Diplomatie : Le Président de la Transition a reçu deux émissaires de haut rang

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Le lundi 13 janvier 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a successivement accordé des audiences à deux émissaires de haut rang : le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Burkina Faso, Karamoko Jean TRAORÉ, et le Représentant spécial du Gouvernement chinois pour les affaires africaines, Liu YXI. Ces rencontres, tenues au Palais de Koulouba, ont mis en lumière des questions stratégiques cruciales pour le Mali, tant sur le plan régional qu’international.
Le Chef de la diplomatie burkinabè, porteur d’un message du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, s’est dit honoré d’être reçu par le Président GOÏTA. Dans une interview accordée à la presse, il a précisé que sa mission s’inscrivait dans le cadre des efforts visant à structurer et consolider l’espace de la Confédération de l’AES (Alliance des États du Sahel).
Karamoko Jean TRAORÉ a mis en avant la disponibilité et l’engagement du Président malien, qu’il a qualifié de pilier essentiel dans cette dynamique régionale. « Le Général d’Armée Assimi GOÏTA nous a prodigué des conseils et des orientations claires pour avancer sur les enjeux majeurs touchant notre espace commun », a-t-il affirmé.
La seconde audience de la journée a été consacrée au Représentant spécial du Gouvernement chinois pour les affaires africaines, Liu YXI. Ce dernier a salué les avancées réalisées par les autorités maliennes de la Transition dans des domaines stratégiques et s’est dit heureux d’échanger avec le Président GOÏTA sur des sujets d’intérêt commun.
Les discussions ont porté sur le suivi des engagements pris lors du Forum Afrique-Chine 2024. Parmi les axes de coopération abordés figurent la sécurité, l’économie, l’éducation et la formation professionnelle, autant de secteurs où la Chine joue un rôle de partenaire clé pour le Mali.
Liu YXI, qui en est à sa troisième visite au Mali, a tenu à souligner l’importance des liens bilatéraux entre Bamako et Beijing. Il a également félicité Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA pour les efforts déployés par la Transition dans la mise en œuvre des projets ayant un impact tangible sur la population.

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Koulikoro : sortie de la 45e promotion des Officiers de l’ÉMIA

