Dans le cadre de ses œuvres sociales, le Président de la Transition, SE. le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a offert trois forages au cercle de Barouéli, précisément à l’école de Yamadibougou, et celle de Nieguin et au centre de santé de Foni à Tamani. Ces réalisations illustrent l’engagement du Chef de l’État à améliorer les conditions de vie des populations, en particulier celles des élèves et des femmes.
Les cérémonies d’inauguration ont eu lieu le jeudi 27 juin 2024 sous la présidence de M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des œuvres sociales. Il était accompagné d’une importante délégation comprenant deux chargés de mission du Président de la Transition et un chef de division de la Direction administrative et financière (DAF) de la Présidence. Le préfet de Barouéli, des élus locaux, ainsi que des leaders religieux et coutumier étaient également présents.
Le directeur du Centre d’animation pédagogique (Cap) de Barouéli, M. Zégué David DIARRA a remercié le Président de la Transition pour la réalisation de ces châteaux d’eau dans les écoles de Barouéli. Il a souligné l’importance de l’eau potable dans les écoles et les centres de santé, particulièrement dans les villages enclavés comme Yamadibougou, Niéguin et Foni, où l’accès à l’eau potable est un défi quotidien.
« L’eau potable est essentielle pour la santé de nos enfants, de nos enseignants et de nos femmes. Avoir de l’eau potable dans ces écoles signifie aussi offrir un environnement sûr et hygiénique. Cela est particulièrement important pour nos filles, qui peuvent ainsi gérer leurs besoins hygiéniques avec dignité et sans interruption de leur scolarité. Cette source d’eau est aussi pour tout le village, car ici, il n’y a pas d’autre source d’eau potable », a ajouté M. DIARRA.
La porte-parole des femmes de Foni, Mme Mama NIMAGA, après avoir remercié le président GOITA pour ses œuvres sociales, a réaffirmé le soutien et l’engagement de toute la population de Barouéli envers la Transition pour les diverses initiatives de développement économique et social lancées depuis juin 2021. De même, le chef de village de Nieguin, M. Malal DIALLO, après avoir remercié le Président GOÏTA pour son geste, s’est engagé à assurer un entretien adéquat des installations.
M. Aguibou DEMBELE a encouragé les bénéficiaires à valoriser ces nouvelles infrastructures, généreusement offertes par le Chef de l’État. Il a également exhorté les Maliens à renforcer leur solidarité et leur entraide pour améliorer le quotidien des populations les plus démunies.

RENTREE JUDICIAIRE 2021-2022 : LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS
La Rentrée judiciaire 2021-2022 a eu lieu, jeudi 18 novembre 2021, à la Cour suprême de Bamako. Cet important événement était placé sous la Haute Présidence de Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Avec comme thème, « Rôle de la justice dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », l’audience solennelle de la Rentrée des Cours et Tribunaux du Mali, session 2021-2022, s’est déroulée, le jeudi 18 novembre, à la Cour Suprême de Bamako. Le choix de ce thème n’est pas fortuit, a indiqué le Président de la juridiction mère, M. Wafi OUGADEYE. Cette orientation annuelle de la famille judiciaire est en phase avec l’engagement des autorités de la Transition pour une gouvernance vertueuse, a précisé le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, Moustapha CISSE. En outre, le blanchiment des capitaux est l’un des crimes qui affaiblit l’État, a souligné le rapporteur des Magistrats, Dr. Modibo SACKO. Ces phénomènes n’épargnent pas le Mali. D’où l’appel du rapporteur à la justice de sévir contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux. Selon le Dr. SACKO, il revient à cette même justice de faire des propositions pertinentes aux autorités dans le but d’assurer une répression efficace de ces fléaux. Selon les précisions du Procureur Général de la République, Mamadou TIMBO, « pour réussir ce pari, il faut doter la justice des moyens lui permettant de mener sa mission avec efficacité ». Chose comprise par le Président de la Transition qui reste convaincu qu’il n’y a pas « d’État fort sans justice forte ». Une conviction que le Chef de l’État a fait valoir au cours de cette cérémonie solennelle en annonçant, non seulement, la « finalisation de la construction du futur siège de la Maison des Avocats du Mali, pour un montant 790 millions de francs CFA ». Un geste qui en dit long sur la volonté des autorités de la Transition de renforcer les capacités de toute la famille judiciaire pour le plein rayonnement de celle-ci. Le Président GOÏTA a également mis l’accent sur les conséquences de l’expansion du terrorisme sur la stabilité de notre pays avant de préciser que « tous les capitaux blanchis ne proviennent pas forcément du terrorisme ». Selon le Chef de l’État, il convient de s’attaquer aux sources véritables de financement de cette activité lucrative. Et, « L’une des meilleures méthodes pour vaincre ce mal à la racine serait sans nul doute de renforcer l’arsenal juridique dans le but d’étouffer, à la fois, le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux qui en découle », a suggéré le Président du Conseil supérieur de la Magistrature, avant de déclarer que : « Pour mener à bien ce combat, la mise en place et le renforcement d’un cadre institutionnel et juridique approprié sont obligatoires ». Poursuivant son intervention, le Président de la Transition a jugé important d’attirer l’attention de tous sur « la responsabilité collective dans ce processus ». La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme doivent se mener à tous les niveaux. Les magistrats, quant à eux, rassurent leur autorité supérieure quant à leur détermination à lutter contre la corruption tout en invitant les collectivités à s’inscrire dans la même dynamique. « C’est avec un grand plaisir que les membres de la Cour accueillent cet événement », a indiqué le Président de la Cour suprême, dans ses mots introductifs, tout en soulignant que la tenue de ce « rendez-vous annuel » est une marque de considération du Chef de l’État à l’endroit du pouvoir judiciaire. Tous les Maliens doivent converger vers un seul but : le triomphe du civisme, a expliqué le Procureur qui estime que le règne du « Mali Kura » doit passer aussi par le civisme. Une nouvelle mentalité et une nouvelle citoyenneté doivent servir de soubassement au nouveau Mali, a-t-il laissé entendre. Cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs hautes personnalités. « […] L’heure n’est plus aux discours, mais aux actes. Agissons donc pour la survie du Mali », c’est en ces termes que le Président GOÏTA a déclaré ouverte la Rentrée judiciaire 2021-2022.


