Le Président de la Transition renforce l’autonomie énergétique du Centre de dialyse de la Commune IV

Actualités

Dans le cadre de ses œuvres sociales, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi GOÏTA, a doté le Centre de dialyse de l’hôpital du district de la Commune IV de Bamako d’installations solaires pour garantir son autonomie énergétique.
La remise officielle de ces installations a eu lieu ce lundi 10 février 2025, en présence de la délégation des œuvres sociales du Président de la Transition. Une délégation qui était conduite par le Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des œuvres sociales, M. Aguibou DEMBÉLÉ, accompagné du Lieutenant-colonel Cheick Mohamed Chérif TOUNKARA, Directeur administratif et financier de la Présidence, et des chargés de mission du Président. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo TOURÉ.
Lors de la cérémonie, le Conseiller spécial du Président de la Transition, Aguibou DEMBÉLÉ, a souligné l’importance de cette initiative : « Nous sommes en Commune IV dans l’un des trois centres de dialyse que le Président de la Transition a mis à la disposition des Maliens, en particulier des malades qui nécessitent une dialyse. Aujourd’hui, nous sommes là pour renforcer l’autonomie énergétique de ce centre, dont la vocation est d’apporter une assistance constante aux dialysés. Nous avons bien conscience des défis sur le plan énergétique. Ces nouvelles installations seront une grande lueur d’espoir pour les malades du rein dont la prise en charge exige une grande assiduité. » M. DEMBÉLÉ a également mis en avant l’engagement du Président de la Transition, à travers les œuvres sociales, qui visent à apporter assistance aux populations vulnérables. Il a encouragé les bénéficiaires à prendre soin des installations afin qu’elles servent durablement aux patients.
Le ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo TOURÉ, a exprimé sa satisfaction et sa gratitude pour cette initiative du Président de la Transition. « Ces centres de dialyse disposaient déjà de groupes électrogènes et d’un forage, mais le problème énergétique persistait. Chaque jour, les dialyses se font de 7 h à 18 h, mais essentiellement sur groupe électrogène. Une fois le groupe éteint à 18 h, les urgences ne pouvaient plus être prises en charge. Avec ces nouvelles installations solaires, ce problème appartient au passé. Nous pouvons désormais effectuer des dialyses d’urgence à tout moment. C’est une avancée considérable qui allège le quotidien des patients et du personnel soignant », a-t-elle ajouté.
Le Colonel TOURÉ a également exprimé son espoir de voir ces initiatives se multiplier afin d’améliorer l’accessibilité aux soins pour tous les Maliens, conformément à la vision du Président de la Transition. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation et de renforcement des infrastructures sanitaires au Mali.
Le Président de la Transition, à travers ses œuvres sociales, continue de poser des actes concrets pour assurer un accès à des soins de qualité aux populations vulnérables. L’installation de systèmes solaires dans les centres de dialyse est une avancée concrète vers une meilleure prise en charge des malades et une amélioration des conditions de travail du personnel médical.

