COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 16 JUIN 2023 CM N°2023-25/SGG

Actualités

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 16 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a
adopté des projets de texte régissant la circulation routière.
Les textes législatifs et réglementaires constituant le code de la route comprennent la Loi n°99- 004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules.
Dans la pratique, ces textes ont révélé des insuffisances parmi lesquelles on peut citer, notamment :
– la non réglementation du transport mixte ;
– la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme
moyens de transport public ;
– la non prise en compte des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ;
– le faible niveau de formation des candidats à l’examen du permis de conduire, dû à
l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement
de la conduite des véhicules ;
– l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ;
– l’absence de règlementation relative aux conditions de travail dans les transports
routiers, en ce qui concerne les temps de conduite et de repos ;
– la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et
autorisation de conduire ;
– la non prise en compte dans la règlementation sur le port du casque des passagers des
motocyclettes, des conducteurs et passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs ainsi que
des cycles ;
– la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne ;
– la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’harmonisation des
normes et procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ;
– la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière et à l’organisation du système de formation à l’obtention du permis de conduire dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ;
– l’absence des dispositifs de signalisation des véhicules à traction animale en stationnement et d’un centre de transformation des véhicules.
Les projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances constatées et à renforcer la sécurité individuelle et collective sur les routes à travers, notamment :
– l’introduction des sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun ;
– l’interdiction expresse du transport mixte ;
– l’instauration du permis de conduire de la catégorie B1 pour les tricycles et
quadricycles affectés au transport public ;
– l’extension de la catégorie C aux appareils de levage et de manutention, comme il est
prévu pour les engins de travaux publics, les tracteurs agricoles et les machines
agricoles automotrices ;
– le classement des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ;
– l’instauration de la formation préalable obligatoire des candidats à l’examen du permis de conduire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ;
– l’institution d’une formation complémentaire pour les conducteurs professionnels ;
– la déconcentration de la Commission technique spéciale de retrait du permis et de
l’autorisation de conduire au niveau des régions ;
– la règlementation du temps de conduite et de repos ;
– la fixation de la vitesse maximum sur autoroute à 120 km par heure et l’institution
d’un système de contrôle de la vitesse par radar ;
– l’introduction du contrôle du taux d’alcoolémie et de celui du taux de consommation
de la drogue ;
– l’élargissement de la règlementation du port obligatoire du casque aux passagers de
motocyclettes aux conducteurs et aux passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs et des
cycles ;
– le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers de
véhicules équipés de ceinture ;
– la soumission des motocyclettes, tricycles et quadricycles au contrôle technique.
2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance du caractère extraordinaire de la crise énergétique.
Les conditions difficiles de production ainsi que les difficultés d’accès à l’énergie sont des évènements qui ont abouti à une crise énergétique.
La Société Energie du Mali, qui a pour mission la mise en œuvre du service public de l’électricité, a des indicateurs de performance financière fortement dégradés depuis plusieurs années qui ne favorisent pas les investissements conséquents pour faire face à la demande croissante.
Cette dégradation des indicateurs est due essentiellement au fait que le kilo watt heure d’électricité produit à 140 francs CFA est vendu à 100 francs CFA, soit une perte de 40 francs CFA par kilo watt heure produit.
Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a adopté en mars 2022, un Plan de Redressement de la société Energie du Mali accompagné d’un plan quinquennal d’investissement sur la période 2022-2026 dont la mise en œuvre requiert l’accompagnement et le soutien de l’Etat.
Le projet de décret adopté vise à reconnaître le caractère extraordinaire de la crise énergétique pour permettre d’accorder, à la Société Energie du Mali, des exonérations fiscales et douanières pour l’acquisition de certains biens et services dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’investissement 2022-2026.
3. Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelles.
La médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et des pratiques explicables ou non, transmises de génération en génération oralement ou par écrit, utilisées pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un déséquilibre du bien-être physique, mental, social et spirituel.
Au Mali, la volonté de consacrer un organisme autonome au développement de la médecine et la pharmacopée traditionnelles remonte aux années 1957. Dès les premières années de l’indépendance, le Gouvernement a considéré la médecine traditionnelle comme une partie intégrante du patrimoine culturel et social national et a engagé des actions pour sa sauvegarde et sa valorisation en tant que facteur de promotion de la santé et de la cohésion sociale.
Ainsi, avec les différentes évolutions, la Division Médecine Traditionnelle de l’Institut national de Recherche en Santé publique a pris le statut de «Département Médecine Traditionnelle ».
Vu le rôle important de ce département, il est apparu nécessaire de le transformer en institut de recherche à part entière, en vue d’assurer pleinement :
– les recherches phytochimiques et la formulation de médicaments traditionnels améliorés efficaces ayant un coût relativement bas et dont l’innocuité est assurée ;
– les essais cliniques ;
– la formation et l’encadrement des étudiants dans le domaine de la médecine et de la
pharmacopée traditionnelle ;
– la formation des tradipraticiens de santé et l’organisation du système en vue d’assurer
la complémentarité avec la médecine conventionnelle.
Les présents projets de texte adoptés consacrent la création, sous forme d’établissement public à caractère scientifique et technologique, l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la Pharmacopée Traditionnelles avec pour mission de mener des activités de recherche, de formation et de promotion en Médecine et en Pharmacopée Traditionnelles.
4. Sur le rapport du ministre du Développement rural, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Office des Produits Agricoles du Mali.
L’Office des Produits Agricoles du Mali a été créée par la Loi n°82-36/AN-RM du 20 mars 1982 avec pour mission :
– d’assurer la commercialisation des céréales, le ravitaillement correct des services reconnus d’utilité publique ;
– de constituer, gérer et conserver des stocks de réserve et de sécurité de céréales permettant d’intervenir, en cas de besoin, sur tout le territoire national ;
– d’assurer le respect des prix aux producteurs et aux consommateurs en stabilisant le marché céréalier ;
– de gérer et de distribuer les aides alimentaires en céréales, conformément aux dispositions en vigueur.
Après plus de quatre décennies de fonctionnement, les textes de l’Office des Produits Agricoles du Mali n’ont pas fondamentalement évolué malgré les changements successifs du contexte social, politique et institutionnel.
La Politique nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle adoptée par le Gouvernement en 2019 vise à assurer la sécurité alimentaire de la population, améliorer l’état nutritionnel des couches les plus vulnérables et leur capacité de résilience dans la perspective d’atteindre les Objectifs du Développement Durable au Mali d’ici 2030, à travers l’amélioration de la gouvernance institutionnelle et financière de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Le plan d’actions de cette politique, prévoit la relecture des textes relatifs au Commissariat à la Sécurité alimentaire et ceux des structures rattachées dont l’Office des Produits Agricoles du Mali, en vue de les mettre en adéquation avec les orientations et les objectifs de la politique définie en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
L’adoption des présents projets de texte consacre la création de l’Office des Produits Agricoles du Mali avec pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Bamako, le 16 juin 2023 Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Officier de l’Ordre national

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Œuvres sociales/mois de la solidarité : le Président de la Transition apporte son assistance aux populations vulnérables de la Région de Mopti

Dans le cadre des activités de la 4 ᵉ semaine du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, l’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition, conduite par le Colonel Assa Badiallo TOURE et le ministre, commissaire à la Sécurité alimentaire, Monsieur Redouwane Ag Mohamed Aly, a procédé, ce mercredi 26 octobre 2022, à la remise d’importants lots de vivres, de non-vivres, et d’équipements médicaux ainsi que d’ambulances médicalisées aux populations de la Venise malienne. Cette cérémonie de remise participe à l’élan de solidarité développé par Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, à l’endroit des populations démunies de notre pays. La région de Mopti vient de bénéficier, à cet égard, de 150 tonnes de riz, 250 cartons de couscous, 250 cartons de Macaroni, de 250 bidons d’huile de 20 litres, de 1200 kits scolaires. À ces lots, il faut ajouter aussi 03 motopompes, des équipements médicaux, des produits pharmaceutiques, 02 ambulances médicalisées pour les districts sanitaires de Djenné et Bandiagara. Cette remise est une matrice principale des actions d’assistance du Président de la Transition, a indiqué le Gouverneur de la Région de Mopti, le Colonel Abass DEMBELE, qui a précisé que ce geste vient, à juste titre, renforcer l’assistance humanitaire au profit des populations sinistrées des localités de Shouala et de Sin, dans le cercle de Djenné. Après avoir rappelé que la remise de ce matin a été précédée, il y a un mois, par la remise de 11 000 tonnes de vivres, acheminés à 70 % au profit des populations de la région de Mopti, Monsieur Redouwane Ag Mohamed Aly, ministre, commissaire à la Sécurité alimentaire, a indiqué que l’assistance aux populations vulnérables va se poursuivre et se renforcer sous le leadership de Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État. La Conseillère spéciale du Président de la Transition a précisé que les 03 motopompes volumétriques remises ce matin, permettront non seulement de drainer le surplus d’eau dans les zones inondées, mais aussi, et surtout, d’irriguer de grandes superficies agricoles pour renforcer la résilience des populations bénéficiaires. Elle a enfin exhorté l’ensemble des Maliens à se faire sien, nos valeurs sociétales de tolérance et de solidarité pour une bonne marche de la Transition et par ricochet le développement de tout le pays.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 1er NOVEMBRE 2023 CM N°2023-45/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 1er novembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à la fourniture des équipements pour la fabrication des plaques d’immatriculation. Le marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupe EHA Hoffman International GMBH représenté par la Société DJIGUIYA SIGNATURE, pour un montant de 3 milliards 525 millions 217 mille 215 francs CFA, toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 60 jours. Le projet de décret adopté permettra de prendre en compte les réformes engagées dans le secteur des transports et la reprise, par l’Etat, de l’immatriculation des véhicules du parc national conformément aux normes communautaires et aux standards internationaux. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION : – Gouverneur de la Région de Bougouni : Général de Brigade, Ousmane WELE. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : – Chef d’Etat-major général Adjoint des armées : Général de Brigade, Kèba SANGARE. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Ambassadeur du Mali à Berlin (République Fédérale d’Allemagne) : Monsieur Cheick Mahamadou Chérif KEITA, Administrateur Civil. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a informé le Conseil des ministres, de l’état des préparatifs du concours direct de recrutement dans la fonction publique de l’Etat. Au total 1489 postes sont mis en compétition. Ils concernent toutes les catégories de la Fonction publique de l’Etat et de tous les secteurs auxquels s’ajoutent les 75 postes ouverts pour les Corps de l’Ecole nationale d’Administration. Les 76 postes non pourvus suite à la proclamation des résultats du concours direct de l’année 2021 ont été également ajoutés à l’effectif de cette année. Les réceptions des dossiers de candidature se déroulent du 1er au 30 novembre 2023 à Bamako au Centre national des Concours de la Fonction publique ainsi que dans les centres régionaux de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti Tombouctou et Gao. Le Concours direct de recrutement dans la Fonction publique de l’Etat, exercice 2023, se déroulera du 23 au 31 décembre 2023 à Bamako et dans tous les centres régionaux. Ce concours est placé sous le signe de la transparence, de l’équité et de la justice sociale. 2. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au deuxième forum de l’investissement dans le cadre de l’initiative « Main dans la Main ». La Direction Générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation a organisé le deuxième forum de l’investissement dans le cadre de l’initiative « Main dans la Main » à Rome en Italie du 17 au 20 octobre 2023. Ce forum est une initiative phare de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et une plate-forme centrale pour tous les domaines prioritaires de l’Organisation. Cette initiative soutient 63 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient dans la mise en œuvre des programmes visant à accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires dans le cadre d’une démarche axée sur l’intégration et les territoires. Pour cette seconde édition, 30 pays dont le Mali étaient invités à présenter leurs plans d’investissement. Au cours des différents panels, les trois principes qui gouvernent notre pays ont été largement diffusés auprès des partenaires publics et privés, toute chose qui a retenu l’attention et l’estime des participants sur notre pays. Au sortir de ce forum, la délégation a noté : – l’engagement des grandes institutions notamment, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation, le Fonds international pour le Développement Agricole et le Programme Alimentaire Mondiale à soutenir notre pays dans ses efforts de refondation ; – la détermination du Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation à appuyer toutes les initiatives en faveur de notre pays ; – la disponibilité des entreprises internationales et des pays comme l’Argentine et le Brésil à collaborer avec le Gouvernement et les entreprises privées pour la promotion de la filière bétail-viande ; – l’engagement du Centre international des Investissements à accompagner notre pays dans la mise en œuvre de son plan d’investissement. 3. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment : a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente. b. par une diminution du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine précédente. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 1er novembre 2023 Le Secrétaire général du Gouvernement, Mahamadou DAGNO Officier de l’Ordre national

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Le Président de la Transition reçoit deux nouveaux ambassadeurs du Mali

Ce mardi 15 octobre 2024, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a accordé une audience à deux nouveaux ambassadeurs du Mali : Son Excellence Cheick Oumar COULIBALY, désigné pour représenter le Mali auprès du Nigeria, et Son Excellence Mamary CAMARA, nouvel ambassadeur du Mali au Rwanda. Cette rencontre a permis d’échanger sur leurs missions respectives et de recevoir des orientations précises pour renforcer les relations de coopération avec ces deux pays. Cette audience, riche en échanges et en conseils stratégiques, a permis de tracer les grandes lignes de leurs missions diplomatiques. Le nouvel ambassadeur du Mali au Nigeria, Son Excellence Cheick Oumar COULIBALY, a exprimé sa profonde gratitude envers le Chef de l’État pour la confiance placée en lui. « Je suis venu exprimer ma reconnaissance pour la confiance que Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, a bien voulu placer en ma modeste personne pour représenter notre pays auprès de la République fédérale du Nigeria », a déclaré Cheick Oumar COULIBALY. Lors de cet entretien, il a souligné son engagement à mener sa mission avec intégrité et dévouement, en veillant à renforcer les relations diplomatiques et économiques entre le Mali et le Nigeria. « Je sors de cette audience très réconforté et enrichi par les conseils avisés du Chef de l’État, notamment sur les enjeux sous-régionaux et internationaux. Ses orientations fermes m’aideront à promouvoir davantage les intérêts du Mali sur la scène internationale, à raffermir les relations de coopération, et à porter une attention particulière aux Maliens résidant au Nigeria », a-t-il ajouté. De son côté, Son Excellence Mamary CAMARA, nouvel ambassadeur du Mali au Rwanda, a également exprimé sa gratitude envers le Président GOÏTA pour la confiance renouvelée en sa personne. « Je suis venu présenter mes sincères remerciements à Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, pour cette nomination, et recevoir ses conseils et instructions pour renforcer les relations de coopération entre le Mali et la République sœur du Rwanda », a-t-il affirmé. L’accent a également été mis sur le rôle clé que les deux diplomates devront jouer dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES) et sur l’importance de prendre soin des ressortissants maliens vivant au Rwanda et au Nigeria. « Nous allons œuvrer pour approfondir nos relations bilatérales et apporter un soutien constant à nos compatriotes à l’étranger », a précisé Son Excellence Mamary CAMARA. Cette audience marque le début de deux nouvelles missions diplomatiques placées sous le signe de la coopération renforcée et du rayonnement du Mali sur la scène internationale.

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