Le Président de la Transition préside le Conseil Supérieur de la Défense Nationale

Actualités

Le vendredi 18 avril 2025, à Koulouba, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef Suprême des Armées, a présidé une session du Conseil supérieur de la Défense nationale.
La réunion s’est tenue en présence du Premier ministre, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, du Chef d’État-major général des Armées, des membres du Gouvernement, du Cabinet du Président de la Transition ainsi que du Secrétariat général de la Présidence.
Ont également pris part à cette session :
•⁠ ⁠Le ministre de l’Économie et des Finances ;
•⁠ ⁠Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat ;
•⁠ ⁠Le ministre des Mines ;
•⁠ ⁠Le ministre de la Santé et du Développement social ;
•⁠ ⁠Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale ;
•⁠ ⁠Le ministre des Transports et des Infrastructures ;
•⁠ ⁠Le Chef d’État-major particulier de la Présidence ;
•⁠ ⁠Le Secrétaire Général de la Présidence ;
•⁠ ⁠Le Directeur de Cabinet du Président de la Transition.
La cérémonie a débuté par une minute de silence en mémoire des victimes civiles et militaires tombées sous les balles assassines du terrorisme.
Cette session a permis d’évaluer le bilan des opérations menées au cours de l’année écoulée, tout en définissant les perspectives pour l’année à venir. Elle a notamment consacré le lancement prochain de l’opération « Dougoukolokô », qui vise la poursuite de la reconquête du territoire national et le retour effectif de l’administration publique sur l’ensemble du territoire.
Prenant la parole, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, ainsi que le Chef d’État-Major Général des Armées, le Général Oumar DIARRA, ont appelé à l’union sacrée autour de la patrie. Ils ont exhorté les populations à soutenir sans relâche les Forces armées maliennes, engagées dans une lutte déterminée contre les forces obscurantistes.

Autres articles qui font l'actualité

Le Président Bah N’DAW à Alger : Une visite au pas de charge pour donner un coup de fouet à la Coopération bilatérale

Avant d’entamer sa longue journée de travail à Alger, le Président Bah N’DAW a d’abord jugé opportun d’aller se recueillir au Sanctuaire du Martyr. Avec la délégation qui l’accompagne, dans un élan d’émotion et de solennité, le Chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs dans cet haut lieu qui incarne la symbolique de la résistance coloniale. Le Président Bah N’DAW et sa délégation ont ensuite pris la direction du Palais présidentiel de l’Algérie. A l’arrivée, l’hôte de la Nation algérienne s’est plié au devoir républicain du salut du drapeau national. S’en est suivi le passage en revue d’un détachement de la Garde Républicaine de l’Algérie. Au perron du Palais, l’attendait son homologue, SEM Abdelmadjid TEBBOUNE. Après les salutations d’usage, les deux personnalités ont pris place à l’intérieur du Palais pour un tête-à-tête. Pour couronner une matinée de travail déroulée au pas de charge, le Président de la République Populaire et Démocratique d’Algérie a offert un déjeuner en l’honneur de son SEM Bah N’DAW. Déjeuner à l’issue duquel, le Président Abdelmadjid TEBBOUNE s’est montré très ému à l’issue de cette visite d’amitié et de travail de son homologue Malien : « J’ai été très heureux de recevoir mon frère, le Président Bah N’DAW. J’ai souhaité que son séjour soit le plus fructueux possible. Nous sommes à la disposition du Mali. Le Mali a notre soutien moral et matériel. Nous répondrons positivement à ses sollicitations. Cette visite a été très fraternelle et fructueuse pour la partie Algérienne. C’est le premier jalon d’un partenariat qui se veut bénéfique pour nos deux Etats ».   Le Président Bah N’DAW, pour sa part, n’a pas voilé sa grande satisfaction : « Cette visite en Algérie, je l’ai nourrie depuis ma prestation de serment lors de mon investiture le 25 septembre 2020 à la tête de la Transition au Mali. Je suis aujourd’hui comblé. Comblé dans la mesure où j’ai senti l’attention, l’attachement que le Président TEBBOUNE nous a accordés. Nous sortons d’une crise particulièrement difficile et complexe. Sans amis certains, j’avoue que nous n’allons pas nous en sortir. Au terme de cette visite, nous nous sentons soutenus, aidés, appuyés dans notre démarche. Je remercie le Peuple Algérien et ses dirigeants ». Le Président de la Transition a reçu en fin de journée, à son lieu de résidence, la visite de courtoisie de Monsieur Saleh GOUDJIL, Président du Conseil de la Nation et celle du Premier ministre Abdelaziz DJERAD. Les entretiens avec les deux hautes autorités Algériennes ont porté sur la mutualisation des efforts dans le cadre des thématiques de la Paix, de la Sécurité et de la Bonne gouvernance. En marge de cette étape, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Colonel Sadio CAMARA, accompagné de son homologue de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Lieutenant-Colonel, Dr Abdoulaye MAIGA, a reçu le Général de Corps d’Armées Saïd CHANGRIHA, Chef d’Etat Major de l’Armée nationale populaire. Les échanges ont porté sur les questions de Sécurité et de Défense dans l’intérêt des peuples Algériens et Maliens.

Lire »

Conseil extraordinaire des ministres : Les raisons et opportunités du retrait du Mali de la CEDEAO

Le Chef de l’État, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a  présidé le lundi 29 janvier 2024, un Conseil extraordinaire des ministres dans la salle des banquets du palais de Koulouba. L’ordre du jour portait sur les raisons et les opportunités du retrait du Mali et des autres pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye DIOP, a souligné que le retrait des trois pays, le Mali, le Burkina Faso, et le Niger, de la CEDEAO était une décision nécessaire en raison de la menace que cette organisation représentait pour la souveraineté et les intérêts vitaux de ces nations. Il a indiqué que la CEDEAO avait été détournée de ses principes fondateurs et utilisée contre les institutions, les États, et les populations des pays membres. DIOP a ajouté que les Chefs d’État avaient pris cette décision dans l’intérêt de la survie des pays concernés, mettant en avant les trois principes énoncés par le Président de la Transition : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Il a aussi souligné la nécessité pour les pays de travailler dans leur intérêt, en dehors des influences extérieures néfastes. Pour sa part, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a expliqué les opportunités économiques que ce retrait offrait aux pays de l’Alliance des États du sahel. Il a mis en avant la possibilité de développer un marché intérieur fort, stimulant la croissance économique et assurant une autonomie politique et économique. M. SANOU a également souligné les avantages financiers, notamment en termes de balance commerciale et d’investissements directs étrangers, qui découleraient de cette décision. Il a insisté sur la flexibilité nouvellement acquise pour négocier avec d’autres pays et la capacité de protéger les entreprises locales. Le ministre de l’Economie et des Finance a ensuite rappelé que le Mali avait surmonté des défis par le passé et exprimé sa confiance dans la résilience et l’intelligence du pays pour prendre en main son destin. Les ministres ont souligné que cette décision de retrait de la CEDEAO ouvrait des perspectives considérables pour l’autonomie politique et économique des pays de l’AES, tout en soulignant la nécessité de travailler ensemble pour concrétiser les objectifs de refondation initiés par les plus hautes autorités.

Lire »

Agence Africaine du Médicament : L’ancien Ministre malien de la Santé chargé de conduire la mise en place

Le Président de la Transition, SEM Bah N’DAW a reçu en audience ce jeudi 29 avril 2021, l’Envoyé spécial de l’Union Africaine chargé de la mise en place de l’Agence Africaine du Médicament (AMA), Monsieur Michel Hamala SIDIBE. Monsieur SIDIBE était venu faire part au Chef de l’Etat de sa nomination par l’Union Africaine en qualité d’Envoyé spécial chargé de la mise en place de l’Agence Africaine du Médicament. Pour lui, le secteur du médicament en Afrique achoppe sur de nombreux défis. « L’Afrique ne produit que 3% des médicaments qu’elle consomme, aujourd’hui. Le médicament représente un marché de plus 1 400 milliards de dollars et l’Afrique représente sur ce marché moins de 1% », regrette M. SIDIBE. Selon lui, « les médicaments sont les plus chers au monde en Afrique, en plus de cela nous avons plus de 22% des médicaments qui sont falsifiés. Cette agence est indispensable pour harmoniser et faire en sorte que la régulation soit là, et qu’on puisse au moins promouvoir la production locale », espère M. Michel Hamala SIDIBE qui a rappelé les conseils que le Chef de l’Etat lui a prodigués. « Le président N’DAW a un attachement profond à la justice sociale et il m’a signalé que la redistribution des opportunités devrait être l’objectif non seulement de notre Etat mais aussi du continent », a affirmé l’Envoyé spécial de l’Union Africaine chargé de la mise en place de l’Agence Africaine du Médicament (AMA).    

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :