Conseil Supérieur de l’Agriculture : Le Président Bah N’DAW annonce la Campagne 2021 sous de bons auspices

Actualités

Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, a présidé, ce mardi 30 mars 2021, les travaux de la 11ème session du Conseil Supérieur de l’Agriculture (CSA). Cette session qui marque le lancement de la Campagne agricole 2021-2022 et qui a mobilisé dans la salle de banquet du Palais présidentiel l’ensemble des acteurs du monde agricole, était placée sous le signe du slogan : « Exploitons nos potentialités naturelles, garantie d’une agriculture émergente ».

Le Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Mahmoud Ould MOHAMED a, d’entrée de jeu, exposé le Plan triennal de campagne agricole et évoqué les difficultés rencontrées lors de la campagne agricole 2020. Il a rappelé que son Département inscrit son action dans le cadre de la Loi d’Orientation agricole, la Feuille de route de la Transition sans oublier le contexte sanitaire très marqué par la pandémie du Covid-19.

A propos des menaces diverses sur le patrimoine foncier agricole, le Ministre Ould MOHAMED a décidé d’y mettre fin.
Il s’est dit très favorable à la réhabilitation des sols pour booster la productivité, la formation des paysans, et celle des jeunes et les femmes dans le cadre de l’utilisation efficiente des pesticides. Le Ministère de l’Agriculture misera également, pour la campagne 2021-2022, sur une hausse des productions pour le riz, le maïs, le blé, le mil, le sorgho et le fonio.

Le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Sanoussy Bouya SYLLA a plaidé pour l’intervention personnelle du Chef de l’Etat pour dispenser les agriculteurs du paiement de la redevance eau dans les localités où l’agriculture est affectée par l’insécurité. Il a réclamé aussi pour la production animale, végétale et halieutique davantage de subventions de l’Etat.

Le Président de l’APCAM a enfin invité les hautes autorités à soutenir sa faîtière et l’aider à mieux assurer la défense des intérêts du monde rural. « l’APCAM dans son élan de refondation mettra le coton au coeur de sa préoccupation pour redonner au Mali sa place de 1er pays Producteur de l’Afrique », a promis M. SYLLA.

Le Président Bah N’DAW a salué les résultats engrangés à l’issue de la dernière campagne. Ce, « malgré les défis sanitaire et sécuritaire auxquels le pays est confronté ». Et de poursuivre : « Je salue tous les efforts qui ont permis malgré les nombreuses contraintes d’engranger des résultats tangibles ».

Le Président de la Transition a rassuré du maintien de la subvention aux profits des producteurs : « Assortie d’une bonne gestion, la subvention peut à coup sûr améliorer la production agricole. J’instruis le Ministère de l’Agriculture de prendre les dispositions afin de rendre les intrants accessibles et à temps « .

En conclusion, le Chef de l’Etat a remercié spécialement l’ensemble des acteurs et Partenaires techniques et financiers pour leurs engagements pour l’essor de l’Agriculture au Mali.

Autres articles qui font l'actualité

OMVS : Des résultats positifs sous le leadership du Mali malgré la COVID-19 !

Le point et l’état d’avancement des activités principales de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), étaient au centre des échanges entre le Président de la Transition, SEM Bah N’DAW et le Haut Commissaire de l’Organisation M. Hamed Diane SEMEGA. La rencontre a eu lieu, ce lundi 19 avril 2021, en présence M. Lamine Seydou TRAORE, Ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau. Tout d’abord, M. Hamed Diane SEMEGA a présenté au Président en exercice de l’OMVS, SEM Bah N’DAW, le Projet de Navigabilité sur le Fleuve Sénégal. Un projet majeur et structurant pour l’OMVS qui est à sa phase terminale et auquel le Chef de l’Etat est très attentif et apporte tout son soutien pour sa réalisation. Concernant le Projet d’accroissement de l’offre électrique, M. SEMEGA a rappelé que l’OMVS produit à travers sa Société de Gestion de Manantali (SOGEM) de l’électricité qui est vendue aux États. C’est pourquoi, a-t-il souligné, « Les Chefs d’États nous ont demandé d’accroitre la capacité de production de notre système en aménageant d’autres infrastructures pour permettre d’avoir accès à l’hydro-électricité qui comme vous le savez est une électricité peu chère, une énergie propre. Mais, c’est aussi compliqué à faire à cause des montants extrêmement importants à mobiliser pour construire ces ouvrages ». Le Projet de régulation du Fleuve Sénégal a également été au cœur des discussions entre le Président Bah N’DAW et son hôte du jour. « Aujourd’hui, le Fleuve Sénégal n’est contrôlé que sur un affluent, la Bafing, au niveau de Manantali. La Falémé est un affluent majeur dont-on perd chaque année les eaux qui s’en vont à la mer et que l’on peut stocker une bonne partie. Cela va permettre à la navigation d’être sécurisée tout le temps et d’accroitre l’offre électrique en améliorant les capacités de Manantali, mais surtout pour l’agriculture irriguée. Donc, c’est un barrage véritablement environnemental de régulation », a expliqué le Haut Commissaire de l’OMVS. Et de poursuivre : « Le Chef de l’État a bien compris cet enjeu et a décidé d’aider à ce qu’il soit réalisé dans les meilleurs délais. Le Président a été très attentif et il nous a demandé à faire davantage d’efforts pour la réalisation de ces projets ». Par ailleurs, les deux personnalités ont échangé sur la préparation de la prochaine Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation qui devrait se tenir à Dakar. Monsieur Hamed Diane SEMEGA s’est dit réjoui de la qualité de l’écoute dont il a bénéficié de la part du Président en exercice de l’OMVS. « La Présidence en exercice assurée par le Mali, malgré les difficultés générées par la COVID-19, a été une présidence véritablement réussie », a-t-il déclaré. Regroupant la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, l’OMVS est une Organisation intergouvernementale de développement créée le 11 mars 1972 à Nouakchott en vue de gérer le bassin versant du fleuve Sénégal et dont le siège de l’OMVS se trouve à Dakar.

Lire »

Vers une économie prospère : les recommandations du Forum économique de Ségou présentées au Président de la Transition

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé, le lundi 8 janvier 2024, la cérémonie officielle de remise du Rapport du Forum national de relance économique du Mali. Cette cérémonie, qui a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre d’État, ministre de l’Administration et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, des membres du gouvernement, s’est tenue dans la salle des Banquets du Palais de Koulouba. Faire du Mali un pays émergent adossé à un développement endogène, tel est l’objectif du Forum national de relance économique, qui s’est tenu à Ségou les 30 et 31 mars 2023. À sa prise de parole, au début de la cérémonie de remise du rapport du Forum, Mandjou SIMPARA, Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali, a adressé ses vifs remerciements au Chef de l’État pour le rôle qu’il a joué dans la tenue de ce Forum de Ségou. Selon ses précisions, depuis près d’une décennie, l’organisation de ce genre de forum est devenue une tradition en République du Mali. Mais la mise en œuvre des recommandations issues de ce cadre d’échange pose toujours problème, a-t-il déploré avant d’indiquer que l’objectif du Forum est d’assurer au Mali un développement durable. M. SIMPARA reconnaît surtout qu’il n’y a point de développement sans sécurité. Avec ce forum, il garde espoir que le Mali n’aurait plus besoin d’autres pays pour son développement. Pour sa part, Mamadou Tiéni KONATÉ, Président du Comité Scientifique du Forum national pour la relance économique, a présenté le rapport en procédant à un exposé synthétique de son contenu. Il précise que depuis près de dix ans, différents diagnostics et propositions de solutions ont été faites mais sans atteindre les résultats escomptés. Pourtant plusieurs domaines d’intervention avaient été identifiés en vue de promouvoir surtout les produits locaux. Lors des diagnostics, l’insuffisance des infrastructures avait été décelée. Parmi les propositions faites, figure l’ambition pour le Mali de sortir de l’agriculture vivrière pour l’agriculture industrielle. Lors de ce Forum, il a également été recommandé que le secteur privé soit mis au cœur de l’opérationnalisation des différentes solutions proposées. Pour ce faire, le Forum  sollicite l’accompagnement de l’État. Aussi, le renforcement des ressources humaines dans tous les secteurs économiques était également au centre des discussions durant le Forum de Ségou. Le secteur minier a également bénéficié des propositions en vue de faciliter la distribution des produits. En annexe du rapport, le Forum a proposé des stratégies de mise en œuvre des différentes recommandations. Toutefois, les participants sont optimistes quant à la mise en œuvre diligente des différentes propositions issues du Forum Ils réitèrent leur accompagnement au Chef de l’État et à sa vision pour le Mali Kura. Ce forum est un « outil de développement ». Moussa Alassane DIALLO, ministre de l’Industrie et du Commerce, a, pour sa part, rappelé l’embargo économique décrété par la CEDEAO et l’UEMOA contre le Mali en 2022. Selon ses explications, malgré les prédictions des oiseaux de mauvais augures qui prédisaient un chaos économique pour le Mali, l’économie malienne ne s’est point effondrée. Le pays a su relever les défis grâce à l’engagement des acteurs du secteur de l’économie. Il a donc saisi cette occasion pour saluer  le leadership du Chef de l’État qui a donné au Mali un nouveau cap. Cette cérémonie est la preuve de la disponibilité du Chef de l’État à accompagner le secteur privé ainsi que le monde des affaires. La souveraineté du Mali est adossée à un développement endogène, a indiqué le ministre du Commerce et de l’Industrie. D’où la nécessité pour le Ministre de rappeler les nombreuses initiatives du Chef de l’État pour la relance économique du pays. Le Président GOÏTA a compris que les importations ne font point développer un pays. Le ministre exhorte donc à une synergie d’action entre les acteurs du commerce et de l’industrie du Mali en vue de faire de ce pays un pays émergent. L’année 2024 s’annonce chargée en défis. Une année durant laquelle le pays pourrait commencer la pleine exploitation de toutes ses potentialités, souhaite le ministre. Ces discours ont été suivis par la remise du rapport du Forum national pour la relance économique du Mali au Chef de l’État par le Président de la Chambre d’Industrie et du Commerce. Une photo de famille a clôturé cette cérémonie.

Lire »

1er Salon international de l’entrepreneuriat à Bamako : le Général Assimi GOÏTA reçoit une délégation ministérielle de l’AES 

Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a accordé, ce jeudi 20 novembre 2025, une audience à une délégation ministérielle de la Confédération. C’était en marge du premier Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES qui se tient à Bamako du 18 au 21 novembre. La délégation, conduite par Mme Oumou Sall SECK, Ministre de l’Entrepreneuriat, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, comprenait des responsables venus du Burkina Faso, du Niger et du Ghana, dont surtout le Ministre burkinabè de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle, Dr Aboubakar SAVADOGO; le Ministre nigérien de l’Industrie et du Commerce, M. Abdoulaye SEYDOU; ainsi que Sa Majesté Royale Drolor Bosso ADAMTEY I, membre du Conseil d’État du Ghana. À leur sortie d’audience, Mme Oumou Sall SECK a expliqué que la rencontre avait pour objectif de faire le point sur les activités du 1er Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES, organisé à Bamako dans le cadre de la présidence malienne de la Confédération. « Cette audience nous a permis de présenter au Président de la Transition les avancées du Salon, mais aussi de partager avec lui la dynamique commune que nous menons dans le cadre de notre Confédération », a-t-elle déclaré. Selon ses précisions, le Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES est une plateforme d’échanges et de coopération économique entre les trois pays membres (le Mali, le Burkina Faso et le Niger), avec l’appui du Ghana. Mme Oumou Sall SECK est également revenu sur le rôle de l’entrepreneuriat dans le développement de la région. « L’entrepreneuriat reste aujourd’hui une opportunité immense pour booster nos économies, créer un écosystème commun, valoriser nos ressources et offrir un avenir meilleur à nos jeunes ». Elle a aussi salué le leadership et la vision des trois Chefs d’État de l’AES, dont la volonté politique, selon elle, « trace une voie claire vers une intégration économique et sociale durable ». Le Salon, qui réunit des entrepreneurs, experts et acteurs économiques venus de l’ensemble du Sahel et des régions du Mali, jette les bases d’un marché commun sahélien, fondé sur la valorisation des ressources locales et la mutualisation des compétences. « Nous comptons sur nos propres intelligences, nos compétences et nos ressources pour changer les choses dans notre espace confédéral », a affirmé Mme Oumou Sall SECK. La délégation a transmis les salutations des présidents du Burkina Faso, du Niger et du Ghana au Président de la Transition, Son Excellence Le Général d’Armée Assimi GOÏTA. A son tour, le Président de la Transition leur a transmis ses salutations fraternelles et cordiales pour ses homologues du Burkina Faso, du Niger et du Ghana. Il a aussi salué les différentes délégations présentes ainsi que l’initiative du Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES. Il a souligné que cette rencontre constituait une occasion privilégiée pour dresser un véritable diagnostic de la situation de l’entrepreneuriat dans l’espace de la Confédération et d’identifier les leviers de transformation. Le Chef de l’État a également mis l’accent sur la nécessité d’une décolonisation des esprits.  S’adressant particulièrement à la jeunesse, le Président Assimi GOÏTA a rappelé que l’entrepreneuriat exige de la patience, de la persévérance et de la créativité, car il repose sur la transformation d’une idée en un projet concret. Il a encouragé les jeunes à miser d’abord sur leurs propres potentiels avant de compter sur l’appui de l’État. Le Président de la Confédération des Etats du Sahel a aussi souligné que l’autonomie et l’initiative personnelle sont au cœur de la réussite économique. Enfin, le Chef de l’État a invité les participants à accorder une attention particulière aux enjeux géopolitiques qui traversent la région et a indiqué que la création de la banque d’investissement confédérale, sera une bouffée d’oxygène pour le développement de l’entrepreneuriat dans l’espace AES.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :