Le Maroc remet des manuscrits historiques au Mali

Actualités

Bonne nouvelle pour le monde de la culture, des copies des manuscrits du savant émérite malien Ahmed Baba (1556-1627) ont été remises, ce lundi 24 mai 2021, au Président de la Transition, S.E.M. Bah N’DAW. C’est sur instruction de sa Majesté le Roi Mohamed VI que l’Ambassadeur du Maroc au Mali, S.E.M. Hassan NACIRI, est venu remettre au Chef de l’Etat ces documents historiques d’une valeur inestimable. « Je suis venu transmettre les salutations de sa majesté le Roi à son Excellence Monsieur le Président, et puis aussi lui remettre des copies des documents, des manuscrits du savant émérite malien Ahmed Baba. Ce sont des documents qui étaient conservés au Maroc que j’ai eu l’honneur de remettre ce jour-là, à la veille de la journée de l’Afrique », s’est réjoui S.E.M. Hassan NACIRI.

Le Diplomate marocain inscrit ce geste du Royaume du Maroc dans le cadre de la célébration de la journée de l’Afrique. « Ce sont des documents d’une valeur historique inestimable pour le Mali, pour le Maroc, pour notre histoire commune, mais aussi, pour l’Afrique parce que ça dénote de la force de l’écrit dans notre histoire contrairement à ce qu’il se dit sur le caractère exclusivement oral de la culture africaine. Ce sont des documents qui vont enrichir la connaissance sur cette partie du Sahel, en particulier et puis qui vont enrichir davantage la pensée islamique dans cette région », a affirmé S.E.M. Hassan NACIRI.

Autres articles qui font l'actualité

Audience accordée par le Chef de l’État au Ministre algérien des Affaires étrangères en visite au Mali

Le Chef de l’Etat, Bah N’DAW a reçu en audience ce mercredi 10 février 2021, le Ministre des Affaires étrangères de la République Algérienne Démocratique et Populaire, SEM Sabri BOUKADOUM. Le Chef de la diplomatie algérienne était venu faire part de la volonté de l’Algérie et de son Président d’accompagner le Mali dans cette phase particulière qu’est la Transition, mais aussi, pour informer le Président de la Transition de la tenue du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) qui s’ouvre ce jeudi 11 février à Bamako. Cette session du CSA, dit-il, a pour objectif l’accélération de la mise en oeuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du processus d’Alger, pour l’avènement d’un Mali uni, unique et intégré sous une seule bannière.  « Beaucoup a été fait et beaucoup peut être encore fait avec la participation et l’engagement de tous. Je retiens qu’il y’a déjà une volonté claire des parties prenantes dans ce sens. Il y va de l’intérêt du Mali d’abord et de celui de tous les pays de la région, en Afrique et dans le monde », s’est réjoui le diplomate algérien à sa sortie d’audience. Le Chef de la Diplomatie algérienne a été, un peu plus tôt dans la journée, reçu par le Vice-Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, en présence du Ministre des Affaires étrangère, SEM Zeïni MOULAYE. Le Vice-Président a saisi cette occasion pour solliciter l’aide de l’Algérie dans le processus de normalisation à Kidal et surtout le retour des symboles de l’Etat malien dans cette région éprouvée par l’insécurité et l’instabilité politique.  Il a salué l’engagement sans faille de l’Algérie aux côtés du Mali notamment dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix.   En réponse, le Ministre algérien a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Mali. Il a notamment indiqué que le Programme de renforcement de capacités en faveur des militaires maliens va se renforcer et se poursuivre intensément.

Lire »

Deuxième semaine du mois de la solidarité : Lassa, Bougouni et Kolondiéba, heureux bénéficiaires des œuvres sociales du Président de la transition

Le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion se poursuit au Mali à travers les œuvres sociales du Président de la transition, Son Excellence Colonel Assimi GOÏTA. Après la semaine des personnes âgées, la deuxième semaine a démarré avec des gestes de solidarité à l’endroit des enfants et des femmes. À Lassa, le Chef de l’État, à travers sa Conseillère spéciale, Colonel Assan Badiallo TOURÉ, a offert des kits scolaires aux élèves de l’école franco-arabe Milatou Ibrahim. À travers ce don, précise Colonel Assan Badiallo TOURÉ, le Président de la transition vient de prouver qu’il tient à son engagement envers les populations. En effet, lors de l’inauguration du 47e forage, cette école, qui abrite aussi une mosquée, avait formulé cette demande de fournitures auprès des autorités maliennes de la transition. Au cours de cette deuxième semaine du mois de la solidarité, la Conseillère spéciale du Chef de l’État a procédé à la remise de ces fournitures demandées. Un moment d’euphorie pour l’imam de Lassa, également directeur de cet établissement franco-arabe. « Après la fourniture d’eau, le Président de la transition vient d’offrir des fournitures scolaires aux enfants. C’est la preuve qu’il se soucie des enfants de son pays, que sa préoccupation est l’éducation des enfants », souligne l’imam Abdoulaye KOUDIOUNBÉ. De Lassa, la délégation de la présidence s’est rendue à Bougouni. Après avoir rendu visite au Gouverneur, elle a procédé à la remise de quelques tonnes de vivres, de pâtes alimentaires et d’enveloppes au Chef de village ainsi qu’à la doyenne d’âge, Mariam DIAWARA, âgée de 102 ans. À Bougouni, cette visite de la Conseillère spéciale et sa délégation a été une occasion pour les habitants d’exprimer toute leur reconnaissance au Président de la transition, en raison des actions qu’il pose pour le bien-être des Maliens. Selon Zantigui DIAKITÉ, depuis l’arrivée de Son Excellence, Colonel Assimi GOÏTA, des changements majeurs sont à noter dans la gestion du pays. Accueillie à Koloniflala par les autorités locales, la délégation conduite par Colonel Assan Badiallo TOURÉ a posé ses valises à Kolondiéba, où elle a également remis des tonnes de vivres et de pâtes alimentaires au profit des veuves, des femmes démunies et des enfants. Au Conseil de cercle de Kolondiéba, la Conseillère spéciale du Chef de l’État a remis une ambulance au CSREF, afin de faciliter l’évacuation des femmes en difficulté lors des accouchements. Heureuse de ce geste, la population de Kolondiéba, sortie massivement pour l’occasion, a estimé que la journée du lundi 11 octobre est devenue « un jour de pèlerinage ». Pour 23 aires sanitaires, Kolondiéba ne disposait que d’une ambulance. Dr Lassana SISSOKO, Médecin Chef du district sanitaire de Kolondiéba, indique que chaque année 400 césarienne sont enregistrées dans son district. « Cette ambulance vient à point nommé, car nous étions confrontés à d’énormes difficultés pour l’évacuation des femmes en difficulté », précise le Médecin Chef. Avant de quitter Kolondiéba, la délégation de Colonel Assan Badiallo TOURÉ n’a pas dérogé à la tradition. Elle a rendu visite au chef de village ainsi qu’à la doyenne d’âge, Sabou BALLO, âgée de 103 ans. À Yaya KONÉ ainsi qu’à la doyenne, elle a fait des gestes, en ce mois de la solidarité. Des vivres, des pâtes alimentaires et une enveloppe ont été remis. Partout où la délégation est passée, les mêmes messages de remerciement et d’encouragement ont été exprimés par les élus locaux et les légitimités traditionnelles. Selon Colonel Assan Badiallo TOURÉ, ces gestes de solidarité se poursuivront et les Maliens verront ces dons au fur et à mesure. « Tous ces dons viennent du cœur du Président de la transition pour le bien-être de ses populations », a-t-elle conclu.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :