Président de la Transition

Actualités

RAPPORT DU VERIFICATEUR 2 - Grande

Le Rapport annuel 2022 du Bureau du Vérificateur général (BVG) a été remis au Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le 3 novembre 2023 dans la salle des banquets du palais de Koulouba. Ladite cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, du ministre de l’Économie et des Finances, du ministre de la refondation chargé des relations avec les Institutions, ainsi que du Président du Conseil national de Transition. D’autres personnalités étaient également présentes.
Le Rapport annuel 2022 du Bureau du Vérificateur général comprend 36 missions de vérifications et d’évaluations de politiques publiques dans différents secteurs d’activités. Le Vérificateur général, Samba Alhamdou BABY, a remercié le Président de la Transition pour ses efforts dans la lutte contre la corruption et a souligné l’importance des actions engagées pour consolider la refondation de l’État. Le rapport met également en évidence les activités de renforcement des capacités du personnel et les partenariats stratégiques développés au cours de l’année 2022, ainsi que les perspectives pour l’année 2023.
Le Vérificateur a aussi souligné que les vérifications effectuées en 2022 ont révélé plusieurs dysfonctionnements et lacunes qui nuisent à l’image des entités auditées. Certains dossiers ont été remis au Directeur général du contentieux de l’État pour défendre les intérêts de l’État, et des suites judiciaires ont déjà été données à certains.
Cette présentation a été suivie de la remise officielle du Rapport. Une occasion saisie par le Président de la Transition pour exprimer tout son encouragement au Bureau du Vérificateur général à persévérer dans la même dynamique.
Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA a souligné que la gestion saine des ressources publiques est une priorité pour le pays et nécessite une grande responsabilité tant sur le plan normatif qu’éthique. Il a invité donc le gouvernement à mettre en œuvre les recommandations du BVG pour renforcer les réformes engagées pour la refondation de l’État.
Le Président de la Transition a salué la collaboration entre le BVG, les autorités judiciaires et le contentieux de l’État dans la lutte contre la corruption, et a annoncé l’amélioration de ce dispositif avec la mise en place du Pôle national économique et financier et de l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués. Il a également assuré que le gouvernement accordera une attention particulière à l’application des sanctions administratives, judiciaires et disciplinaires.
Le Chef de l’État a enfin annoncé plusieurs mesures dans le cadre de la lutte contre la corruption pour plus de transparence dans la gestion des services publics. Concluant ses propos, exhorté à l’exploitation judicieuse du Rapport annuel 2022 qui fournit une matière précieuse à l’action gouvernementale.

Autres articles qui font l'actualité

Koulouba : Remise du rapport des États généraux de l’éducation au Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a officiellement reçu, ce mardi 12 mars 2024, à Koulouba, le rapport des États généraux de l’éducation. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre de l’Éducation nationale, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, ainsi que d’autres membres du Gouvernement. Face aux défis actuels du système éducatif malien, le peuple malien, lors des Assises nationales de la refondation (ANR), a préconisé l’organisation des États généraux de l’éducation (EGE). En réponse à cette recommandation, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a annoncé lors de sa visite à Kayes, en juillet 2023, la tenue de ces Assises. Quatre départements ministériels ont conjugué leurs efforts pour la réussite de cette initiative. Il s’agit des ministères en charge de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle et celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Afin de recueillir les propositions et recommandations de l’ensemble des acteurs du système éducatif, tant nationaux qu’internationaux, la Commission nationale d’organisation des États généraux de l’éducation a parcouru toutes les régions du Mali pendant sept mois. Des rencontres ont également été organisées dans les missions diplomatiques. À chaque étape, les débats ont été passionnés et riches en enseignements et propositions. Les États généraux ont fourni le cadre idéal pour une analyse diagnostique de l’état actuel du système éducatif malien, combinée à une analyse des attentes exprimées par les populations maliennes, des recommandations des différents forums sur l’éducation au Mali depuis la réforme de 1962 jusqu’au PRODEC 2 en 2019, ainsi que des systèmes endogènes d’éducation au Mali. Le président de la Commission nationale d’organisation, Dr Koulougna Edmond DEMBELE, a présenté le rapport en remerciant le Président de la Transition pour cette initiative. Selon lui, le Peuple malien a défini, à l’issue des concertations, une vision pour la refondation du système éducatif : former, d’ici à 2038, un citoyen nouveau, patriote et bâtisseur d’une société démocratique, acteur du développement économique, social, environnemental du pays, enraciné dans sa culture, maîtrisant les savoirs endogènes, participant aux progrès scientifiques et technologiques, et contribuant activement à la culture de la paix et au vivre-ensemble. Pour concrétiser cette vision, neuf piliers ont été identifiés lors des États généraux, accompagnés d’actions stratégiques à court, moyen et long terme. Ces piliers incluent la valorisation de l’éducation aux valeurs culturelles et aux savoirs endogènes, la promotion de l’éducation inclusive sur tout le territoire national, et la promotion de l’utilisation des langues officielles dans le système éducatif. De plus, des recommandations portent sur la révision des programmes d’enseignement pour inclure la maîtrise des langues officielles, des valeurs et savoirs endogènes, ainsi que des sciences et technologies à tous les niveaux du système éducatif. La formation et la gestion des enseignants et formateurs, la promotion de la recherche scientifique au service du développement social, économique, artistique, culturel et environnemental du pays, et l’élaboration d’un schéma institutionnel systémique assurant le bon fonctionnement des sept premiers piliers, ainsi que le financement souverain du système éducatif, figurent parmi les recommandations phares des États généraux. Le Président de la Transition a salué la participation active de toutes les parties prenantes aux différentes concertations, rappelant que ces États généraux étaient une capitalisation des mémoires institutionnelles et posent les bases d’un essor certain du système éducatif malien. Il a expressément remercié la Commission nationale d’organisation pour la bonne conduite de ces États généraux, soulignant la création d’un espace de débat fructueux autour de l’éducation. Il a indiqué que les différentes orientations constituent désormais une feuille de route, tracée de manière consensuelle, pour la refondation de notre système éducatif. « Cette feuille de route est riche et nous engage collectivement. L’État s’investira pour sa mise en œuvre diligente et efficace dans l’intérêt du Mali et des générations futures », a-t-il assuré, avant d’inviter les participants à se considérer comme des acteurs majeurs de ce nouveau chantier d’honneur et à remplir pleinement leur partition.

