Le Colonel Assimi GOITA officiellement installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant la Cour Suprême

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Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA a prêté serment, ce lundi 07 juin 2021, en tant que Président de la Transition, Chef de l’Etat devant la Cour Suprême et en présence des membres de la Cour Constitutionnelle et du Président du Conseil National de Transition, Colonel Malick DIAW.

 

La cérémonie s’est déroulée en présence d’un parterre de personnalités politiques, civiles et militaires notamment des présidents de partis politiques, des représentants des organisations socioprofessionnelles, de femmes, de jeunes et de la Diaspora malienne. Les Chefs coutumiers, les leaders religieux et les familles fondatrices de Bamako ont, eux aussi, rehaussé l’éclat de l’événement par leur présence massive. Les Mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, ont répondu présents à ce grand rendez-vous de l’histoire du Mali.

 

Les partenaires et amis du Mali se sont également mobilisés pour venir témoigner leur solidarité au Peuple malien et leur disponibilité à accompagner notre pays pour la réussite de la Transition. La presse nationale et internationale étaient au rendez-vous pour immortaliser les moments forts et symboliques de ce tournant décisif de l’histoire de notre pays qui va jeter les jalons d’une Transition réussie au bénéfice du Peuple malien.

Dans son discours d’investiture, le nouveau Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé ses compatriotes à l’union et à la cohésion afin de relever les défis. Le Colonel Assimi GOITA s’est engagé à mettre en œuvre les actions prioritaires nécessaires à l’organisation d’élections crédibles, justes et transparentes aux échéances prévues. Déterminé à réduire le train de vie de l’Etat, le tout nouveau Président s’engage : « D’ores et déjà, j’ai décidé d’allouer les deux tiers, du fonds de souveraineté du Président, soit un milliard huit cent millions annuels aux œuvres *socio-sanitaires notamment, pour faciliter l’accès à l’eau potable et soins de santé primaire dans les zones difficiles de notre pays », a annoncé le Chef de l’Etat.

Dans son intervention, le Colonel Assimi GOITA a félicité les Forces de Défense et de Sécurité pour leur courage et les a engagées à plus de détermination. Il a manifesté sa volonté d’instruire le futur Gouvernement à engager un dialogue franc et sincère avec l’ensemble des syndicats pour une résolution durable de la crise actuelle avant d’assurer que le Mali va honorer l’ensemble de ses engagements pour, et dans l’intérêt supérieur de la Nation.

Enfin, le Président de la Transition a souligné que le travail entamé dans le cadre de la mise en œuvre intelligente et efficiente de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, allait se poursuivre et les conclusions du Dialogue National Inclusif vont continuer à être mises en œuvre de façon judicieuse. « L’espoir est permis et c’est ensemble que nous relèverons les défis », a-t-il conclu.

Après l’audience solennelle de prestation de serment, qui l’installe officiellement dans ses nouvelles fonctions, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs au Monument de l’indépendance en hommage aux pères fondateurs de la Nation.

 

