Le Président de la transition, son excellence le Colonel Assimi Goita, Chef de l’Etat, reçoit les membres du conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine.

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Le Comité de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine exprime sa satisfaction.

Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA a accordé une audience à une importante délégation du Comité de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, ce vendredi 16 juillet, conduite par SM. Victor A.ADEKELE, Ambassadeur Représentant Permanent du Nigeria.

« Nous avons eu des discussions très fructueuses avec tous les interlocuteurs que nous avons rencontrés, à commencer par le Premier ministre et certains ministres du gouvernement, les membres de la société civile ainsi que le groupe signataire de l’Accord de Paix et de la Réconciliation issu du Processus d’Alger », a déclaré SM. Victor A.ADEKELE, Ambassadeur Représentant Permanent du Nigeria, à sa sortie d’audience.

SM. Victor A.ADEKELE a indiqué la satisfaction de l’ensemble de la délégation tout en faisant remarquer que les débats se sont déroulés dans la franchise avec les différentes parties prenantes.
Pour sa part, le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta a donné un tour d’horizon de la situation sécuritaire en général et particulièrement celle de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Saluant l’initiative d’accompagnement et de soutien de la Transition par l’Union Africaine, il a souligné sur la nécessité de comprendre la crise malienne qui est à la fois politique, sociale et sécuritaire. C’est la raison fondamentale pour laquelle, le dialogue avec les communautés dans le processus de la lutte contre le terrorisme a été souhaité par les populations maliennes depuis 2019 au terme du Dialogue national inclusif (DNI). Terminant ses propos, le Président de la Transition a insisté sur la bonne conduite du processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion. ‘’ Tant que le DDR n’est pas efficacement mené, nous aurons toujours des difficulté à gérer la crise sécuritaire dans le Sahel’’, a signalé le Président Goïta. Des propos qui ont été notés avec la plus grande attention, surtout venant d’un homme de terrain.
Convaincu que la place du Mali est stratégique dans le Sahel et que sa sécurité conditionne dans une large mesure celle de l’espace sahélien, le chef de la délégation du CPS confira qu’il était indispensable de ‘’ venir échanger avec les Maliens afin de pouvoir les aider à trouver le chemin menant à la paix et à la sécurité’’. Le Diplomate de l’Union Africaine a rappelé que le Mali demeurait un pays très important pour l’Organisation et auquel les membres de l’Union ne sauraient tourner le dos. Ainsi, les discussions se poursuivront dès le retour de la délégation à Addis-Abeba au siège de l’Union Africaine, a conclu Ambassadeur Représentant Permanent du Nigeria, SM. Victor A.ADEKELE.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

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Le Président de la Transition renforce le secteur de la Santé avec la remise d’ambulances

Dans le cadre de ses œuvres sociales, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a remis le vendredi 19 janvier 2024 plusieurs ambulances au ministère de la Santé et du Développement social. Ces véhicules médicalisés sont destinés à être déployés dans les hôpitaux et Centres de Santé de référence de 10 régions du Mali ainsi que du district de Bamako. La cérémonie, marquée par la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition (CNT), du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement et du Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBÉLÉ, a souligné l’engagement du Président de la Transition à renforcer les capacités opérationnelles des districts sanitaires, notamment en matière de référence-évacuation. Au total, 33 ambulances ont été remises, comprenant 23 véhicules de type 4X4 et 10 véhicules Van, destinées à une dizaine de régions et au district de Bamako. Cette initiative vise à étendre l’offre de services de santé et à contribuer à la mission des districts sanitaires en termes d’efficacité et de rapidité. Le Conseiller spécial du Président de la Transition a exprimé sa conviction quant à l’impact de ces véhicules sur la capacité des districts sanitaires à accomplir leur mission. Il a souligné la montée en puissance des œuvres sociales du Président de la Transition, citant l’inauguration récente de trois centres de dialyse comme exemple concret de cet engagement. Cette cérémonie a également été le lieu de rappeler les réalisations du Président de la Transition dans le cadre des œuvres sociales, notamment la réalisation de 304 forages, la remise de 225 tricycles, de 75 ambulances, de 16 kits de transformation, ainsi que de 710 cartons de craie remis aux académies d’enseignement de Bamako.  Au total, 1000 familles ont été touchées par la distribution des kits alimentaires. Dans son allocution, Mme le ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo TOURÉ, a souligné l’importance de cette initiative dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. Le ministre a salué l’engagement du Président de la Transition et a appelé à une mobilisation collective pour atteindre les objectifs communs en matière de santé. La remise des clés des ambulances au ministre de la Santé par le Chef de l’État a marqué une étape significative dans le renforcement du système sanitaire à l’échelle nationale. Mme le ministre a assuré que ses services techniques s’engageraient à entretenir ces moyens logistiques pour garantir leur efficacité dans la mise en œuvre de la référence-évacuation.

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Libération de trois otages chinois enlevés en juillet

Libération des trois employés chinois de l’entreprise de construction COVEC, enlevés le 17 juillet 2021 sur l’axe Nara- Kwala. Cette libération qui intervient, trois semaines après celle de la sœur catholique colombienne, Gloria Cécilia NARVAEZ, a été possible grâce à la conjonction des efforts Forces de Défense et de Sécurité, des Forces spéciales et des services de renseignements qui ont fortement bénéficié de l’appui et de la couverture des hélicoptères MI 171, récemment acquis par l’Armée de l’Air. Tout en saluant le courage des trois ex otages, le Président de la Transition félicite également les différentes forces pour leur professionnalisme. Par la même occasion, il réitère la ferme volonté des autorités maliennes à obtenir la libération de toutes les personnes retenues en otage sur le territoire le malien.

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