COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 JUIN 2024

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 05 juin 2024, dans sa salle de
délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la
Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté un projet de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
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AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du
Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant
affectation au Ministère des Transports et des Infrastructures, des parcelles de terrain, objet
de Titres fonciers sis dans les Régions de Sikasso, Ségou et Mopti.
Il s’agit des parcelles de terrains objet des Titres fonciers :
– n°81 du Cercle de Sikasso, sis à Sikasso, Commune urbaine de Sikasso, d’une superficie de
02 hectares 52 ares 06 centiares ;
– n°143 du Cercle de Ségou sis à Ségou, Commune urbaine de Ségou, d’une superficie de 72
ares 08 centiares ;
– n°101, 102, 103, 107, 108 et 109 du Cercle de Ségou sis à Ségou, Commune urbaine de Ségou,
d’une superficie de 91 ares 59 centiares ;
– n°1106 du Cercle de Ségou sis à Ségou, Commune urbaine de Ségou, d’une superficie de
1 hectare 80 ares 77 centiares ;
– n°1130 du Cercle de Ségou sis à Markala, Commune rurale de Markala, d’une superficie de
98 ares 87 centiares ;
– n°159 du Cercle de Mopti sis à Sévaré, Commune urbaine de Mopti, d’une superficie de
04 hectares 01 are 29 centiares.
Ces parcelles de terrain abritent les locaux des services régionaux et subrégionaux des Routes. Leur
affectation au Ministère des Transports et des Infrastructures permet de régulariser leur occupation
par lesdits services.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
– Au grade de Général de Brigade :
Colonel-major Faguimba Ibrahima KANSAYE ;
Colonel-major Guédiouma DEMBELE ;
Colonel-major Nema SAGARA ;
Colonel-major Mohamed Amaga DOLO ;
Colonel-major Toumani KONE ;
Colonel-major Issa Ousmane COULIBALY ;
Colonel-major Abass DEMBELE ;
Colonel-major Aly ANNADJI ;
Colonel-major Amara DOUMBIA ;
Colonel-major Nouhoum OUATTARA ;
Colonel-major Faraban SANGARE ;
Colonel-major Nana SANGARE ;
Colonel-major Mamadou Massaoulé SAMAKE ;
Colonel-major Seydou KAMISSOKO ;
Colonel-major Moussa Yoro KANTE ;
Colonel-major Moussa SOUMARE ;
Colonel-major Makan Alassane DIARRA ;
Colonel-major Famouké CAMARA ;
Colonel-major Malick dit Yéro DICKO ;
Colonel-major Daouda TRAORE.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECUTE ET DE LA PROTECTION CIVILE
– Au grade de Commissaire Général de Brigade de Police :
Contrôleur général de Police Mohamed Ali AWAISSOUN.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a pris acte
d’une communication relative au Document de Programmation Budgétaire et Economique
Pluriannuelle sur la période 2025-2027.
Le projet de loi de finances de l’année est élaboré par référence à un Document de Programmation
Budgétaire et Economique Pluriannuel couvrant une période minimale de trois (03) ans selon les
dispositions de la Loi n°2013-028 du 11 juillet 2013, modifiée, relative aux lois de Finances.
Le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle est soumis au débat
d’orientation budgétaire au Parlement au plus tard à la fin du 2ème trimestre de l’année.
Le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle sur la période 2025-2027
s’appuie sur les orientations stratégiques définies dans le Cadre Stratégique de la Refondation de
l’Etat (2022-2031) et son Plan d’Actions (2022-2026). Il vise à consolider les acquis du Cadre
Stratégique pour la Relance Economique et le Développement durable (2019-2023).
Il est établi sur la base d’une prévision de croissance réelle de 6% en moyenne sur la période de
cadrage.
Sous cette hypothèse, les efforts de mobilisation de recettes fiscales visent à atteindre un taux de
pression fiscale moyenne de 16,3% passant de 15,8% en 2025 à 16,3% et 16,9% respectivement en
2026 et 2027. Cet objectif s’appuie essentiellement sur une perspective d’amélioration de la situation
sécuritaire, sanitaire et socio-politique dans le pays ainsi que la poursuite des mesures et réformes en
cours ou envisagées par le Gouvernement, notamment dans le cadre des réformes de la gestion des Finances publiques.
Le coût global pour la mise en œuvre des actions du Gouvernement sur la période 2025-2027 est
projeté en moyenne à 3 491,8 milliards de F CFA.
2. Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a informé le Conseil des
Ministres de l’élaboration d’un projet de plan d’actions de mise en œuvre des recommandations du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale.
Des outils et mécanismes ont été adoptés dans le cadre de la résolution des crises cycliques auxquelles
notre pays est confronté depuis plusieurs décennies qui ont montré leur limite face au défi de
réconciliation nationale du fait des influences extérieures.
Face à ce constat d’échec, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a pris la décision d’internaliser le processus de résolution de ces crises afin de trouver une solution malienne aux problèmes maliens à travers le lancement du Dialogue Inter-maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale.
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A l’issue de ce dialogue, tenu du 13 avril au 10 mai 2024 sur l’ensemble du territoire national et dans
les Missions diplomatiques et Consulaires du Mali à l’étranger, 298 recommandations ont été formulées traitant toutes les problématiques de la vie de la Nation autour des thématiques suivantes :
– paix, réconciliation nationale et Cohésion sociale ;
– questions politiques et institutionnelles ;
– économie et Développement durable ;
– aspects sécuritaire et défense du territoire ;
– géopolitique et environnement international.
En vue de faciliter la mise en œuvre de ces recommandations, le ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a élaboré un projet de plan d’actions 2024-2028.
3. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a informé le conseil des
Ministres :
a. des conclusions de la 1ère Session de la Grande Commission mixte de Coopération
Rwanda-Mali et de la participation du Mali au Symposium annuel sur la sécurité
nationale, tenus du 25 au 27 mai 2024 à Kigali.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a participé aux travaux de la 1ère session de la Grande Commission mixte de Coopération Rwanda-Mali le 26 mai 2024.
Cette session, qui s’est tenue moins de neuf mois après la signature de l’Accord instituant ladite
Grande Commission mixte, illustre la volonté commune de Leurs Excellences Le Colonel Assimi
GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat et Monsieur Paul KAGAME, Président de la
République du Rwanda, de hisser la coopération économique et commerciale entre le Mali et le
Rwanda au niveau des excellentes relations politiques et diplomatiques entre les deux pays.
A cet effet, dix-neuf Accords de coopération ont été conclus, couvrant des domaines prioritaires et
d’intérêt commun.
Au cours de son séjour à Kigali, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a coanimé avec le Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air, le panel sur les défis à l’insécurité en
Afrique, dans le cadre du Symposium annuel sur la sécurité nationale, tenu du 22 au 24 mai 2024.
Au terme de sa mission à Kigali, le ministre a été reçu en audience par Son Excellence Monsieur Paul
KAGAME, Président de la République du Rwanda.
b. des conclusions de la réunion des Ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des
Etats du Sahel.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a conduit la délégation
malienne à la réunion des Ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des Etats du Sahel, tenue à
Niamey le 17 mai 2024.
Au cours de cette rencontre, les ministres ont préparé le Sommet des Chefs d’Etat de l’Alliance des
Etats du Sahel et ont finalisé les projets de textes relatifs à la création de la Confédération qui réunira
le Burkina, le Mali et le Niger.
A l’issue de leurs travaux, les ministres des Affaires étrangères des trois Etats ont été reçus en
audience par Son Excellence Le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil
National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat de la République du Niger.
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4. Le ministre de l’Education nationale a informé le Conseil des Ministres du démarrage des
épreuves du Brevet de Technicien 1ère et 2ème parties.
Les épreuves pratiques du Brevet de Technicien 1ère et 2ème parties ont démarré concomitamment avec
les épreuves écrites du Diplôme d’Etudes Fondamentales, le 03 juin et prendront fin le 08 juin 2024.
Elles concernent 15 427 candidats répartis entre :
– le Brevet de Technicien 1ère partie, 12 209 candidats ;
– le Brevet de Technicien 2ème partie, 3 218 candidats.
Les épreuves écrites du Brevet de Technicien 1ère et 2ème parties démarreront le 10 juin 2024 et
prendront fin le 14 juin 2024.
5. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction
citoyenne a informé le Conseil des Ministres de la clôture du programme de formation à la
citoyenneté dénommé : « A l’Ecole de la Citoyenneté ».
Le programme de formation « A l’école de la Citoyenneté » a été lancé le 25 mai 2024 sous la
Présidence du ministre chargé de la Jeunesse, en présence de ses collègues de la Refondation et des
Reformes Politiques.
