Défense-Sécurité : le Président de la Transition remet les clés de plusieurs drones à l’Armée de l’Air  

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Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a présidé ce jeudi 4 janvier 2024, au Pavillon présidentiel de l’Aéroport international Président Modibo KÉÏTA de Bamako-Sénou, la cérémonie de remise des drones de surveillance et de combat de type TB2 à l’Armée de l’Air.

Cette cérémonie de grande envergure a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, de l’Ambassadeur de Türkiye, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, des partenaires et amis du Mali.

Dans son discours inaugural, le Chef d’état-major de l’Armée de l’Air, le Général de brigade Alou Boï DIARRA, a rappelé la perception des Maliens concernant les récentes opérations réussies de drones dans le cadre de la nouvelle dynamique enclenchée par les autorités maliennes de la Transition. Une dynamique visant la reconquête de l’ensemble du territoire national.

Le Général de brigade Alou Boï DIARRA a également mis l’accent sur les énormes efforts déployés dans le cadre de la libération du territoire tout en préservant la souveraineté nationale. Toutefois, il a souligné que dans ce combat, qui fait la fierté de tout le peuple malien, il faut reconnaître une large contribution des drones, mais surtout sans oublier que les drones, sans l’appui des troupes au sol, ne suffisent pas. C’est dans ce cadre qu’il félicite les soldats pour leurs efforts dans la sécurisation du territoire national. Ils mènent un combat rude sur le terrain, a-t-il reconnu.

« Ces appareils ne sont pas des robots tueurs », avertit le Général de brigade, tout en précisant que derrière ces appareils se trouvent des personnes physiques qui fournissent un travail remarquable pour les faire voler et agir. Dans ce contexte, le Chef d’État-major de l’Armée de l’Air estime que les drones ne sont pas des stars, mais ce sont plutôt les soldats maliens dont il faut saluer la bravoure et le professionnalisme.

La guerre n’est certes pas finie malgré les résultats positifs et tous les efforts déployés, mais « le nombre d’ennemis tués constitue le nombre de Maliens satisfaits », a-t-il affirmé. Le Général de Brigade Alou Boï DIARRA a souligné également les mécanismes interalliés mis en place par les Armées des États du Sahel pour sécuriser les frontières communes.

Prenant la parole, le ministre de la Défense et des anciens Combattants, le Colonel Sadio CAMARA, a indiqué que l’heure n’est pas encore au bilan. Toutefois, chaque citoyen peut évaluer les résultats engrangés par l’armée malienne depuis le début de la Transition. L’espoir renaît au Mali grâce à la résilience du peuple malien et aux efforts des autorités maliennes en vue de moderniser l’outil de défense. Depuis trois ans, le Mali s’est engagé dans un processus de régénération à travers le renforcement des capacités de l’outil de Défense, a-t-il expliqué. Plusieurs investissements matériels et humains ont été effectués par les autorités.

Le ministre de la Défense est également revenu sur le sens de l’appropriation nationale des questions d’accord de paix. Selon ses explications, il s’agit de trouver des solutions maliennes aux problèmes maliens.

Avant de clore ses propos, il a adressé ses vifs remerciements à la Fédération de Russie, à la République populaire de Chine, ainsi qu’à la République de Türkiye pour leur partenariat sincère et fiable avec la République du Mali. Une « paix durable est bien possible au Mali », indique-t-il, tout en lançant un appel pressant aux frères maliens égarés à rejoindre la République pour le vivre ensemble, car les ennemis de la Nation ne connaîtront point de repos dans leurs grottes.

Le Président de la Transition, Chef suprême des Armées, a ensuite procédé à une visite statique des nouvelles acquisitions.

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ŒUVRES SOCIALES : Mise en service des installations solaires à l’Hôpital du Mali

Après l’Hôpital d’Odonto et Dermatologique de Bamako, l’Hôpital du Mali a également été équipé d’un système d’électrification solaire. La cérémonie officielle de mise en service a eu lieu ce mercredi 9 avril 2025, au sein de l’établissement hospitalier sise à Missabougou, en Commune VI du District de Bamako. Cette opération qui se poursuit, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’autonomie énergétique des établissements de santé du pays, tout en favorisant une énergie propre, durable et adaptée aux réalités locales. L’évènement a vu la participation du Conseiller spécial du Président de la Transition, chargé des œuvres sociales, du Ministre de la Santé et du Développement social, ainsi que de plusieurs responsables de services liés au secteur de la santé. Dans son discours au nom du Président de la Transition, le Conseiller spécial a salué cette initiative, qui illustre « l’engagement continu des plus hautes autorités à améliorer les conditions de travail du personnel de santé, tout en assurant aux populations un accès à des soins de qualité dans un environnement stable et sécurisé ». De son côté, le Ministre de la Santé a mis en avant l’importance stratégique de cette réalisation. Aux dires du Colonel Assa Badiallo TOURÉ, grâce à cette source d’énergie solaire, l’Hôpital du Mali pourra désormais garantir une prise en charge continue, sans interruptions dues aux coupures d’électricité. Les bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction. Médecins, infirmiers et patients se réjouissent d’une amélioration significative de leurs conditions, notamment dans les services critiques tels que les blocs opératoires, les laboratoires et d’autres unités de soins spécialisées.

