Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, ce vendredi 5 novembre 2021, le Secrétaire Exécutif du G5 Sahel, l’Ambassadeur Eric Yemdaogo TIARE, en visite de travail au Mali depuis le 31 octobre 2021.
Au terme d’une visite de prise de contact avec les Chefs d’État des pays du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Tchad), le Secrétaire Exécutif du G5 Sahel a été reçu, ce vendredi, par le Chef de l’État, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA.
Cette tournée s’inscrit dans le cadre du dialogue permanent avec les pays membres de l’organisation. « L’objectif de cette mission est d’entendre les Chefs d’État, d’écouter leurs orientations afin de permettre au Secrétariat du G5 Sahel de mener à bien sa mission », a indiqué l’Ambassadeur TIARE à sa sortie d’audience.
Le Secrétaire Exécutif de notre organisation commune est sorti de cette audience qui lui a été accordée par le Président de la Transition avec un sentiment de satisfaction. « J’ai eu un entretien très riche avec le Président de la Transition », s’est réjoui l’hôte du jour.
« Le Chef de l’État nous a donné des conseils, des orientations précises dont nous allons nous atteler à mettre en œuvre parce qu’il faut travailler essentiellement à soutenir nos forces de Défense et de Sécurité qui sont au charbon tous les jours », a-t-il poursuivi.

Koulouba : les membres du Comité de pilotage du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale installés
Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a installé, le lundi 5 février 2024, les membres du Comité de pilotage du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale. La rencontre a enregistré la présence de l’honorable Mamadou Satigui DIAKITÉ, président du Haut Conseil des Collectivités, M. Yacouba KATILE, Président du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel ainsi que des membres du Gouvernement. Dans une démarche visant à surmonter les défis persistants et à restaurer la paix, de consolider l’unité nationale et de raviver le vivre-ensemble au Mali, le Président de la Transition, Chef de l’État, le Colonel Assimi GOÏTA a créé, par décret N° 2024 — 0053/PT-RM du 26 janvier 2024, le Comité de pilotage du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Les membres du comité ont été nommés par décret N° 2024 — 0061/PT-RM du 31 janvier 2024. Il est présidé par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi MAÏGA. Il est composé de 140 membres représentant divers secteurs tels que les Forces Armées maliennes, la magistrature, le barreau malien, les partis politiques, la presse, les arts et la culture, les confessions religieuses, les organisations de la société civile, les associations communautaires et le secteur privé, etc. Le Comité a pour mission principale de faciliter un dialogue ouvert permettant à chaque voix d’être entendue, dans le but de restaurer la paix et de consolider l’unité nationale. Le président GOÏTA a souligné l’importance des principes de respect de la souveraineté du Mali, des choix stratégiques et du choix des partenariats opérés par le pays, ainsi que de la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Au cours de ce dialogue, qui sera conduit par les Maliens eux-mêmes sans ingérence extérieure, le Président de la Transition a appelé à une autocritique profonde pour comprendre les causes apparentes et profondes des conflits pour aboutir à une paix durable. « Ceci exigera de nous un exercice de vérité qui sera le véritable socle de la paix durable que nous recherchons tant », a affirmé le Chef de l’État. L’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi MAÏGA, honoré de présider le Comité, a promis de capitaliser sur les résolutions passées, de corriger les insuffisances et de produire des résultats qui reflèteront les aspirations de tous les Maliens. Cependant, le Président GOÏTA a averti qu’aucune place ne serait accordée aux ennemis du peuple dans ce grand forum national, soulignant l’engagement à préserver l’unicité et la laïcité de l’État, ainsi que l’intégrité territoriale. « En décidant d’organiser un dialogue direct entre les Maliens, vous répondez à une aspiration profonde et légitime de votre peuple : se rencontrer en toute liberté. Des esprits sceptiques ou mal intentionnés seraient enclins à croire que ce cadre de dialogue sera un forum de plus. C’est parce que nous, membres du Comité de pilotage, nous sommes convaincus du contraire, que nous avions répondu favorablement et sans réserve à votre appel », a déclaré le Président du Comité.