Ce programme vise à inculquer et développer chez les jeunes l’esprit patriotique à travers les notions
de citoyenneté, du civisme et de faire d’eux des bâtisseurs et des défenseurs de la Nation, des citoyens engagés et dévoués prêts toujours à répondre présents à l’appel de la Nation et à contribuer activement à la construction et à la défense du pays.
Pour ce faire, les participants ont échangé avec des imminents panelistes sur plusieurs modules dont :
– la notion de citoyenneté ;
– la notion du civisme ;
– les fondements de la souveraineté ;
– le cycle de vie des hommes ;
– l’éducation populaire ;
– l’éducation aux valeurs ;
– l’éducation traditionnelle des enfants ;
– le Maya et Dambé au Mali ;
– la Société et culture au Mali ;
– les sociétés d’initiation traditionnelle.
La cérémonie de clôture du Programme est prévue le 08 juin 2024, au Palais des Pionniers à
Dianèguèla.
6. Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a informé le Conseil des
Ministres de la tenue de la Semaine nationale de l’Intégration africaine.
La Semaine nationale de l’Intégration africaine s’est tenue du 25 au 30 mai 2024 sous le thème
« Eduquer une Afrique adaptée au 21ème siècle ». Elle s’inscrivait dans le cadre de la célébration
de l’anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine, devenue l’Union Africaine le
09 juillet 2002.
Au Mali, l’édition 2024 a été marquée par les activités suivantes :
– la montée des couleurs africaines à la Tour de l’Afrique ;
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– la tenue d’une journée d’échanges et de réflexion sous le thème : « Les défis et les
opportunités de l’intégration africaine en tant qu’instrument de promotion de paix, de stabilité
et de durabilité » ;
– la célébration de la Nuit de l’Intégration africaine.
Cette édition a été l’occasion, pour notre pays, de réitérer son engagement en faveur de la réalisation
de l’unité africaine. Elle a également permis de mettre en valeur la richesse et la diversité de la culture
africaine.
7. Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a informé le
Conseil des Ministres de la participation du Mali au 10ème Forum Mondial de l’Eau.
Tenu du 18 au 25 mai 2024 à Bali, en République d’Indonésie, le Forum Mondial de l’Eau constitue
le plus grand rassemblement international consacré aux questions relatives à l’eau et à
l’assainissement.
Espace de partage d’expériences, de débat ainsi que de mobilisation des partenaires techniques et
financiers du secteur, le Forum Mondial de l’Eau, dont la cérémonie d’ouverture était présidée par le
Président indonésien, se tient tous les trois ans.
Conduite par le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, la
délégation malienne a participé aux sessions ministérielles et thématiques, au Panel de haut niveau
organisé par la Banque mondiale ainsi qu’aux travaux des groupes régionaux sur les reformes dans
le secteur de l’eau, la mobilisation des financements, le rôle du secteur privé, la planification des
ressources en eau.
Sanctionné par une déclaration ministérielle qui fixe une orientation claire dans un contexte de défis
mondiaux à travers un ensemble de résultats et d’actions, le Forum Mondial de l’Eau a permis au
ministre malien d’informer les participants des actions entreprises par les plus Hautes Autorités de la Transition dont la décision du Chef de l’Etat d’allouer les deux tiers (2/3) de son fonds de souveraineté aux œuvres sociales.
En marge des travaux du Forum, la délégation malienne a eu des rencontres avec certains bailleurs
fonds multilatéraux du secteur.
8. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres :
a. de la participation du Mali à la 77ème Session de l’Assemblée mondiale de la Santé de
l’Organisation Mondiale de la Santé :
La 77ème Session de l’Assemblée Mondiale de la Santé s’est tenue du 27 mai au 1er juin 2024 à Genève sous le thème « santé pour tous et tous pour la santé ».
Le ministre de la Santé et du Développement social, dans son discours, a mis un accent particulier
sur l’opérationnalisation du régime d’assurance maladie universelle qui couvre toutes les catégories
sociales à travers des mécanismes plus adaptés.
Au cours de cette session, les Etats membres ont souscrit au premier cycle d’investissement de l’OMS
visant à transformer le mode de financement de l’organisation par un financement plus flexible,
prévisible et résilient et ont approuvé des décisions et des résolutions relatives à l’amélioration de la
santé de la population.
