Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 23 juillet 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a entendu des communications.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au document de Politique nationale de Réparation en faveur des victimes des crises au Mali depuis 1960 et son Plan d’actions 2021-2025.
De son indépendance à nos jours, le Mali a connu des crises multidimensionnelles caractérisées par des violences qui ont causé aux individus, aux groupes d’individus et aux communautés des préjudices corporels, matériels ou économiques, culturels ou cultuels et créé chez les victimes un besoin de justice et de réparation.
Pour dépasser ces crises, le Gouvernement a adopté en 2012, la Politique Nationale de Justice Transitionnelle en vue d’établir la vérité, de rendre la justice, de réparer les préjudices causés aux victimes et de permettre la réconciliation nationale.
La Politique nationale de Réparation est complémentaire aux autres mécanismes de justice transitionnelle et son effectivité dépend des efforts en matière de recherche de la vérité, de poursuites pénales et de réformes institutionnelles.
L’objectif général de la Politique nationale de réparation est de restaurer la dignité des victimes en leur accordant par voie administrative des réparations pour les préjudices qu’elles ont subis. Elle prévoit plusieurs types de réparation à savoir la restitution, l’indemnisation financière, la réadaptation, les mesures de satisfaction ou mesures symboliques et les garanties de non-répétition des violations. Elle prend en considération la condition des femmes, des enfants et des personnes en situation de vulnérabilité.
La Politique nationale de réparation en faveur des victimes des crises au Mali sera mise en œuvre à travers des plans d’actions quinquennaux.
Le coût de la réalisation des activités prévues dans le Plan d’Actions 2021-2025 est évalué à 65 milliards 467 millions de francs CFA. Il sera financé par l’Etat et les partenaires techniques et financiers.
2. Le ministre de la Santé et du Développement social a présenté au Conseil des Ministres la situation épidémiologique et l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine écoulée.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a réitéré son appel à la population pour le respect des mesures barrières, notamment le port du masque et le lavage des mains au savon.
Le Président de la Transition a également invité le ministre de la Santé et du Développement social à poursuivre le renforcement de la surveillance épidémiologique et du dispositif sanitaire au niveau des cordons aériens et terrestres.
Bamako, le 23 juillet 2021
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Chevalier de l’Ordre national

KOULOUBA : Ouverture de l’atelier de validation des documents de Politique et de Stratégie de Sécurité nationale du Mali
Le Ministre Conseiller à la sécurité nationale, le Général de division (ER) Yamoussa CAMARA, a présidé mercredi 18 décembre 2024, à Koulouba, la cérémonie d’ouverture du deuxième atelier de validation des documents de Politique et de Stratégie de sécurité nationale. Cette rencontre, qui s’étend sur trois jours, a pour objectif principal d’examiner l’avant-projet de Politique de Sécurité nationale (PSN) et ses documents connexes, la Stratégie nationale de sécurité et le Guide d’élaboration des stratégies sectorielles et spécifiques. Initié en 2014, le processus d’élaboration de la PSN ambitionne de pallier l’absence d’un référentiel unique et le déficit de coordination dans les réponses sécuritaires. Depuis 2019, sous la coordination du Secrétariat permanent du Conseil de Sécurité nationale (SP-CSN), ce travail s’est enrichi grâce à la participation active des principaux acteurs de la Sécurité nationale, des organisations de la société civile et des partis politiques. Lors d’un premier atelier, tenu plus tôt dans l’année, des observations pertinentes avaient été émises et intégrées dans les documents de travail. Ce second atelier vise donc à consolider ces apports et à finaliser les textes. Dans son discours d’ouverture, le Général de division (ER) Yamoussa Camara a rappelé l’importance stratégique de ces documents pour le Mali. « Aucun pays ne peut jouir de sa pleine souveraineté sans des capacités réelles de dissuasion et de coordination. La Politique de Sécurité nationale et la Stratégie de Sécurité nationale doivent être le socle de notre vision, permettant d’anticiper et de mieux répondre aux crises qui affectent notre nation », a-t-il indiqué. Il a également salué la contribution de l’ensemble des acteurs, tout en exhortant à un débat franc et constructif pour aboutir à des documents à la hauteur des défis sécuritaires de notre pays. L’atelier réunit des représentants des ministères, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des organisations de la société civile, des partis politiques et des experts en sécurité. Avec l’élaboration de ces documents stratégiques, notre pays se dote d’une vision claire et coordonnée pour faire face à ses défis sécuritaires. Ce processus, fruit d’une démarche inclusive, reflète l’ambition nationale de construire un avenir stable et sécurisé. Les résultats de cet atelier porteront la marque de l’ensemble des acteurs mobilisés pour la défense et la protection de la nation.


