Le Chef de l’État reçoit les Présidents des Parlements du Burkina Faso, du Togo et du Ghana

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Le Chef de l’Etat SEM Bah N’DAW a reçu en audience, ce lundi 5 Avril 2021, les Présidents des Parlements du Burkina Faso et du Togo et le Vice-président du Parlement du Ghana.

Ils sont présents à Bamako sur invitation du Président du Conseil National de Transition, Colonel Malick DIAW, pour prendre part à la 1ère Session du CNT qui s’est tenue ce 5 Avril à Bamako.

La délégation conduite par le Président du Parlement burkinabè Alassane Bala SAKANDE est venue rendre une visite de courtoisie au Président N’DAW et lui faire part de l’amitié des Autorités et peuples frères du Burkina, du Togo et du Ghana à l’endroit des Autorités de la Transition et du Peuple malien.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 10 AVRIL 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 10 avril 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations. Les partis politiques et les associations sont régis respectivement par la Loi n°05-047 du 18 août 2005 portant charte des partis politiques et la Loi n°04-038 du 05 août 2004 relative aux associations. Au sens de ces lois, les partis politiques sont des organisations de citoyens unis par un idéal, prenant la forme d’un projet de société, pour la réalisation duquel ils participent à la vie politique par des voies démocratiques. Quant à l’association, elle est la convention par laquelle plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente leurs connaissances ou leurs activités dans un but autre que de partager des bénéfices. La loi relative aux associations n’autorise pas les partis politiques à former des regroupements sous la forme associative. Ces regroupements sont constitués sous la forme d’associations non déclarées qui n’ont plus d’existence légale depuis l’adoption de l’Ordonnance n°2024-008/PT-RM du 28 mars 2024 portant modification de la loi relative aux associations. Face aux multiples défis auxquels le pays est confronté, les Autorités de la Transition ont engagé des actions holistiques prenant en compte aussi bien les questions sécuritaires que celles de développement pour assurer le bien-être des populations. Malgré la volonté et la disponibilité des Autorités à agir avec le consensus du peuple et la clarté des dispositions législatives et règlementaires qui encadrent les actions des partis politiques et des autres formes d’organisations à caractère politique, les actions de subversion des partis politiques et de leurs alliés ne font que se multiplier. Au regard de ces constats, pour raison d’ordre public, le projet de décret adopté suspend les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations jusqu’à nouvel ordre sur toute l’étendue du territoire national. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux d’extension du périmètre de sécurité autour de l’aérodrome militaire et la poudrière principale, sis à Kati. Le projet d’extension du périmètre de sécurité autour de l’aérodrome militaire et de la poudrière principale des Forces armées, sis à Kati rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de sauvegarde et de sécurisation du patrimoine foncier affecté à l’Armée. Les travaux, qui consistent en la construction d’un mur de clôture autour des installations sensibles et la prolongation de la piste d’atterrissage de l’aérodrome militaire, empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique conformément aux dispositions de la loi domaniale et foncière. La réalisation de ces travaux permettra l’amélioration des conditions de travail des Forces Armées à travers entre autres : – le respect des normes de sécurité exigées pour les poudrières ; – l’agrandissement de l’espace de manœuvre pour les vecteurs aériens ; 3 – la minimisation des dommages sur les populations civiles en cas d’incidents ou d’accidents sur les installations. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE – Chargés de mission : Monsieur Yacouba DIALLO, Criminologue ; Monsieur Amadou Mahamane SANGHO, Journaliste-Réalisateur. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES – Chargés de mission : Monsieur Abdoulaye SYLLA, Gestionnaire des Ressources Humaines ; Monsieur Baye COULIBALY, Sociologue. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE – Conseiller technique : Monsieur Amadou BAMBA, Enseignant-chercheur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au Dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme au Mali. Le Dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme au Mali s’est tenu le 28 mars 2024 à Genève en Suisse. Cet événement a été le cadre des échanges sur le rapport de l’Expert indépendant sur la situation des Droits de l’Homme au Mali pour la période du 04 avril au 30 novembre 2023. En réaction au contenu du rapport de l’Expert indépendant qui décrit une situation préoccupante, leMinistre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a fustigé l’impertinence dudit rapport qui est essentiellement à charges et basé sur des informations non recoupées. Il a rappelé les efforts et progrès réalisés dans le domaine des Droits de l’Homme, notamment : – les avancées réalisées en matière de lutte contre l’impunité ; – l’accélération de la lutte contre la corruption ; – l’intensification de la lutte contre l’esclavage par ascendance, les violences sexuelles liées aux conflits et les violences basées sur le genre ; – la réalisation de nombreuses réformes politiques et institutionnelles, dont l’adoption et la promulgation d’une nouvelle Constitution ; – le renforcement du processus de paix et de réconciliation nationale à travers un Dialogue direct inter-maliens ; – la préservation de l’espace civique à travers le libre exercice de la liberté d’expression et de la liberté d’opinion qui constituent des droits constitutionnels garantis ; – le retour progressif de l’Etat et le redéploiement des services sociaux de base dans plusieurs zones. 4 Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, tout en s’opposant à la politisation et à l’instrumentalisation des Droits de l’Homme, a réaffirmé la ferme volonté du Gouvernement du

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Le Président de la Transition a accordé une audience aux Ministres de la Promotion de la Femme de l’AES et de la Guinée Conakry

Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, a reçu en audience, le jeudi 1er août 2024 à Koulouba, une délégation des Ministres en charge de la Promotion de la Femme des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) et de la Guinée Conakry. Cette audience s’est déroulée en marge de la commémoration de la Journée Panafricaine des Femmes. La délégation était composée du Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille du Mali, Dr COULIBALY Mariam MAIGA, de Mme Nandy Somé DIALLO, Ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire, de la Réconciliation Nationale, du Genre et de la Famille du Burkina Faso, du Médecin Colonel Major Garba HAKIMI, Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales de la République du Niger, et de Mme Charlotte DAFFE, Ministre de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables de Guinée. À la fin de l’audience, le Médecin Colonel Major Garba HAKIMI a salué le Président GOÏTA pour son accueil et ses conseils dans le cadre des travaux interministériels actuellement en cours à Bamako. Ces travaux visent à exploiter et développer les atouts et forces des femmes dans les différents mécanismes de sécurisation, de pacification et de développement de nos pays. Le Médecin Colonel Major HAKIMI a expliqué que les ministres en charge de la Promotion de la Femme échangent depuis hier sur le thème : « Des institutrices d’hier aux enseignantes d’aujourd’hui : les femmes à l’avant-garde de la refondation à travers l’éducation ». Ce thème vise à placer les femmes et l’éducation au cœur du processus de refondation de nos pays. « Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA nous a donné l’assurance que la Déclaration de Bamako, issue de la rencontre interministérielle, sera examinée de près pour le grand bonheur de nos populations, afin que l’éducation réponde à nos valeurs culturelles. Nous sommes convaincus qu’il faut une participation active des femmes au processus de refondation de nos États », a-t-il expliqué.

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PARTENARIAT MALI–RUSSIE : Des accords pour l’énergie, le commerce et la sécurité

Dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la République du Mali et la Fédération de Russie, trois accords ont été signés ce lundi 23 juin 2025 à Moscou, en présence du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, et de son homologue russe, Son Excellence Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie. Ces accords portent sur les domaines du commerce, de l’énergie, des sciences, ainsi que sur les fondements des relations politiques, diplomatiques et sécuritaires entre les deux États. Le premier accord signé concerne la création d’une Commission intergouvernementale russo-malienne sur la coopération commerciale, économique, scientifique et technique. Ce cadre structurant vise à approfondir les échanges entre les deux pays et à favoriser l’émergence de projets conjoints à forte valeur ajoutée. À moyen et long terme, cet instrument juridique ouvre la voie à des investissements russes dans des secteurs clés du développement malien, tout en facilitant l’accès du pays aux technologies de pointe et aux marchés russes. De surcroît, il s’inscrit dans la vision souveraine d’une diplomatie multipolaire prônée par les plus hautes Autorités de la Transition. Il pourrait également encourager un soutien accru de la Russie aux positions du Mali au sein des instances internationales. Dans le même esprit de coopération stratégique, un second projet d’accord a été conclu dans le domaine de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques, en partenariat avec la société d’État russe ROSATOM. Ce partenariat innovant pourrait apporter une réponse structurelle à la crise énergétique que connaît le Mali, à travers le développement d’infrastructures adaptées, le transfert de compétences et de technologies, ainsi que la formation de ressources humaines nationales. En renforçant ainsi l’autonomie énergétique du pays et en réduisant sa dépendance aux importations onéreuses, cet accord contribuera de manière significative au développement industriel et à la souveraineté énergétique nationale. Par ailleurs, les deux parties ont procédé à la signature d’un troisième accord portant sur les fondements des relations bilatérales entre le Mali et la Fédération de Russie. Cet accord, à portée générale, témoigne d’une volonté commune d’inscrire le partenariat dans une dynamique durable, fondée sur le respect mutuel, la non-ingérence et la solidarité dans les forums internationaux. Il ouvre également la voie à une coopération renforcée dans le domaine de la sécurité, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. À ce titre, il prévoit des mécanismes de formation, la fourniture d’équipements et un appui opérationnel structuré, consolidant ainsi les capacités nationales de défense et de sécurité. Dans leur ensemble, ces accords traduisent une volonté politique affirmée de hisser la coopération entre le Mali et la Russie à un niveau stratégique. Ils renforcent surtout la souveraineté et l’autonomie du Mali dans les domaines clés du développement, de l’énergie et de la sécurité. La signature de ces instruments juridiques constitue un tournant majeur dans les relations entre Bamako et Moscou, et s’inscrit pleinement dans la vision des autorités de la Transition en faveur d’un Mali fort, souverain et résolument tourné vers l’avenir. Lors de cette rencontre au Kremlin, le Président de la Fédération de Russie a offert un déjeuner à son homologue malien, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA.

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