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La participation de la délégation du Mali a été une opportunité de renforcer le partenariat et de
négocier des financements pour certaines activités contribuant à l’amélioration de la santé de la
population du pays.
b. de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :
– par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par
rapport à la semaine précédente.
– par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la
semaine écoulée.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de
prévention et de lutte contre les maladies.
Bamako, le 05 juin 2024
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Birama COULIBALY

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Koulouba : les membres du Comité de pilotage du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale installés 

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a installé, le lundi 5 février 2024, les membres du Comité de pilotage du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale. La rencontre a enregistré la présence de l’honorable Mamadou Satigui DIAKITÉ, président du Haut Conseil des Collectivités, M. Yacouba KATILE, Président du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel ainsi que des membres du Gouvernement. Dans une démarche visant à surmonter les défis persistants et à restaurer la paix, de consolider l’unité nationale et de raviver le vivre-ensemble au Mali, le Président de la Transition, Chef de l’État, le Colonel Assimi GOÏTA a créé, par décret N° 2024 — 0053/PT-RM du 26 janvier 2024, le Comité de pilotage du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Les membres du comité ont été nommés par décret N° 2024 — 0061/PT-RM du 31 janvier 2024. Il est présidé par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi MAÏGA. Il est composé de 140 membres représentant divers secteurs tels que les Forces Armées maliennes, la magistrature, le barreau malien, les partis politiques, la presse, les arts et la culture, les confessions religieuses, les organisations de la société civile, les associations communautaires et le secteur privé, etc. Le Comité a pour mission principale de faciliter un dialogue ouvert permettant à chaque voix d’être entendue, dans le but de restaurer la paix et de consolider l’unité nationale. Le président GOÏTA a souligné l’importance des principes de respect de la souveraineté du Mali, des choix stratégiques et du choix des partenariats opérés par le pays, ainsi que de la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Au cours de ce dialogue, qui sera conduit par les Maliens eux-mêmes sans ingérence extérieure, le Président de la Transition a appelé à une autocritique profonde pour comprendre les causes apparentes et profondes des conflits pour aboutir à une paix durable. « Ceci exigera de nous un exercice de vérité qui sera le véritable socle de la paix durable que nous recherchons tant », a affirmé le Chef de l’État. L’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi MAÏGA, honoré de présider le Comité, a promis de capitaliser sur les résolutions passées, de corriger les insuffisances et de produire des résultats qui reflèteront les aspirations de tous les Maliens. Cependant, le Président GOÏTA a averti qu’aucune place ne serait accordée aux ennemis du peuple dans ce grand forum national, soulignant l’engagement à préserver l’unicité et la laïcité de l’État, ainsi que l’intégrité territoriale. « En décidant d’organiser un dialogue direct entre les Maliens, vous répondez à une aspiration profonde et légitime de votre peuple : se rencontrer en toute liberté. Des esprits sceptiques ou mal intentionnés seraient enclins à croire que ce cadre de dialogue sera un forum de plus. C’est parce que nous, membres du Comité de pilotage, nous sommes convaincus du contraire, que nous avions répondu favorablement et sans réserve à votre appel », a déclaré le Président du Comité.