Autres articles qui font l'actualité

Nouveau collège de la HAC

Communication : présentation du nouveau Collège de la HAC au Chef de l’État

Les membres de la Haute autorité de la communication (HAC) ont été reçus en audience, ce jeudi 11 mai 2023, par le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État. L’objectif de cette visite était de présenter au Chef de l’État le nouveau Collège de la HAC. Sur les neuf (9) membres siégeant au Collège de la HAC, trois (3) sont désignés par le Président de la Transition. Depuis la mise en place du nouveau Collège, « nous n’avions pas encore eu l’opportunité de venir présenter le nouveau bureau au Chef de l’État », a expliqué le Président de la Haute autorité de la communication, Gaoussou COULIBALY, tout en se réjouissant d’avoir eu cette opportunité de présentation ce matin. Au cours de cette cérémonie, le nouveau bureau de la HAC a fait part de quelques-unes de ses préoccupations, notamment l’adoption d’un projet de texte relatif à la carte de presse et à la gestion des réseaux sociaux.  Le projet de texte sur la carte de presse permettra à la HAC d’être suffisamment outillées pour gérer le monde médiatique, a expliqué M. COULIBALY. S’agissant du second projet de texte, il permettra à la Haute autorité de la communication de mieux contrôler les dérapages constatés sur les réseaux sociaux. Des dérapages présentant un impact négatif. La Haute autorité de la communication a d’ores et déjà mise en place une équipe en vue d’élaborer ce projet de texte sur les réseaux sociaux. Un projet qui s’inspirera d’un texte déjà en vigueur dans un pays voisin du Mali. Le Président de la HAC, au nom de l’ensemble des membres de son Collège, s’est dit très satisfait des échanges avec le Chef de l’État qui leur a formulé des conseils et donné son avis sur les différentes préoccupations exprimées.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 16 JUIN 2023 CM N°2023-25/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 16 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte régissant la circulation routière. Les textes législatifs et réglementaires constituant le code de la route comprennent la Loi n°99- 004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes ont révélé des insuffisances parmi lesquelles on peut citer, notamment : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à l’examen du permis de conduire, dû à l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de règlementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, en ce qui concerne les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – la non prise en compte dans la règlementation sur le port du casque des passagers des motocyclettes, des conducteurs et passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs ainsi que des cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière et à l’organisation du système de formation à l’obtention du permis de conduire dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – l’absence des dispositifs de signalisation des véhicules à traction animale en stationnement et d’un centre de transformation des véhicules. Les projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances constatées et à renforcer la sécurité individuelle et collective sur les routes à travers, notamment : – l’introduction des sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun ; – l’interdiction expresse du transport mixte ; – l’instauration du permis de conduire de la catégorie B1 pour les tricycles et quadricycles affectés au transport public ; – l’extension de la catégorie C aux appareils de levage et de manutention, comme il est prévu pour les engins de travaux publics, les tracteurs agricoles et les machines agricoles automotrices ; – le classement des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – l’instauration de la formation préalable obligatoire des candidats à l’examen du permis de conduire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’institution d’une formation complémentaire pour les conducteurs professionnels ; – la déconcentration de la Commission technique spéciale de retrait du permis et de l’autorisation de conduire au niveau des régions ; – la règlementation du temps de conduite et de repos ; – la fixation de la vitesse maximum sur autoroute à 120 km par heure et l’institution d’un système de contrôle de la vitesse par radar ; – l’introduction du contrôle du taux d’alcoolémie et de celui du taux de consommation de la drogue ; – l’élargissement de la règlementation du port obligatoire du casque aux passagers de motocyclettes aux conducteurs et aux passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs et des cycles ; – le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers de véhicules équipés de ceinture ; – la soumission des motocyclettes, tricycles et quadricycles au contrôle technique. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance du caractère extraordinaire de la crise énergétique. Les conditions difficiles de production ainsi que les difficultés d’accès à l’énergie sont des évènements qui ont abouti à une crise énergétique. La Société Energie du Mali, qui a pour mission la mise en œuvre du service public de l’électricité, a des indicateurs de performance financière fortement dégradés depuis plusieurs années qui ne favorisent pas les investissements conséquents pour faire face à la demande croissante. Cette dégradation des indicateurs est due essentiellement au fait que le kilo watt heure d’électricité produit à 140 francs CFA est vendu à 100 francs CFA, soit une perte de 40 francs CFA par kilo watt heure produit. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a adopté en mars 2022, un Plan de Redressement de la société Energie du Mali accompagné d’un plan quinquennal d’investissement sur la période 2022-2026 dont la mise en œuvre requiert l’accompagnement et le soutien de l’Etat. Le projet de décret adopté vise à reconnaître le caractère extraordinaire de la crise énergétique pour permettre d’accorder, à la Société Energie du Mali, des exonérations fiscales et douanières pour l’acquisition de certains biens et services dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’investissement 2022-2026. 3. Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelles. La médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et

Lire »

PARTENARIAT MALI–RUSSIE : Des accords pour l’énergie, le commerce et la sécurité

Dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la République du Mali et la Fédération de Russie, trois accords ont été signés ce lundi 23 juin 2025 à Moscou, en présence du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, et de son homologue russe, Son Excellence Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie. Ces accords portent sur les domaines du commerce, de l’énergie, des sciences, ainsi que sur les fondements des relations politiques, diplomatiques et sécuritaires entre les deux États. Le premier accord signé concerne la création d’une Commission intergouvernementale russo-malienne sur la coopération commerciale, économique, scientifique et technique. Ce cadre structurant vise à approfondir les échanges entre les deux pays et à favoriser l’émergence de projets conjoints à forte valeur ajoutée. À moyen et long terme, cet instrument juridique ouvre la voie à des investissements russes dans des secteurs clés du développement malien, tout en facilitant l’accès du pays aux technologies de pointe et aux marchés russes. De surcroît, il s’inscrit dans la vision souveraine d’une diplomatie multipolaire prônée par les plus hautes Autorités de la Transition. Il pourrait également encourager un soutien accru de la Russie aux positions du Mali au sein des instances internationales. Dans le même esprit de coopération stratégique, un second projet d’accord a été conclu dans le domaine de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques, en partenariat avec la société d’État russe ROSATOM. Ce partenariat innovant pourrait apporter une réponse structurelle à la crise énergétique que connaît le Mali, à travers le développement d’infrastructures adaptées, le transfert de compétences et de technologies, ainsi que la formation de ressources humaines nationales. En renforçant ainsi l’autonomie énergétique du pays et en réduisant sa dépendance aux importations onéreuses, cet accord contribuera de manière significative au développement industriel et à la souveraineté énergétique nationale. Par ailleurs, les deux parties ont procédé à la signature d’un troisième accord portant sur les fondements des relations bilatérales entre le Mali et la Fédération de Russie. Cet accord, à portée générale, témoigne d’une volonté commune d’inscrire le partenariat dans une dynamique durable, fondée sur le respect mutuel, la non-ingérence et la solidarité dans les forums internationaux. Il ouvre également la voie à une coopération renforcée dans le domaine de la sécurité, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. À ce titre, il prévoit des mécanismes de formation, la fourniture d’équipements et un appui opérationnel structuré, consolidant ainsi les capacités nationales de défense et de sécurité. Dans leur ensemble, ces accords traduisent une volonté politique affirmée de hisser la coopération entre le Mali et la Russie à un niveau stratégique. Ils renforcent surtout la souveraineté et l’autonomie du Mali dans les domaines clés du développement, de l’énergie et de la sécurité. La signature de ces instruments juridiques constitue un tournant majeur dans les relations entre Bamako et Moscou, et s’inscrit pleinement dans la vision des autorités de la Transition en faveur d’un Mali fort, souverain et résolument tourné vers l’avenir. Lors de cette rencontre au Kremlin, le Président de la Fédération de Russie a offert un déjeuner à son homologue malien, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :