La Banque Mondiale réaffirme son soutien au Mali

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Le Président Bah N’DAW a reçu ce jeudi 25 février Mme Soukeyna KANE, Directrice des Opérations pour le Mali de la Banque Mondiale.

La patronne de la Banque Mondiale au Mali était venue réaffirmer le soutien de son Institution aux autorités de la Transition.
« Nous sommes venus réitérer notre soutien et échanger sur le réalignement de ce soutien compte tenu de la fragilité du moment mais aussi compte tenu de la période de Transition », a-t-elle signalé.

Mme KANE d’ajouter : « Nous avons échangé et fait part de nos projets tels qu’ils sont conçus aujourd’hui pour faire face à la nouvelle situation au Mali ».

Premier partenaire au développement du Mali avec un engagement existant de près de 1,3 Milliard de dollars, la Banque Mondiale entend accompagner de toutes ses forces le Plan d’Action Gouvernemental présenté vendredi dernier par le Premier Ministre, Moctar OUANE.

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OMVS : Des résultats positifs sous le leadership du Mali malgré la COVID-19 !

Le point et l’état d’avancement des activités principales de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), étaient au centre des échanges entre le Président de la Transition, SEM Bah N’DAW et le Haut Commissaire de l’Organisation M. Hamed Diane SEMEGA. La rencontre a eu lieu, ce lundi 19 avril 2021, en présence M. Lamine Seydou TRAORE, Ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau. Tout d’abord, M. Hamed Diane SEMEGA a présenté au Président en exercice de l’OMVS, SEM Bah N’DAW, le Projet de Navigabilité sur le Fleuve Sénégal. Un projet majeur et structurant pour l’OMVS qui est à sa phase terminale et auquel le Chef de l’Etat est très attentif et apporte tout son soutien pour sa réalisation. Concernant le Projet d’accroissement de l’offre électrique, M. SEMEGA a rappelé que l’OMVS produit à travers sa Société de Gestion de Manantali (SOGEM) de l’électricité qui est vendue aux États. C’est pourquoi, a-t-il souligné, « Les Chefs d’États nous ont demandé d’accroitre la capacité de production de notre système en aménageant d’autres infrastructures pour permettre d’avoir accès à l’hydro-électricité qui comme vous le savez est une électricité peu chère, une énergie propre. Mais, c’est aussi compliqué à faire à cause des montants extrêmement importants à mobiliser pour construire ces ouvrages ». Le Projet de régulation du Fleuve Sénégal a également été au cœur des discussions entre le Président Bah N’DAW et son hôte du jour. « Aujourd’hui, le Fleuve Sénégal n’est contrôlé que sur un affluent, la Bafing, au niveau de Manantali. La Falémé est un affluent majeur dont-on perd chaque année les eaux qui s’en vont à la mer et que l’on peut stocker une bonne partie. Cela va permettre à la navigation d’être sécurisée tout le temps et d’accroitre l’offre électrique en améliorant les capacités de Manantali, mais surtout pour l’agriculture irriguée. Donc, c’est un barrage véritablement environnemental de régulation », a expliqué le Haut Commissaire de l’OMVS. Et de poursuivre : « Le Chef de l’État a bien compris cet enjeu et a décidé d’aider à ce qu’il soit réalisé dans les meilleurs délais. Le Président a été très attentif et il nous a demandé à faire davantage d’efforts pour la réalisation de ces projets ». Par ailleurs, les deux personnalités ont échangé sur la préparation de la prochaine Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation qui devrait se tenir à Dakar. Monsieur Hamed Diane SEMEGA s’est dit réjoui de la qualité de l’écoute dont il a bénéficié de la part du Président en exercice de l’OMVS. « La Présidence en exercice assurée par le Mali, malgré les difficultés générées par la COVID-19, a été une présidence véritablement réussie », a-t-il déclaré. Regroupant la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, l’OMVS est une Organisation intergouvernementale de développement créée le 11 mars 1972 à Nouakchott en vue de gérer le bassin versant du fleuve Sénégal et dont le siège de l’OMVS se trouve à Dakar.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 27 DECEMBRE 2023 CM N°2023-53/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 décembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a entendu des communications. 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative au Programme national de Sécurité de l’Aviation civile. En application des dispositions de la Convention de Chicago relative à l’aviation civile internationale et la Loi n°2011-014 du 19 mai 2011 portant Code de l’aviation civile, le Gouvernement a adopté le Programme national de Sécurité de l’aviation civile. Ce Programme, qui est un ensemble intégré de règlements et d’activités, vise à améliorer la sécurité dans le secteur. La mission d’évaluation de la mise en œuvre du Programme national de Sécurité de l’aviation civile réalisée par l’Organisation de l’Aviation civile internationale dans certains de ces Etats membres a relevé la non mise en œuvre effective dudit programme et d’autres insuffisances qu’il faut corriger. La révision du Programme national permettra au Mali : – de se conformer à la réglementation internationale et communautaire en matière de gestion de la sécurité de l’aviation civile ; – de prendre en charge les amendements de l’Annexe 19 à la convention de Chicago et du Document de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale 9859 ; – de ramener le Comité de coordination du Programme national de Sécurité à 1’échelon des directions pour le rendre plus opérationnel sur le terrain ; – d’élargir 1’équipe de mise en œuvre du Programme à d’autres administrations de règlementation. 2. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la tenue de la deuxième session du Conseil supérieur de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée. La deuxième session du Conseil supérieur de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée se tiendra le 28 décembre 2023. Le Conseil supérieur de l’Administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée donne son avis sur toutes questions de principe intéressant les fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée. Il est saisi des projets de loi tendant à modifier le statut des fonctionnaires du cadre de la surveillance de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée. Il est également consulté sur les politiques de recrutement, de formation professionnelle, de perfectionnement et de déontologie pénitentiaire et de l’éducation surveillée. Il se réunit une fois par an. La présente session du Conseil supérieur de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée examinera des projets de textes et donnera des orientations pour le bon fonctionnement du service public pénitentiaire et de l’éducation surveillée. b. de la participation du Mali à la vingt-deuxième session de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Une délégation du Mali a pris part à la vingt-deuxième session de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale tenue du 4 au 14 décembre 2023 au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York. Le Statut de Rome, instituant la Cour pénale internationale a été adopté pour contribuer à mettre fin à l’impunité des auteurs des crimes les plus graves, à savoir les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre, le génocide et le crime d’agression. Notre pays a été remercié parmi les Etats parties qui coopèrent avec la Cour pénale Internationale notamment à travers les Fonds au profit des victimes et l’exécution des mandats d’arrêt. Lors du débat général, la délégation a mis en exergue les efforts du Mali dans la mise en œuvre du statut de Rome et précisé que notre pays dispose de ressources humaines compétentes et intègres. La délégation a tenu à rappeler que la Cour pénale Internationale doit constituer un rempart contre la criminalité et les atrocités humaines et non être une juridiction à connotation politique au service des Nations les plus développées voire les plus puissantes. La délégation a également rappelé que le monde attend de la Cour pénale Internationale, objectivité, juridicité et impartialité. Cette déclaration a été appréciée par plusieurs pays. La Présidente de l’Assemblée des Etats parties, en clôturant les travaux, a affirmé que la Cour n’est pas parfaite mais doit être une lueur internationale d’espoir sans sélectivité. c. des résultats des concours de recrutement d’auditeurs de justice, de greffiers en chef et de contrôleurs dans le cadre du concours professionnel d’avancement des catégories des agents de la surveillance. Dans le cadre du renforcement des capacités et la mise en œuvre de la Loi d’orientation et de programmation pour le secteur de la justice, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a procédé au titre de l’exercice budgétaire 2023, au recrutement : – de cent (100) auditeurs de justice sur cinq mille trois cent cinquante-trois (5353) candidats, répartis comme suit : 80 auditeurs de l’ordre judiciaire dont trois (03) docteurs en droit ; 20 auditeurs de l’ordre administratif ; – de120 greffiers en chef sur quatre mille cent trente-un (4131) candidats ; – de 20 contrôleurs des Services pénitentiaires et de l’Éducation surveillée sur cent quatrevingt-douze (192) candidats. La transparence et l’objectivité qui ont entouré le processus s’inscrivent dans la droite ligne de la vision du Président de la Transition, Chef de l’Etat qui prône la récompense du mérite dans le Mali Koura. 3. Le ministre de l’Education nationale a informé le Conseil des Ministres de l’état d’avancement des travaux de construction dans le cadre du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation au Mali. Les infrastructures à réaliser dans le cadre de l’exécution du Projet d’amélioration de la Qualité et des résultats de l’Education au Mali, financé par la Banque mondiale et le Partenariat mondial pour l’Education comprennent : – la construction et l’équipement de 30 salles de classe en extension dans 10 lycées ; – la construction et l’équipement de 501 salles

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