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JUSTICE : Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA préside la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux sous le signe de la gouvernance vertueuse

Le jeudi 13 novembre 2025, la Cour Suprême du Mali a abrité la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux 2025-2026, placée sous la présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. L’événement s’est tenu autour du thème : « Le contrôle juridictionnel des finances publiques, facteur de bonne gouvernance ». Cette audience solennelle, marquée par la présence du Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition et d’autres présidents d’institutions, le Président de la Cour Suprême, le Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le Gouverneur du District de Bamako, le Maire de la Commune VI du District de Bamako, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, ainsi que de nombreuses autres personnalités, a constitué un moment fort de réflexion sur la transparence, la probité et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques. Après l’exécution de l’hymne national, le Président de la Transition a officiellement ouvert la séance, invitant le Président de la Cour Suprême, Dr Fatoma THÉRA, à prononcer son allocution. Dans son discours, le Président de la Cour Suprême a salué la présence du Chef de l’État et souligné l’importance du thème de cette rentrée, qui met en lumière le rôle central de la Cour des Comptes dans la consolidation de la bonne gouvernance. Il a rappelé que le contrôle juridictionnel des finances publiques trouve son fondement dans la Constitution du 22 juillet 2023, laquelle consacre la Cour des Comptes comme juridiction supérieure et institution de contrôle des finances publiques. Ce mécanisme, selon lui, constitue un pilier essentiel de la transparence, de la redevabilité et de la performance de l’action publique. Le Président de la Cour Suprême a également présenté un bilan chiffré des activités de l’année écoulée. En 2025, les sections judiciaire, administrative et des comptes ont enregistré des résultats probants. Il y a eu plus de mille arrêts rendus, près de mille dossiers traités par le parquet général et plusieurs missions de vérification et de contrôle menées à bien. Ces performances témoignent du dynamisme et du professionnalisme des magistrats maliens. Dans son discours, Dr THÉRA a insisté sur les défis à venir, notamment la mise en œuvre des réformes issues de la nouvelle Constitution, la montée en puissance de la future Cour des Comptes et le renforcement des capacités humaines et techniques. Il a salué l’accompagnement constant du Président de la Transition et son leadership dans la refondation du système judiciaire et la lutte contre la délinquance financière. Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a souligné que le thème de cette rentrée illustre parfaitement la volonté du Mali Kura qui est de bâtir un État intègre, responsable et transparent. « Le contrôle juridictionnel constitue le rempart le plus sûr contre le gaspillage, la fraude et la mauvaise gestion », a-t-il affirmé, rappelant que la bonne gouvernance repose sur la transparence, la responsabilité et la sanction. Le Chef de l’État a mis en exergue les efforts du Gouvernement de la Transition pour doter la Cour des Comptes et les structures de contrôle des moyens nécessaires à leur mission. La construction du futur siège moderne de la Cour des Comptes, entamée en décembre 2024, symbolise cette volonté d’ancrer la justice financière au cœur du dispositif institutionnel malien. Soulignant la nécessité de rendre la justice financière plus accessible et plus lisible, le Président GOÏTA a encouragé la publication régulière des rapports et décisions, afin de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Il a enfin réitéré sa reconnaissance envers les magistrats, greffiers et auxiliaires de justice, dont le dévouement contribue quotidiennement à l’édification d’un État de droit solide. À l’issue de la cérémonie, le Chef de l’État a tenu à aller à la rencontre de la population. Dans un bain de foule empreint d’émotion et de ferveur patriotique, il a salué la résilience et le courage du peuple malien face aux épreuves imposées par un terrorisme à l’agonie. Ce geste symbolique traduit une fois de plus la proximité du Chef de l’État avec son peuple et son engagement constant en faveur de l’unité nationale, de la paix et de la souveraineté du Mali.

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