En marge de l’ouverture de la session d’octobre du Conseil National de Transition, le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, ce mardi 8 octobre 2024, une délégation du parlement de la Türkiye. Cette délégation était conduite par le Pr ORHAN Deligoz, Président du groupe d’amitié Türkiye-Mali, auprès de la grande Assemblée nationale.
Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties d’évoquer des sujets d’intérêt commun, notamment la coopération bilatérale, le développement économique et les défis sécuritaires auxquels le Mali est confronté.
À sa sortie d’audience, le Pr ORHAN a exprimé la volonté de son pays d’intensifier ses relations avec le Mali. Le parlementaire a insisté sur la nécessité d’un partenariat stratégique, en particulier dans le domaine de la sécurité, la santé et l’éducation. Il a également réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le processus de Transition au Mali, qui vise, selon lui, à établir une gouvernance stable.
Le Président du groupe d’amitié Türkiye-Mali auprès de la grande Assemblée nationale a aussi salué la dynamique de coopération entre le Conseil National de Transition et l’organisation parlementaire de son pays à travers la mise en place du groupe parlementaire amitié Türkiye-Mali au niveau des deux organes législatifs.
Le Pr ORHAN a, au nom du Président Recep Tayyip ERDOGAN et du peuple de la Türkiye, présenté ses condoléances aux victimes civiles et militaires du terrorisme avant de condamner les attaques lâches et barbares perpétrées contre les FAMA et les paisibles populations maliennes.

Justice: installation des nouveaux membres de la Cour Suprême dans leurs fonctions
Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé ce vendredi 18 août 2023, la cérémonie de prestation de serment des nouveaux membres de la Cour Suprême dont le Président de la Cour. Cette cérémonie a eu lieu au siège de l’Institution judiciaire. Cet évènement de grande envergure a enregistré la présence du Premier ministre; du Président du Conseil national de Transition; du représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux; des membres du Gouvernement ainsi que des Corps constitués. Après avoir situé la cérémonie dans son contexte, le Président de la Transition a ordonné la lecture des décrets de nomination par Mme la greffière, qui a d’abord rappelé les dispositions législatives règlementaires en vigueur avant de donner lecture de la liste des Avocats Généraux, des Conseillers Généraux et des Rapporteurs Généraux nommés à la Cour Suprême de Bamako. Le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a ensuite invité le Procureur Général de la Cour Suprême pour son réquisitoire. Une intervention au cours de laquelle celui-ci rappellera les articles desquelles relève cette cérémonie de prestation de serment avant de donner lecture du parcours brillant de ces nouveaux membres de l’Institution judiciaire. Le Procureur Général a profité de cette occasion pour inviter les nouveaux Magistrats au respect du devoir et de la règlementation en vigueur dans le domaine de la Magistrature. Il les a surtout exhortés à plus de professionnalisme et aussi à donner l’exemple du respect des lois de leur pays. Le bâtonnier de l’Ordre des Avocats a, quant à lui, invité les hauts Magistrats au respect de la parole donnée. Pour ces nouveaux magistrats de la Cour Suprême, l’intégrité, la probité, la délicatesse doivent guider toutes leurs actions au service de l’État. « La probité est l’antithèse de la corruption », a-t-il précisé avant de souligner l’importance pour le magistrat d’être loyale. Le serment fait peser sur ces nouveaux magistrats des « charges titanesques ». « Ce serment que vous allez prêter renferme la quintessence de votre profession », a-t-il conclu. Après tous ces conseils et appels au devoir, les récipiendaires ont prêté serment devant le President de la Transition, Président du Conseil Superieur de la Magistrature. Celui-ci a indiqué que l’œuvre de la refondation du Mali serait un vain mot sans le concours des magistrats.