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a présidé, le vendredi 1er septembre 2023, la cérémonie de sortie de la 45e promotion de l’École militaire Interarmes de Koulikoro. Cette cérémonie, qui a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre d’État, du Président du Conseil national de Transition, des membres du Gouvernement ainsi que des chefs militaires et des partenaires du Mali, mais aussi d’une délégation venue du Burkina Faso, s’est déroulée au camp Boubacar Sada Sy de Koulikoro. Dès son arrivée au camp militaire, le Président GOÏTA a respecté une tradition consacrée en République du Mali en rendant à la Nation tous ses honneurs avant de procéder à la revue des troupes. Après son installation, le Chef de l’État a pu assister au défilé des officiers de la 45e promotion de l’école militaire Interarmes de Koulikoro, qui ont pris position à l’endroit où ils recevront leur baptême. Cette promotion a été dénommée feu le Général d’Armée Moussa TRAORE, ancien Chef d’État du Mali, a annoncé Oumar GALOGA, Commandant du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro. « La reconnaissance du mérite est l’une des valeurs cardinales au sein des Forces armées de Défense et de Sécurité », a indiqué le Chef Suprême des Armées avant de souligner que c’est la raison pour laquelle la Nation malienne a jugé opportun d’honorer le Général d’armée feu Moussa TRAORE. Selon les précisions du Chef de l’État, feu Moussa TRAORE était un Général très valeureux, intègre, patriote et qui a consacré son temps au renforcement de l’outil de Défense de son pays. Le Sous-lieutenant Mama SANOGO, du Mali, est sorti major de cette 45e promotion avec une moyenne de 16,354/20. Selon le Commandant du Centre, il s’est fait distinguer parmi tous ses autres collègues de la sous-région, par son assiduité, sa détermination et son amour pour le métier des armes.Les jeunes Officiers ont alors reçu sous les regards du Président de la Transition des épaulettes. Un appel pressant au devoir. Après la lecture de la biographie du parrain de la promotion par le Colonel Siaka KOUYATE, Commandant de l’école militaire Interarmes de Koulikoro, la nouvelle promotion a prêté serment sur le respect des lois de la République et à l’accomplissement de leurs devoirs militaires. Pour sa part, le Chef d’État-Major général des armées, le Général de division Oumar DIARRA a invité les récipiendaires au respect rigoureux des valeurs de l’armée et à mettre au-dessus de tout l’intérêt supérieur de la Nation. Aussi, ils doivent contribuer à la lutte implacable que leur pays mène contre les obscurantistes. Cela dans le respect du droit des conflits armés et du droit international humanitaire, a-t-il précisé. Les jeunes Officiers devront donc rejoindre dans les prochains jours l’école d’application des Officiers pour une formation qui devra durer 6 mois en vue d’améliorer les connaissances acquises. Selon le Chef d’État-Major général des armées, cette autre étape est nécessaire pour que la promotion feu le Général d’Armée Moussa TRAORE travaille plus efficacement à la reconstruction de l’armée en cours. . Cette cérémonie de baptême a pris fin par le chant de la promotion par les récipiendaires et ensuite un défilé militaire. Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a félicité les Officiers de cette nouvelle promotion tout en leur souhaitant la bienvenue dans la grande famille des Officiers. Il les a surtout exhortés à plus d’engagements, de détermination, d’abnégation et aussi de don de soi afin de mériter la confiance du peuple malien. Ils doivent servir aussi de modèle pour leurs subordonnés.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 16 JUIN 2023 CM N°2023-25/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 16 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte régissant la circulation routière. Les textes législatifs et réglementaires constituant le code de la route comprennent la Loi n°99- 004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes ont révélé des insuffisances parmi lesquelles on peut citer, notamment : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à l’examen du permis de conduire, dû à l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de règlementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, en ce qui concerne les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – la non prise en compte dans la règlementation sur le port du casque des passagers des motocyclettes, des conducteurs et passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs ainsi que des cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière et à l’organisation du système de formation à l’obtention du permis de conduire dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – l’absence des dispositifs de signalisation des véhicules à traction animale en stationnement et d’un centre de transformation des véhicules. Les projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances constatées et à renforcer la sécurité individuelle et collective sur les routes à travers, notamment : – l’introduction des sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun ; – l’interdiction expresse du transport mixte ; – l’instauration du permis de conduire de la catégorie B1 pour les tricycles et quadricycles affectés au transport public ; – l’extension de la catégorie C aux appareils de levage et de manutention, comme il est prévu pour les engins de travaux publics, les tracteurs agricoles et les machines agricoles automotrices ; – le classement des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – l’instauration de la formation préalable obligatoire des candidats à l’examen du permis de conduire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’institution d’une formation complémentaire pour les conducteurs professionnels ; – la déconcentration de la Commission technique spéciale de retrait du permis et de l’autorisation de conduire au niveau des régions ; – la règlementation du temps de conduite et de repos ; – la fixation de la vitesse maximum sur autoroute à 120 km par heure et l’institution d’un système de contrôle de la vitesse par radar ; – l’introduction du contrôle du taux d’alcoolémie et de celui du taux de consommation de la drogue ; – l’élargissement de la règlementation du port obligatoire du casque aux passagers de motocyclettes aux conducteurs et aux passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs et des cycles ; – le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers de véhicules équipés de ceinture ; – la soumission des motocyclettes, tricycles et quadricycles au contrôle technique. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance du caractère extraordinaire de la crise énergétique. Les conditions difficiles de production ainsi que les difficultés d’accès à l’énergie sont des évènements qui ont abouti à une crise énergétique. La Société Energie du Mali, qui a pour mission la mise en œuvre du service public de l’électricité, a des indicateurs de performance financière fortement dégradés depuis plusieurs années qui ne favorisent pas les investissements conséquents pour faire face à la demande croissante. Cette dégradation des indicateurs est due essentiellement au fait que le kilo watt heure d’électricité produit à 140 francs CFA est vendu à 100 francs CFA, soit une perte de 40 francs CFA par kilo watt heure produit. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a adopté en mars 2022, un Plan de Redressement de la société Energie du Mali accompagné d’un plan quinquennal d’investissement sur la période 2022-2026 dont la mise en œuvre requiert l’accompagnement et le soutien de l’Etat. Le projet de décret adopté vise à reconnaître le caractère extraordinaire de la crise énergétique pour permettre d’accorder, à la Société Energie du Mali, des exonérations fiscales et douanières pour l’acquisition de certains biens et services dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’investissement 2022-2026. 3. Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelles. La médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et

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Visite du Président Bah N’DAW en Algérie : Les jalons d’une dynamisation des relations tant attendue

Mali – Algérie : Une coopération exemplaire ! La République du Mali et la République Algérienne Démocratique et Populaire entretiennent de très longues années d’amitié liée à l’histoire et à la géographie. Les deux pays se partagent 1 329 km de ligne frontalière entièrement bornée depuis 1985 et entretiennent des relations privilégiées de coopération étoffées sur les liens de fraternité et de bon voisinage. Sur le plan sécuritaire, avec son corollaire de porosité des frontières et d’assaut terroristes multiformes, l’Algérie a toujours joué un rôle d’interface et stratégique pour le Mali. C’est elle qui a coordonné avec tact les négociations ayant abouti à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger. C’est également elle qui dirige le Comité de suivi dudit Accord. Les grands efforts menés par l’Algérie pour assurer le retour et le maintien de la stabilité au Mali ne sont plus à démontrer. Le Comité de Suivi de l’Accord (CSA), placé sous l’égide de l’Algérie comme Chef de File de la Médiation internationale, n’a ménagé aucun effort pour maintenir l’équilibre de ce processus. Sous le leadership de l’Algérie, les partenaires de l’Accord issu du processus d’Alger se sont réunis pour la première fois, en mi-février 2021, dans la ville de Kidal. L’Algérie soutient le processus de la Transition au Mali et accompagne la mise en œuvre de la Feuille de route de la Transition et l’opérationnalisation des actions retenues dans la feuille de route actualisée pour diligenter la mise en œuvre de l’Accord pendant la période de la Transition. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, l’Algérie a accordé une aide humanitaire en 2020 au Mali, composée essentiellement de 90 tonnes de denrées alimentaires et de produits de protection contre le coronavirus. La visite d’Amitié et de Travail de 72 heures du Président de la Transition, Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW à Alger, ce dimanche 14 mars 2021, intervient après la tenue à Bamako en février dernier de la 14è session du Comité mixte Mali-Algérie chargé du suivi de la coopération militaire et technique. L’ordre du jour de cette session était la coopération bilatérale et la relance du processus de paix au Mali. La visite de SEM Bah N’DAW intervient également quelques semaines après que le Ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie, a été reçu par les plus hautes autorités du Mali. Il a été question des relations bilatérales et des perspectives de leur renforcement, outre les voies susceptibles d’accélérer la cadence de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et de Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Cette visite a permis d’aborder les relations bilatérales et les modalités de faire progresser le processus de paix et de réconciliation que l’Algérie accompagne et soutient. Au cours de sa visite, le Chef de la diplomatie algérienne avait assisté à la cérémonie de la signature du mémorandum d’entente pour un partenariat avec l’Ecole de Maintien de la Paix (EMP) au Mali. Cette visite, la troisième de M. BOUKADOUM depuis les changements politiques survenus au Mali le mois d’août 2020, s’inscrivait dans le cadre des efforts visant à promouvoir les relations bilatérales et à donner un élan au processus de paix dans ce pays voisin. Les jalons d’une dynamisation des relations tant attendue Au nombre des points qui feront l’objet d’échanges lors de la visite de SEM Bah N’DAW : la Relance du Conseil d’Affaires Algéro-Malien, la Relance du Processus d’attribution de la 4ème Licence mobile et la Relance des activités de recherche pétrolière sur le bloc du Bassin de Taoudéni. Aussi, la visite permettra d’aborder la situation de la diaspora malienne, laquelle aspire à de meilleures conditions de vie en Algérie. Il faut signaler que la Communauté malienne en Algérie est évaluée à 7 000 personnes et vit majoritairement dans la partie méridionale du pays (Tamanrasset, Adrar, Ghardaïa, Bechar) et à Alger. Au-delà de l’opportunité du tête-à-tête franc que le Président Bah N’DAW aura avec son homologue, le Président de la République démocratique et populaire d’Algérie, M. Abdelmadjid TEBBOUNE, deux thématiques majeures meubleront la visite de travail du Chef de l’Etat : la Paix et la Sécurité. La visite du Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, permettra de faire le point de la coopération entre l’axe Bamako-Alger et posera les jalons d’un renforcement des priorités de cette coopération. C’est une grande visite à la mesure des deux nations. Un des objectifs phares recherchés c’est la contribution de l’Algérie dans le processus d’accélération du processus de stabilisation du Mali. Il sera question des relations bilatérales, la situation internationale, la question libyenne, et celle des frontières… Au regard des enjeux sécuritaires et économiques du moment, fallait-il que les deux Chefs d’Etats se rencontrent. Sur la question du Sahara occidental, le Mali réaffirmera sa position qui est identique à celle des Nations unies. Le Président Bah N’DAW marquera sa disponibilité pour le renforcement des relations entre les deux pays et soulignera la nécessité d’une étroite collaboration entre les deux pays dans tous les domaines de coopération, y compris la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée, notamment le terrorisme. Il renouvellera les remerciements de notre pays à l’Algérie pour tous les efforts consentis pour le retour et la consolidation de la Paix au Mali.  Il convient de signaler que la coopération entre le Mali et l’Algérie souffre suffisamment de la crise sécuritaire que vit le Mali dans les régions du Nord du Mali. Le défi à relever réside dans l’engagement des deux Etats et le dynamisme des ministères sectoriels à mettre en œuvre : – La Grande Commission Mixte de Coopération Mali-Algérie – Le Comité Bilatéral Stratégique Maliano-Algérien – Le Comité bilatéral Frontalier Maliano-Algérien – La Commission Mixte de Sécurité Maliano-Algérienne

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