Célébration de la fête de Ramadan : Le Président de la Transition appelle à une forte mobilisation autour du dialogue Inter-Maliens

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Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a effectué ce mardi 9 avril 2024, la prière de l’Aïd El-Fitr (Fête de Ramadan), avec la communauté musulmane du Mali. Le Chef de l’État a prié dans la salle des banquets du palais de Koulouba, servant de mosquée à cette occasion.
Le Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition (CNT), des membres du gouvernement, des diplomates accrédités auprès de la République du Mali ainsi que les collaborateurs du Chef de l’État étaient présents à cette prière, conduite par l’imam de la mosquée de Koulouba, Abdrahamane TOURÉ.
Après la prière, le Président GOÏTA a exprimé ses vœux chaleureux à tous les Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur, soulignant leur résilience face aux défis actuels que traverse le pays. Il a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à œuvrer pour le bien-être de la population, notamment en abordant la crise énergétique avec des solutions à court et long terme en perspective. Aussi, le Chef de l’État a appelé à une mobilisation renforcée autour du Dialogue Inter-Maliens, soulignant son importance pour la restauration de la paix, de la stabilité et de l’unité nationale. Reconnaissant le caractère sacré de l’Aïd El-Fitr et son message de solidarité, de paix et de pardon, le Président GOÏTA a encouragé les Maliens à s’unir dans cet esprit de fraternité et d’amitié.
En cette journée de célébration et de réflexion, l’imam Abdrahamane TOURÉ a rappelé dans son sermon les bienfaits de la grâce divine durant le mois de Ramadan et a adressé des bénédictions au Président GOÏTA et à ses collaborateurs. La célébration de l’Aïd El-Fitr, faut-il le rappeler, marque la fin du mois de Ramadan des fidèles musulmans. C’est une opportunité de solidarité, de paix et de pardon mutuel entre les fidèles musulmans d’une part. D’autre part, elle permet d’affermir les liens de fraternité et d’amitié autour des exigences et principes de l’islam dans son ensemble.

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Diplomatie et Coopération : le Mali et la Chine esquissent l’avenir ensemble

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, ce vendredi 22 mars 2024, M. LIU Yuxi, Représentant spécial du Gouvernement chinois pour les affaires africaines. Cette rencontre s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les liens bilatéraux entre le Mali et la Chine, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de coopération entre les deux nations. La délégation chinoise, manifestant un intérêt sincère pour le développement et la stabilité du Mali, a souligné l’importance d’approfondir les relations dans un esprit de partenariat mutuellement avantageux. Selon M. LIU Yuxi, cette réunion a permis d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans plusieurs secteurs clés tels que l’énergie, la médecine, l’agriculture et le commerce, identifiés comme prioritaires pour le bénéfice des deux pays. Les discussions ont également porté sur la facilitation des échanges commerciaux et des investissements, avec un engagement commun à respecter les normes internationales en matière de développement durable et de responsabilité sociale. L’aspect politique et sécuritaire a également été abordé. La partie chinoise a salué les progrès réalisés par les autorités maliennes en matière de réformes, de bonne gouvernance, ainsi que de paix et sécurité — des domaines dans lesquels la Chine s’est engagée à apporter un soutien renforcé. La rencontre, à laquelle ont participé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Son Excellence Abdoulaye DIOP, ainsi que le ministre chargé de l’Industrie et du Commerce, Moussa Allasane DIALLO, témoigne de la vitalité et du potentiel des relations entre le Mali et la Chine. Elle marque un jalon important vers l’approfondissement d’une coopération bénéfique pour les deux parties.

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Un marcheur pour la Paix et la Réconciliation reçu à Koulouba

Au bout de la longue marche qui l’a fait parcourir la distance Abidjan-Bamako en 46 jours, le marathonnier Modibo DIARRA a été reçu au cheick-point d’entrée du Palais présidentiel à Koulouba, ce jeudi 18 mars 2021. Pour l’accueillir, M. Mamadou COULIBALY, Secrétaire Général Adjoint de la Présidence et M. Ismaël SACKO, Conseiller spécial du Président de la Transition. Modibo DIARRA, accompagné de sympathisants de la ville de Bamako a remis aux représentants du Président de la Transition une lettre contenant un message de Paix. « Nous avons tous besoin de la Paix au Mali et dans le monde. Chacun doit apporter sa pierre à la consolidation de la Paix et de l’Unité. Ce pays n’a pas besoin de troubles, crise encore moins de violences », a indiqué le porte-parole du marcheur. Et d’ajouter : « Nous savons combien la tâche est ardue pour nos dirigeants. Tous les projecteurs sont braqués sur le Mali. Cette marche revêt pour nous une grande importance. Allez dire au Président que son geste est plein de symbole. Transmettez-lui nos sincères remerciements pour la considération. Nous le félicitons pour tout ce qu’il fait déjà pour le Mali, au nom du Mali et nous ne savions pas qu’il allait accepter de nous recevoir malgré son agenda que nous savons très chargé ». Modibo DIARRA n’a pas voilé son enthousiasme pour la Paix au Mali : « Je veux la Paix chez moi, je veux la réconciliation nationale et la cohésion sociale au Mali. Voilà pourquoi j’ai quitté Abidjan pour Bamako. Depuis ma tendre enfance, j’ai porté le Mali dans mon cœur ». Au nom du Président de la Transition, Ismaël SACKO accompagné par le Secrétaire général Adjoint de la Présidence, a exprimé ses sentiments : « Le Chef de l’Etat a bien voulu instruire au Secrétaire général Adjoint et moi-même d’accueillir notre compatriote et frère Modibo DIARRA qui a volontairement initié un marathon aussi long, de la Côte d’ivoire au Mali. Le Président lui adresse toutes ses félicitations et nous inscrivons cette dynamique, cet acte patriotique dans un élan à la fois de solidarité mais aussi de civisme et de don de soi. C’est un exemple que Monsieur DIARRA donne à l’ensemble de la jeunesse malienne pour que tous, à l’unisson nous puissions recoudre le tissu social au Mali. Il a inscrit cette marche dans le sens de la Paix et de la Réconciliation parce qu’il a constaté que les fils et les filles de son pays n’arrivaient plus à se retrouver. Son message sera entendu par l’ensemble des Maliens pour relever ensemble le défi de l’Unité, de la Paix et de la Cohésion ».

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

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