La Banque Mondiale réaffirme son soutien au Mali

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Le Président Bah N’DAW a reçu ce jeudi 25 février Mme Soukeyna KANE, Directrice des Opérations pour le Mali de la Banque Mondiale.

La patronne de la Banque Mondiale au Mali était venue réaffirmer le soutien de son Institution aux autorités de la Transition.
« Nous sommes venus réitérer notre soutien et échanger sur le réalignement de ce soutien compte tenu de la fragilité du moment mais aussi compte tenu de la période de Transition », a-t-elle signalé.

Mme KANE d’ajouter : « Nous avons échangé et fait part de nos projets tels qu’ils sont conçus aujourd’hui pour faire face à la nouvelle situation au Mali ».

Premier partenaire au développement du Mali avec un engagement existant de près de 1,3 Milliard de dollars, la Banque Mondiale entend accompagner de toutes ses forces le Plan d’Action Gouvernemental présenté vendredi dernier par le Premier Ministre, Moctar OUANE.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

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DRAPEAU 04 12 2023-21 - Grande

Cérémonie de lever des Couleurs à Koulouba

Ce lundi 4 décembre 2023, Son Excellence le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé la traditionnelle cérémonie de lever des couleurs dans la cour du palais de Koulouba, en compagnie de l’ensemble de ses collaborateurs. Cet événement, qui se déroule le premier lundi de chaque mois, revêt une importance symbolique majeure en ce qui concerne l’affirmation de la souveraineté et le renforcement de la citoyenneté. La montée des couleurs demeure un rendez-vous mensuel significatif pour le personnel de la Présidence de la République du Mali. Elle offre au Président de la Transition l’opportunité de rappeler les valeurs fondamentales du pays et de réaffirmer son engagement envers le peuple malien.

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Le Président GOITA félicite de nouveaux Ambassadeurs

Quatre (4) Ambassadeurs ont présenté, jeudi 5 août 2021, leur lettre d’accréditation au Chef de l’État, SE le Colonel Assimi GOITA. Il s’agit de SEM Chikezie Ogbonna NKWACHUKWU de la République fédérale du Nigeria, SEM Inger Kristina KÜHNEL du Royaume de Suède, SEM Napoléon Abdoulai de la République du Ghana, et SEM Stefano Antonio DEJAK de la République italienne. Le Président de la transition a félicité les nouveaux diplomates tout en les rassurant l’hospitalité du peuple malien. C’était lors d’une cérémonie solennelle, organisée à cet effet, dans la salle des banquets du Palais de Koulouba.

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