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 FEVRIER 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 05 février 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence nationale de Sécurisation des actes d’état civil. Depuis 2009, notre pays met en œuvre un programme de modernisation de son Système d’état civil à travers le Recensement Administratif à Vocation d’état civil dont l’objectif est de constituer un répertoire des Maliens de l’intérieur et ceux établis à l’extérieur, identifiés par un Numéro d’Identification National. En vue de consolider et de pérenniser les acquis de ce recensement, le Gouvernement a créé le Centre de Traitement des Données de l’état civil chargé de la centralisation, du traitement des données du Recensement Administratif à Vocation d’état civil. Dans l’accomplissement de ses missions, le Centre de Traitement des Données de l’état civil est confronté à des difficultés liées, entre autres, à la faible synergie entre les acteurs et à la faible sécurisation des actes d’état civil. Les projets de texte, adoptés, visent à corriger ces insuffisances à travers la création de l’Agence nationale de Sécurisation des actes d’état civil avec pour mission l’identification des moyens électroniques, la conception, la production et l’authentification des actes d’état civil. 2. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°2022-024 du 28 juin 2022 portant création du Fonds d’Entretien routier du Mali. Le Fonds d’Entretien routier du Mali dont l’organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par le Décret n°2022-0429/PT-RM du 21 juillet 2022, a pour mission d’assurer le financement et l’entretien du réseau routier national. Le projet d’ordonnance, adopté, corrige les insuffisances décelées en ce qui concerne les modalités de nomination du Président de son Conseil d’Administration. 3. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant modification de la Loi n°06-067 du 29 décembre 2006, modifiée, portant Code général des Impôts. L’Annexe fiscale à la Loi n°2012-063 du 26 décembre 2012 portant loi de Finances pour l’exercice 2013 a institué, au profit du budget d’Etat, une taxe dénommée « Taxe sur l’Accès au Réseau des Télécommunications ouvert au public ». Cette taxe, dont le taux est fixé à 5%, est applicable à toute personne titulaire d’une licence d’exploitation du réseau des Télécommunications ouvert au public délivrée par ou pour le compte de l’Etat du Mali. Elle est assise sur le chiffre d’affaires des entreprises de Télécommunication. Le secteur des télécommunications a connu un essor prodigieux au cours des 20 dernières années grâce à l’utilisation généralisée des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Cette croissance devrait entraîner une hausse substantielle des contributions fiscales des opérateurs du secteur. 3 Le projet d’ordonnance, adopté, modifie le Code général des Impôts et porte à 7% le taux de la Taxe sur l’Accès au Réseau des Télécommunications ouvert au public. b. un projet d’ordonnance portant institution de la contribution spéciale de solidarité et d’une taxe spéciale sur la consommation de certains biens et services. Le Programme de Transition fiscale de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ambitionne de réaliser le transfert progressif de la pression fiscale de la fiscalité de porte vers la fiscalité intérieure tout en contribuant à la consolidation du marché commun. La mise en œuvre de ce Programme au niveau national a entraîné une rationalisation et une baisse importante des taux nominaux des droits de porte suite à la mise en place du Tarif Extérieur Commun. La baisse des droits de porte a entraîné une réduction de leurs contributions aux ressources budgétaires de l’Etat. Le projet d’ordonnance, adopté, institue une contribution spéciale de solidarité et une taxe spéciale sur la consommation de certains biens et services pour le financement des programmes de développement. c. des projets de texte portant création, organisation et modalités de gestion du Fonds de Soutien aux projets d’infrastructures de base et de Développement social. Dans la perspective d’une transformation structurelle de l’économie et d’un développement humain inclusif et durable, les principales problématiques qui se posent à notre pays sont relatives, notamment au déficit d’infrastructures de base, à la persistance des inégalités sociales et aux insuffisances du système productif national. C’est pourquoi, le Gouvernement a décidé de mettre en place un Fonds de Soutien aux projets d’infrastructures de base et de Développement social destiné à soutenir financièrement les initiatives publiques visant à améliorer les conditions de vie des populations en facilitant l’accès aux infrastructures essentielles dans divers secteurs, notamment le secteur énergétique. Ce Fonds sera abondé exclusivement par un prélèvement spécifique sur : – la consommation des services commerciaux des communications téléphoniques ; – les opérations de retrait dans le cadre des transferts d’argent via le mobile money. Les projets de texte sont adoptés dans ce cadre. 4. Sur le rapport du ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant création du Cadre de Concertation avec les Maliens établis à l’Extérieur. Les Maliens établis à l’Extérieur, estimés à plusieurs millions de personnes, sont organisés en associations pour se porter secours mutuellement et promouvoir la solidarité et l’entraide en leur sein. La pluralité des associations des Maliens établis à l’Extérieur évoluant parfois dans les domaines constitue un défi pour leur gestion. Le projet de décret, adopté, crée un Cadre de Concertation avec pour mission de contribuer à la cohésion, l’entente, l’unité et la solidarité entre Maliens établis

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Une semaine après le Sommet d’Accra sur le Mali : Le Président de la Transition reçoit le Médiateur de la CEDEAO

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA, a accordé, ce mardi 8 juin 2021, dans l’après-midi, une audience à la délégation du Médiateur de la CEDEAO, M. Goodluck JONATHAN afin de faire le point de la situation malienne comme l’avait recommandé le Sommet d’Accra, tenu le 30 mai dernier. Au menu des discussions, les sujets d’actualité sur le Mali. De la reprise du cours normal de la Transition à celle des opérations conjointes entre les forces françaises et maliennes en passant par la nomination d’un Premier ministre civil et la mise en place d’un Gouvernement inclusif qui tiendrait compte de la participation de la société civile ainsi de la représentativité des femmes. Après avoir salué le discours d’investiture prononcé par le Président de la Transition le lundi 7 juin 2021 qu’il a qualifié de discours d’espoir, le Médiateur de la CEDEAO a noté avec satisfaction les avancées enregistrées par les autorités de la Transition tout en les exhortant à persévérer sur cette lancée. Aussi, la nomination d’un Premier ministre issu des rangs du Mouvement du 5 juin 2020, Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), a-t-elle été saluée par l’hôte du jour. Toutefois, en raison du temps perdu selon le Médiateur, celui-ci a souhaité voir les autorités de la Transition engager des actions fortes en vue de respecter le chronogramme de la Transition.   Le Président de la Transition a, à son tour, salué la capacité d’écoute et de dialogue ainsi que les efforts que le Médiateur et son équipe n’ont jamais cessé de déployer pour permettre à la CEDEAO d’aider le Mali. A titre de précision, le Colonel Assimi GOITA a fait observer que plutôt que d’être en collusion avec les djihadistes, comme le laisseraient entendre certains milieux diplomatiques, que l’Etat malien s’employait inlassablement à rompre les liens entre les communautés et les groupes terroristes d’obédience islamiste. Quant à la reprise des opérations militaires conjointes France- Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le Colonel GOITA a assuré de sa totale disponibilité à contribuer à la reprise de cette coopération qui, du reste, avait été unilatéralement interrompue. A la demande de libération en faveur de certains responsables militaires détenus dans le cadre des évènements du 24 mai 2021, le Président de la Transition a sollicité la patience du Médiateur, pour des raisons de sécurité, car selon lui, « la réussite de la Transition conditionne la stabilité du pays ».  

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