Célébration de la fête de Ramadan : Le Président de la Transition appelle à une forte mobilisation autour du dialogue Inter-Maliens

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Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a effectué ce mardi 9 avril 2024, la prière de l’Aïd El-Fitr (Fête de Ramadan), avec la communauté musulmane du Mali. Le Chef de l’État a prié dans la salle des banquets du palais de Koulouba, servant de mosquée à cette occasion.
Le Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition (CNT), des membres du gouvernement, des diplomates accrédités auprès de la République du Mali ainsi que les collaborateurs du Chef de l’État étaient présents à cette prière, conduite par l’imam de la mosquée de Koulouba, Abdrahamane TOURÉ.
Après la prière, le Président GOÏTA a exprimé ses vœux chaleureux à tous les Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur, soulignant leur résilience face aux défis actuels que traverse le pays. Il a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à œuvrer pour le bien-être de la population, notamment en abordant la crise énergétique avec des solutions à court et long terme en perspective. Aussi, le Chef de l’État a appelé à une mobilisation renforcée autour du Dialogue Inter-Maliens, soulignant son importance pour la restauration de la paix, de la stabilité et de l’unité nationale. Reconnaissant le caractère sacré de l’Aïd El-Fitr et son message de solidarité, de paix et de pardon, le Président GOÏTA a encouragé les Maliens à s’unir dans cet esprit de fraternité et d’amitié.
En cette journée de célébration et de réflexion, l’imam Abdrahamane TOURÉ a rappelé dans son sermon les bienfaits de la grâce divine durant le mois de Ramadan et a adressé des bénédictions au Président GOÏTA et à ses collaborateurs. La célébration de l’Aïd El-Fitr, faut-il le rappeler, marque la fin du mois de Ramadan des fidèles musulmans. C’est une opportunité de solidarité, de paix et de pardon mutuel entre les fidèles musulmans d’une part. D’autre part, elle permet d’affermir les liens de fraternité et d’amitié autour des exigences et principes de l’islam dans son ensemble.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et Légitimités traditionnelles. Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social. Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation. Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie. 2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême. Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression. Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres : – le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour suprême ; – le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ; – la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ; – l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ; – l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ; – le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ; – 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ; – la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ; – l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ; – l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême. b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et 3 garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet 2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence. c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle. Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des Comptes de la Cour Suprême. Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation. Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales. d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153 de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité. Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire avant la promulgation de la loi. Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception, c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi. Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une instance. 3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la destitution du Président de la République. Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens. C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose

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Union des Comores

Le Président de la Transition a reçu un émissaire de l’Union africaine

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a accordé une audience à l’ancien Premier ministre de l’Union des Comores, Hamada MADI, également Conseiller diplomatique du Président comorien, le Colonel Azali AZOUMANI, Président en exercice de l’Union africaine (UA). SE Hamada MADI était porteur d’un message du Président de l’UA à son homologue malien de la Transition. À sa sortie d’audience, l’émissaire du Colonel AZOUMANI a remercié les autorités maliennes pour l’accueil très chaleureux, qu’elles lui ont réservé, depuis son arrivée au Mali. Le Président en exercice de l’Union africaine, Azali AZOUMANI, s’apprête à effectuer une visite au Mali en vue, d’une part, de constater les derniers développements de la situation dans ce pays, notamment la montée en puissance des forces armées de défense et de sécurité. D’autre part, il s’agira pour lui d’encourager les autorités maliennes ainsi que le peuple malien dans la nouvelle dynamique enclenchée dans le pays. Cette visite du diplomate comorien était donc une mission en prélude au voyage que le Président comorien, le Colonel Azali AZOUMANI, Président en exercice de l’Union africaine, entend effectuer au Mali dans les prochaines semaines. « J’ai trouvé un interlocuteur très ouvert, très compréhensif et très déterminé. Je ne manquerai pas de le souligner auprès du Président de l’Union africaine », s’est réjoui l’hôte du jour du président de la Transition, tout en rassurant que le Président en exercice de l’Union africaine soutiendra toutes décisions souveraines de l’État et du peuple malien.

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Visite d’amitié et de travail du Président de la Guinée Bissau, Son Excellence le Général Umaro Sissoco EMBALO, au Mali

Le Président de la République de la Guinée Bissau, Son Excellence le Général Umaro Sissoco EMBALO, est arrivé à Bamako, en fin d’après-midi ce vendredi 25 juin 2021. Accompagné par une importante délégation composée des membres de son Cabinet, il a été accueilli au bas de la passerelle par Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État en présence du premier Ministre, Chef du Gouvernement, du Président du Conseil National de Transition, du Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, du Gouverneur et du Maire du District de Bamako. Conformément aux civilités traditionnelles, cet accueil à été marqué par une remise symbolique d’eau et noix de cola pour souhaiter la bienvenue au Président bissau-guinéen. Les deux personnalités ont observé l’exécution des hymnes nationaux, respectivement de la Guinée Bissau et du Mali, suivie de la revue des troupes, avant de procéder à la salutation des corps constitués, à savoir, diplomates, membres du Conseil National de Transition et membres du Gouvernement, venus pour la circonstance, honorer leur présence à l’accueil du Président Umaro Sissoco EMBALO de la Guinée Bissau. La loge présidentielle du Pavillon Présidentiel de l’Aéroport International Modibo KEITA-Senou, a ainsi servi de cadre aux deux Chefs d’Etat d’échanger quelques instants en amont de l’agenda de la visite. Le Président EMBALO a rappelé que le Mali vivait une situation particulière. A cet effet, chaque fois qu’ il s’agira de rapprocher ses frères maliens, il le fera avec plaisir.  » Je continue à donner mon appui au Peuple malien et j’attends des Maliens la paix et la concorde », a-t-il souligné.   Au cours de son séjour le Président Umaro Sissoco EMBALO visitera le Musée National de Bamako et en compagnie de son homologue, le Président de la Transition Son Excellence Assimi GOITA, ils procéderont à un dépôt de gerbe de fleurs à la Place des Martyrs et Victimes du Terrorisme. Les deux personnalités auront un tête-à-tête à Koulouba avant de rencontrer les médias. Le Président bissau-guinéen signe ainsi son retour dans notre pays, pour une visite de travail et d’amitié après celle effectuée en septembre dernier.

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