Lire »

Sommet de Paris : Les Chefs d’État Africains parleront d’une seule voix

Les Chefs d’État du G5 Sahel ont tenu  le lundi 17 mai à  Paris une rencontre pour harmoniser leur point de vue avant la tenue,  ce mardi, du Sommet sur le financement des économies africaines. Les Chefs d’État du G5 Sahel ont également évoqué la lutte contre le terrorisme et le rôle important qu’y joue le Tchad. Le Président de la Transition Bah N’DAW y a pris part avant d’être reçu à l’Élysée par le Président  Emmanuel MACRON pour un dîner de travail auquel ont été invités plusieurs Chefs d’État africains.

Lire »

Koulikoro : sortie de la 45e promotion des Officiers de l’ÉMIA

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a présidé, le vendredi 1er septembre 2023, la cérémonie de sortie de la 45e promotion de l’École militaire Interarmes de Koulikoro. Cette cérémonie, qui a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre d’État, du Président du Conseil national de Transition, des membres du Gouvernement ainsi que des chefs militaires et des partenaires du Mali, mais aussi d’une délégation venue du Burkina Faso, s’est déroulée au camp Boubacar Sada Sy de Koulikoro. Dès son arrivée au camp militaire, le Président GOÏTA a respecté une tradition consacrée en République du Mali en rendant à la Nation tous ses honneurs avant de procéder à la revue des troupes. Après son installation, le Chef de l’État a pu assister au défilé des officiers de la 45e promotion de l’école militaire Interarmes de Koulikoro, qui ont pris position à l’endroit où ils recevront leur baptême. Cette promotion a été dénommée feu le Général d’Armée Moussa TRAORE, ancien Chef d’État du Mali, a annoncé Oumar GALOGA, Commandant du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro. « La reconnaissance du mérite est l’une des valeurs cardinales au sein des Forces armées de Défense et de Sécurité », a indiqué le Chef Suprême des Armées avant de souligner que c’est la raison pour laquelle la Nation malienne a jugé opportun d’honorer le Général d’armée feu Moussa TRAORE. Selon les précisions du Chef de l’État, feu Moussa TRAORE était un Général très valeureux, intègre, patriote et qui a consacré son temps au renforcement de l’outil de Défense de son pays. Le Sous-lieutenant Mama SANOGO, du Mali, est sorti major de cette 45e promotion avec une moyenne de 16,354/20. Selon le Commandant du Centre, il s’est fait distinguer parmi tous ses autres collègues de la sous-région, par son assiduité, sa détermination et son amour pour le métier des armes.Les jeunes Officiers ont alors reçu sous les regards du Président de la Transition des épaulettes. Un appel pressant au devoir. Après la lecture de la biographie du parrain de la promotion par le Colonel Siaka KOUYATE, Commandant de l’école militaire Interarmes de Koulikoro, la nouvelle promotion a prêté serment sur le respect des lois de la République et à l’accomplissement de leurs devoirs militaires. Pour sa part, le Chef d’État-Major général des armées, le Général de division Oumar DIARRA a invité les récipiendaires au respect rigoureux des valeurs de l’armée et à mettre au-dessus de tout l’intérêt supérieur de la Nation. Aussi, ils doivent contribuer à la lutte implacable que leur pays mène contre les obscurantistes. Cela dans le respect du droit des conflits armés et du droit international humanitaire, a-t-il précisé. Les jeunes Officiers devront donc rejoindre dans les prochains jours l’école d’application des Officiers pour une formation qui devra durer 6 mois en vue d’améliorer les connaissances acquises. Selon le Chef d’État-Major général des armées, cette autre étape est nécessaire pour que la promotion feu le Général d’Armée Moussa TRAORE travaille plus efficacement à la reconstruction de l’armée en cours. . Cette cérémonie de baptême a pris fin par le chant de la promotion par les récipiendaires et ensuite un défilé militaire. Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a félicité les Officiers de cette nouvelle promotion tout en leur souhaitant la bienvenue dans la grande famille des Officiers. Il les a surtout exhortés à plus d’engagements, de détermination, d’abnégation et aussi de don de soi afin de mériter la confiance du peuple malien. Ils doivent servir aussi de modèle pour leurs subordonnés.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :