Le Chef du Gouvernement sénégalais, Ousmane SONKO a été reçu ce lundi 12 août 2024, en fin d’après-midi, par SE le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État. Au menu des échanges, plusieurs sujets clés, notamment la sécurité régionale, les opportunités de coopération économique et de développement.
A sa sortie d’audience, le Chef du Gouvernement sénégalais a accordé une interview à la presse. Le Premier ministre sénégalais a d’abord présenté les condoléances du peuple sénégalais, au nom du Président Bassirou Diomaye FAYE suite à l’attaque perpétrée contre les FAMa dans la localité de Tinzanwatène, région de Kidal.
M. SONKO a aussi évoqué sa volonté de renforcer les liens historiques et stratégiques entre les deux pays. « Le Sénégal et le Mali partagent non seulement une histoire riche mais aussi des objectifs communs pour l’avenir », a affirmé M. SONKO.
Sur la question de l’AES, le Premier ministre a laissé entendre que le Mali est un pays souverain tout comme le Burkina Faso et le Niger. Il soutient que ces trois pays doivent être respectés dans leur choix. Il a aussi souligné que cette position du Mali n’affectera en rien les relations bilatérales qui existent entre Bamako et Dakar.
A la fin de ses propos, le Chef de Gouvernement Sénégalais a salué l’ouverture et la réceptivité dont a fait preuve le Président GOÏTA tout au long de leur entrevue qui était élargie au Premier ministre malien, Dr Choguel Kokalla MAIGA.
Ce premier déplacement du Premier ministre SONKO au Mali en tant que Chef du Gouvernement renforce la vitalité des relations entre le Mali et le Sénégal.

Justice: installation des nouveaux membres de la Cour Suprême dans leurs fonctions
Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé ce vendredi 18 août 2023, la cérémonie de prestation de serment des nouveaux membres de la Cour Suprême dont le Président de la Cour. Cette cérémonie a eu lieu au siège de l’Institution judiciaire. Cet évènement de grande envergure a enregistré la présence du Premier ministre; du Président du Conseil national de Transition; du représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux; des membres du Gouvernement ainsi que des Corps constitués. Après avoir situé la cérémonie dans son contexte, le Président de la Transition a ordonné la lecture des décrets de nomination par Mme la greffière, qui a d’abord rappelé les dispositions législatives règlementaires en vigueur avant de donner lecture de la liste des Avocats Généraux, des Conseillers Généraux et des Rapporteurs Généraux nommés à la Cour Suprême de Bamako. Le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a ensuite invité le Procureur Général de la Cour Suprême pour son réquisitoire. Une intervention au cours de laquelle celui-ci rappellera les articles desquelles relève cette cérémonie de prestation de serment avant de donner lecture du parcours brillant de ces nouveaux membres de l’Institution judiciaire. Le Procureur Général a profité de cette occasion pour inviter les nouveaux Magistrats au respect du devoir et de la règlementation en vigueur dans le domaine de la Magistrature. Il les a surtout exhortés à plus de professionnalisme et aussi à donner l’exemple du respect des lois de leur pays. Le bâtonnier de l’Ordre des Avocats a, quant à lui, invité les hauts Magistrats au respect de la parole donnée. Pour ces nouveaux magistrats de la Cour Suprême, l’intégrité, la probité, la délicatesse doivent guider toutes leurs actions au service de l’État. « La probité est l’antithèse de la corruption », a-t-il précisé avant de souligner l’importance pour le magistrat d’être loyale. Le serment fait peser sur ces nouveaux magistrats des « charges titanesques ». « Ce serment que vous allez prêter renferme la quintessence de votre profession », a-t-il conclu. Après tous ces conseils et appels au devoir, les récipiendaires ont prêté serment devant le President de la Transition, Président du Conseil Superieur de la Magistrature. Celui-ci a indiqué que l’œuvre de la refondation du Mali serait un vain mot sans le concours des magistrats.