La culture au service de la cohésion sociale et de l’entente nationale

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Le Président de la Transition, SEM Bah N’DAW a reçu en audience, ce mercredi 17 mars 2021, M. Aboubacar DIAWARA, Directeur du Festival International Buwa, en présence de Mme Kadiatou KONARE, Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.

« Nous avons parlé au président du Festival International Buwa qui est le festival de tous les Maliens. Il se tient à Bamako du 25 au 29 mai 2021, et nous avons le soutien du Président », a affirmé M. DIAWARA à sa sortie d’audience.

Selon lui, la culture est un levier sur lequel on peut s’appuyer pour arriver à la cohésion sociale et à  l’entente nationale.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 25 OCTOBRE 2023 CM N°2023-44/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 25 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant classement du « Sigi », rite soixantenaire Dogon, dans le patrimoine culturel national. Le « Sigi » est l’un des rites traditionnels le plus ancien chez les dogons. Son origine remonte à la découverte de l’étoile Sirius par les dogons, il y a des centaines d’années. Il est célébré chaque soixante ans pour commémorer la révélation de la parole à l’homme par Dieu, ainsi que la mort du premier ancêtre. Cette célébration donne lieu à des manifestations artistiques, culturelles et cultuelles grandioses à travers toute la contrée des falaises de Bandiagara. La dernière édition du « Sigi » a eu lieu en 1967 et la prochaine édition est prévue en 2027. La célébration du « Sigi » est une occasion de communion du peuple dogon autour de l’héritage ancestral. C’est un évènement majeur qui marque une étape importante dans la vie de la société et de celle de l’individu, car il n’est pas donné à tout le monde d’être témoin de deux éditions. En raison de ses valeurs historiques et socioculturelles, le « Sigi » a été inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel national. Le projet de décret adopté consacre le classement du « Sigi » dans le Patrimoine culturel national en vue de préserver les valeurs ayant justifié son inscription à l’inventaire et de renforcer sa protection juridique. Ce classement permettra, entre autres : – de sauvegarder le « Sigi » contre l’aliénation, la transformation, la disparition ; – d’éduquer les jeunes afin de favoriser la transmission des connaissances liées aux cérémonies commémoratives du « Sigi » ; – de recoudre le tissus social, renforcer le dialogue, la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble ; – de favoriser la recherche scientifique, l’inventaire, la documentation et la formation pratique universitaire. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de l’organisation d’un concours de recrutement de cent (100) auditeurs de justice et de cent vingt (120) greffiers en chef. La loi d’orientation et de programmation pour le secteur de la justice prévoit un accroissement continu des moyens mis à la disposition de la justice en vue de la mise en œuvre de la carte judiciaire qui permettra entre autres : – de transformer les justices de paix à compétence étendue en tribunaux d’instance dans lesquels les fonctions de poursuites, d’instruction et de jugement sont séparées ; – de mettre fin au système de juge unique dans les tribunaux de grande instance en mettant en œuvre la collégialité ; – de respecter le principe du double degré de juridictions en matière administrative en opérationnalisant les cours administratives d’appel ; – de rendre opérationnelles d’autres cours d’appel pour permettre le désengorgement des cours existantes. Afin de faire face à ces défis, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme prévoit le recrutement de 100 auditeurs de justice dont 80 de l’ordre judiciaire et 20 de l’ordre administratif et de 120 greffiers en chef. Ces recrutements permettront de combler en partie, le déficit de magistrats et de greffier en chef et d’améliorer l’accessibilité de la justice pour tous. 2. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Projet de Système Intégré de Gestion des Ressources humaines de l’Etat et des Collectivités territoriales. Suite au lancement officiel en mai 2022, du Projet de Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines des Fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités Territoriales par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, la première phase, qui a consisté au recensement des agents des Fonctions publiques de l’Etat et des collectivités territoriales, est achevée. Il s’agira de poursuivre avec le démarrage de la deuxième phase du projet consacrée à l’identification des agents de l’Etat et des Collectivités territoriales, dont la cérémonie de lancement est prévue le jeudi 26 octobre 2023 à Ségou, sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement. Comme pour la phase initiale de recensement, tous les agents de l’Etat et des Collectivités territoriales sont concernés par cette opération, exceptés ceux des Forces de Défense et de Sécurité. L’opération d’identification se déroulera du 1er novembre au 31 décembre 2023, sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans les Ambassades et Consulats. Pour ce faire, des équipes pluridisciplinaires ont été responsabilisées pour effectuer les missions sur le terrain et procéder à l’identification des agents relevant de leurs secteurs respectifs, aux niveaux national et local, sous la coordination et le suivi du Comité Technique d’Exécution du projet de Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines. Compte tenu de l’importance de ce projet dont la finalité est la maîtrise des effectifs et de la masse salariale, il est requis de tous les acteurs leur accompagnement et leur implication effective pour le bon déroulement de cette opération d’identification. 3. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a informé le Conseil des Ministres de la situation sécuritaire du pays. Depuis un certain temps, les groupes terroristes recrutent de plus en plus des enfants, âgés de 12 à 15 ans, pour les enrôler comme combattants dans les différents réseaux terroristes. Cette pratique, de plus en plus fréquente, est une violation de la loi, un danger pour nos populations et pour l’avenir de notre pays. Le Gouvernement appelle la population à plus de vigilance

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Rencontre avec les forces vives de la Nation : Le Président de la Transition invite les leaders religieux à plus de prières pour le Mali

Le Président de la Transition, Colonel Assimi GOÏTA, a rencontré ce samedi 29 mai dans la matinée les leaders des confessions religieuses. Ont pris part à cette séance de partage d’informations, des représentants de l’église évangélique protestante, celle de l’église catholique et celle du Haut Conseil Islamique du Mali. Réitérant le rôle incontournable des leaders religieux dans la stabilité et la paix, le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la Transition, Capitaine Demba N’DAW a expliqué les raisons qui ont conduit à la situation actuelle. La Charte et la feuille de route de la Transition, adoptée en septembre 2020, dédiait en effet les portefeuilles de Défense et de Sécurité au Colonel Assimi GOÏTA. Plusieurs difficultés s’en sont suivies dont la mise à écart du Colonel Assimi GOÏTA, alors Vice-président de la Transition, dans la prise des grandes décisions engageant la vie de la nation.    Ainsi, l’exclusion du Vice-président de la participation au Conseil des ministres, le blocage de l’audit de la Loi d’orientation militaire demandé par le Colonel GOÏTA, les difficultés entre le Gouvernement d’alors du Premier ministre Moctar OUANE et les syndicalistes de l’UNTM, la dissolution du Gouvernement dans un contexte difficile marqué par un front social en ébullition… étaient entre autres facteurs qui ont dangereusement entamé la mise en oeuvre de la feuille de route et la Charte de la Transition. « La Transition poursuivra son rythme et les élections se tiendront courant 2022 comme prévu« , a assuré le Président de la Transition, Colonel Assimi GOÏTA. Il a remercié les leaders religieux d’avoir promptement répondu à son appel : « Se parler est gage de paix et de stabilité. Nous ne nous attendions pas à ce scénario. Mais pour le Mali aucun sacrifice n’est de trop. Nous l’avons fait pour prévenir des troubles et certaines difficultés qui nous éloigneraient des objectifs assignés à la Transition« . « Nous avons été édifiés. Nous vous remercions pour votre invitation qui se traduit à nos yeux comme une marque de considération » ont tour à tour exprimé les hôtes du Chef de l’Etat. La rencontre a pris fin par des séquences de bénédictions, pour la paix et la stabilité, formulées par les leaders religieux.    

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Tournée sous-régionale de SEM Bah N’DAW : Acte solennel de la Journée des Forces Armées bissau-guinéennes

Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW et son homologue bissau-guinéen, SEM Umaro Sissoco EMBALO ont vécu ensemble une journée historique, symbolique et solennelle, ce lundi 16 novembre 2020. Ils ont pris part à l’Acte solennel de la Journée des Forces Armées bissau-guinéennes, célébrée chaque 16 novembre. Les festivités de cet Acte solennel se sont déroulées au Camp « Amura » de l’État Major Général des Forces Armées Bissau-Guinéennes (CEMGFA). La cérémonie a été marquée par des interventions, l’exécution de l’hymne national, la revue des troupes, la décoration d’officiers et le défilé militaire. Cette journée est d’autant plus historique que c’est celle choisie par SEM Umaro Sissoco EMBALO pour déplacer la sépulture de l’ancien Président assassiné en 2009, Général João Bernardo VIEIRA dit Nino VIEIRA pour la placée dans le mausolée de l’État bissau-guinéen, avec l’accord de la famille. Au cours de la cérémonie, les Présidents N’DAW et EMBALO ont successivement déposé des gerbes de fleurs sur le cercueil de l’ancien Président Nino VIEIRA et lui ont rendu hommage. C’était en présence de la première Dame, Mme Denisia REIS EMBALO, de la veuve du défunt et de plusieurs membres de sa famille dans une ambiance symbolique et pleine d’émotion. Après la cérémonie, les deux Chefs d’État se sont rendus au Palais présidentiel pour un entretien, élargie aux deux délégations à l’issue duquel ils se sont adressés à la presse. Une occasion pour SEM Umaro Sissoco EMBALO de remercier son hôte du jour pour la visite, surtout en cette journée historique pour son pays. Le Chef de l’Etat a lui aussi manifesté toute sa reconnaissance à son homologue pour l’accueil chaleureux. Il a ainsi rappelé que le Président EMBALO a été le seul à se rendre à son investiture, le 25 septembre dernier: « J’en ai saisi la portée. Son engagement à mes côtés dès le départ m’a été d’une grande aide. Il était de mon devoir de venir le remercier ». Auparavant, le Chef de l’Etat s’était rendu au monument d’Amilcar CABRAL où il a déposé une gerbe de fleurs. C’était en compagnie du Premier ministre bissau-guinéen, M. Nuno Gomes NABIAN et des Ministres maliens en charge des Affaires étrangères et des Maliens de l’Extérieur, SEM Zeïni MOULAYE et M. Alhamdou AG ILYENE.

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