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Communiqué du Conseil des Ministres du vendredi 25 juin 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 25 juin 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté un projet de texte ; procédé à des nominations ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du Décret n°99-426/P-RM du 29 décembre 1999 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Conseil Malien des Chargeurs. Le Conseil Malien des Chargeurs a été créé par l’Ordonnance n°99-036/P-RM du 23 septembre 1999 avec pour mission l’organisation et la représentation professionnelle des chargeurs. Son organisation et ses modalités de fonctionnement sont fixés par le Décret n°99-426/P-RM du 29 décembre 1999. L’application de ce décret a révélé des insuffisances relatives, notamment, au mode d’élection des membres consulaires qu’il convient de corriger. Le projet de décret adopté corrige ces insuffisances en remplaçant le mode de scrutin uninominal par le mode de scrutin de liste comme mode d’élection des membres de l’Assemblée consulaire du Conseil Malien des Chargeurs. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE Directeur Général de la Protection Civile: Général de Brigade Boukary KODIO. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Directeur National du Trésor et de la Comptabilité Publique : Monsieur Boubacar Ben Bouillé, Inspecteur des Services Economiques. Directeur Général du Budget : Monsieur Ahmadou Tijani HAIDARA, Inspecteur des Finances. Directeur Général du Paris Mutuel Urbain : Monsieur Fasséry DOUMBIA, Gestionnaire. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES, DE L’ENERGIE ET DE L’EAU Chargés de mission : Monsieur M’Baye COULIBALY, Journaliste-Reporter ; Monsieur Abdoulaye SYLLA, Gestionnaire des Ressources Humaines ; Madame Diahara DIABATE, Gestionnaire ; Monsieur Lassana TOURE, Consultant dans les mines ; Madame Fily COULIBALY, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE Secrétaire Général : Monsieur Adama Yoro SIDIBE, Magistrat. Chef de Cabinet : Monsieur Sidi Ahmed OULD SIDI SALEM, Administrateur du Travail et de la Sécurité sociale. Conseillers techniques : Madame Mariame MAIGA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural ; Monsieur Oumar AG MOHAMEDOUN, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Boubacar BALLO, Inspecteur des Services Economiques ; Monsieur Issa Idrissa MAIGA, Inspecteur des Services économiques ; Monsieur Demba TOUNKARA, Inspecteur des Services économiques ; Madame DIARRAH Assa SYLLA, Administrateur civil. Chargés de mission : Monsieur Moulaye Abderahmane HAIDARA, Gestionnaire ; Monsieur Ahmed Hamady YOUSSOUF ALFAKY, Comptable ; Monsieur Chérif Ag Mohamed IBRAHIM, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Ould ALWATA MOHAMED, Ingénieur en Génie civil ; Monsieur Alhazim AG OUMA, Gestionnaire des Ressources humaines. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION Secrétaire Général : Madame Assa SIMBARA, Ingénieur Informaticien. Chef de Cabinet : Monsieur Sambel Bana DIALLO, Ingénieur des Constructions Civiles. Conseillers techniques : Madame Tiouta TRAORE, Journaliste-Réalisateur ; Monsieur Baba NADIO, Ingénieur de l’Information et de l’Audiovisuel ; Madame M’Batogoma Aminata SOGOBA, Ingénieur Informaticien ; Monsieur Souhahebou COULIBALY, Ingénieur Informaticien. Chargés de mission : Madame Zeinabou Souma TOURE, Gestionnaire des Ressources humaines ; Monsieur Harouna BARRY, Gestionnaire ; Monsieur Modibo Hamadoun DICKO, Juriste ; Monsieur Malick Ag ELJIMIT, Ingénieur structures du Génie civil ; Madame Kadeja Mint TALEB, Gestionnaire des Ressources humaines. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle sur la période 2022-2024. Le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle permet au Gouvernement d’informer les députés sur l’évolution des finances publiques, sur les objectifs,  les orientations et les contraintes de la politique budgétaire à moyen terme en matière d’équilibre budgétaire et financier. Le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle sur la période 2022-2024 prend en compte les priorités d’allocation du Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement durable 2019-2023 et les actions contenues dans le Programme d’Actions du Gouvernement adopté par le Conseil national de Transition. Il est établi sur la base d’une prévision de croissance réelle de 5,3% en moyenne et un taux de pression fiscale en moyenne de 16,4%. Les ressources budgétaires sont estimées en 2024 à 2 mille 717 virgule 6 milliards de Franc CFA, elles connaitront une croissance moyenne de 9,5%. Les dépenses s’élèveraient en moyenne à 2 mille 942 virgule 9 milliards de Franc CFA sur la période 2022-2024 avec un rythme de progression moyen de 5,8%. Sur la période 2022-2024, la politique budgétaire sera soumise à des contraintes diverses et variées. Ces contraintes sont entre autres l’obligation de respecter les critères de convergence communautaire de l’UEMOA et de la CEDEAO, la mise en œuvre des engagements souscrits avec le Fonds Monétaire International dans le cadre du Programme économique et financier et le service de la dette intérieure. Les dépenses seront orientées vers la prise en charge des engagements du Gouvernement pour lesquels la priorité sera accordée en termes d’allocations budgétaires, notamment : le renforcement de la défense et de la sécurité ; l’organisation des élections générales ; le renforcement du système judiciaire ; la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger ; la refonte du système éducatif ; le maintien des efforts budgétaires en faveur de l’agriculture et de l’investissement ; la consolidation des acquis sociaux et le renforcement du capital humain. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, appelle la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie. Bamako, le 25 juin 2021 Le Secrétaire général du Gouvernement, Mahamadou

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