ACCÈS À L’EAU POTABLE : Mamissa et Massablacoura bénéficient des 440e et 441e forages du Président de la Transition

ACCÈS À L’EAU POTABLE : Mamissa et Massablacoura bénéficient des 440e et 441e forages du Président de la Transition

Le 440e forage a été inauguré à Mamissa, dans la Commune de Zantiébougou, et le 441e au Groupe scolaire de Massablacoura à Bougouni. Ces forages d’eau, offerts dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, viennent améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des populations bénéficiaires. La dynamique sociale engagée par le Président de la Transition continue de transformer le quotidien des populations. Ce jeudi 29 mai 2025, deux nouveaux forages ont été inaugurés dans la région de Bougouni : le 440e à Mamissa, dans la Commune rurale de Zantiébougou, et le 441e au Groupe scolaire de Massablacoura, à Bougouni ville. À Mamissa, la cérémonie s’est déroulée en présence des autorités administratives et locales, des légitimités coutumières et d’une délégation de la Présidence conduite par M. Aguibou DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Chef de l’État chargé des œuvres sociales. Le sous-préfet Seydou Hady BERTHÉ, le maire Mamadou KONÉ et de nombreux villageois ont participé à l’événement, marquant ainsi leur reconnaissance envers cette action salvatrice. « L’eau, c’est la vie. Grâce à cette adduction, nous vivrons mieux », a déclaré Bakary MARIKO, porte-parole du chef de village, ajoutant que le forage permettra une amélioration notable de la santé, de la nutrition et du bien-être des habitants. Mme Mariam KONÉ, porte-parole des femmes, a particulièrement salué la fin de la corvée d’eau : « Ce château d’eau soulage les femmes. Nos enfants seront désormais protégés ». Le maire Mamadou KONÉ a exprimé ses bénédictions à l’endroit du Président de la Transition, saluant ses efforts continus pour bâtir un Mali fort, sécurisé et solidaire : « Nous sommes fiers d’être Maliens grâce à tout ce que la Transition a accompli ». À Bougouni, le forage du Groupe scolaire de Massablacoura, qui accueille plus de 3 000 élèves, a également été mis en service. L’ouvrage bénéficiera aux élèves, aux enseignants et aux populations riveraines. Étaient présents le Gouverneur de la région, le Général de brigade Ousmane WÉLÉ, le préfet Hamadoun TAMBOURA, le chef de quartier Midia DIAKITÉ et le Directeur de l’académie d’enseignement de Bougouni, Mamadou SISSOKO. Prenant la parole, M. Aguibou DEMBÉLÉ a insisté sur la nécessité d’un entretien rigoureux des forages pour en garantir la durabilité, tout en réaffirmant l’engagement du Chef de l’État à poursuivre les actions sociales sur l’ensemble du territoire. Ces deux inaugurations témoignent de la volonté du Président de la Transition de faire de l’accès à l’eau potable une priorité nationale. Elles renforcent les conditions de santé publique, d’éducation et de cohésion nationale dans les localités concernées.

KELEYA : Le Président de la Transition offre deux nouveaux forages à la population

Le Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBÉLÉ, a procédé ce mercredi 28 mai 2025 à l’inauguration de deux nouveaux forages dans la Commune rurale de Keleya, située dans la région de Bougouni. Il était à la tête d’une importante délégation composée de deux chargés de mission de la Présidence, d’un représentant de la Direction administrative et financières de la Présidence, ainsi que d’un représentant de la Direction nationale de l’Hydraulique. Ces infrastructures hydrauliques, les 438e et 439e forages réalisés dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, ont été respectivement implantées dans les villages de Bassa et de Sagala, pour répondre aux besoins urgents en eau potable des populations locales. Lors de la cérémonie à Bassa, M. Seydou BAGAYOGO, porte-parole du chef de village, a exprimé sa gratitude au nom de toute la commune de Keleya. « Nous sommes heureux de cette initiative du Président de la Transition, qui vient soulager nos populations, surtout nos femmes et nos enfants. Cette eau est vitale pour nous », a-t-il ajouté. Mme Mama BAGAYOGO, représentante des femmes de Bassa, a également pris la parole pour saluer ce geste salutaire : « C’est une grande première pour nous. Nous remercions le Président pour ce geste. Nous prions pour lui et pour toutes les autorités de la Transition. Nous comptons sur Assimi GOÏTA et son gouvernement pour poursuivre leur mission. Que Dieu les accompagne dans ce noble combat ». À Sagala, l’émotion était également palpable. Mme Maïmouna COULIBALY, porte-parole des femmes du village, et M. Salomane SINAYOGO, imam et porte-parole du Chef du village, ont tous deux exprimé leur reconnaissance pour cette action du Général d’armée Assimi GOÏTA, qui améliore concrètement le quotidien des habitants. Le maire de la Commune de Keleya, composée de 23 villages, M. Dramane BAGAYOKO, a pour sa part déclaré : « Je remercie le Président Assimi, car l’eau, c’est la vie. L’arrivée de l’eau potable dans ma circonscription est une chance et une bénédiction. Je suis un maire comblé, car en une journée je viens d’inaugurer deux forages dans deux villages distincts. Nous saluons cet engagement du Chef de l’État». Pour sa part, M. Aguibou DEMBÉLÉ, Chargé des Œuvres sociales du Président de la Transition, a rappelé que le Chef de l’État a instauré ces œuvres pour venir en aide aux plus démunis, en consacrant deux tiers de son fonds de souveraineté à la population. « Pour le Président de la Transition, le premier médicament, c’est l’eau. C’est pourquoi la majorité de nos forages se trouvent dans les hôpitaux et dans les écoles. À l’école, car les bâtisseurs du Mali Kura, ce sont les enfants. Aussi, nous offrons ces forages à ceux qui en ont le plus besoin », a souligné le Conseiller spécial du Président de la Transition. Ces inaugurations interviennent moins de 24 heures après celle du forage du village de Tinkélé, dans la Commune rurale de Ouéléssebougou, toujours dans la région de Bougouni. Ce rythme soutenu témoigne de la volonté du Président de la Transition de rapprocher les services sociaux de base des populations rurales, conformément à ses engagements.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 28 MAI 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 28 mai 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction générale des Collectivités territoriales. La Direction générale des Collectivités territoriales a été créée par la Loi n°2011-053 du 28 juillet 2011 avec pour mission l’élaboration des éléments de la politique nationale de décentralisation du territoire, la coordination et le contrôle de l’action des Autorités administratives, des services et des organismes publics impliqués dans la mise en œuvre de ladite politique. Son organisation et les modalités de son fonctionnement sont fixées par le Décret n°2012-022/P-RM du 18 janvier 2012. De sa création à nos jours, la Direction générale des Collectivités territoriales a conduit d’importantes réformes concourant à l’amélioration de la gouvernance locale et à la maîtrise d’ouvrage du développement local par les Collectivités territoriales. La mise en œuvre des nouvelles orientations de la politique nationale de décentralisation nécessite un réajustement des missions et une nouvelle structure organisationnelle pour la Direction générale des Collectivités territoriales. Les projets de texte, adoptés, redéfinissent les missions de la Direction en vue de les adapter à l’évolution des textes de base de la décentralisation et prévoient l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi autorisant la participation de l’Etat au capital social de la Société de Raffinerie d’Or du Mali ; b. un projet de décret fixant les modalités de participation de l’Etat au capital social de la Société de Raffinerie d’Or du Mali. Pour une meilleure intégration du secteur minier à l’économie nationale et l’accroissement de sa valeur ajoutée, plusieurs recommandations ont été formulées par les Assises Nationales de la Refondation, notamment : – l’augmentation de la participation de l’Etat au capital des sociétés minières ; – la relecture du code minier pour augmenter les revenus de l’Etat ; – la création d’une société d’Etat d’exploitation minière ; – la réalisation d’une raffinerie nationale pour contrôler la production d’or, la traçabilité de l’exploitation artisanale pour maintenir la valeur ajoutée dans notre pays. C’est dans ce cadre que le Gouvernement a entrepris des reformes qui ont abouti en 2023 à l’adoption d’un nouveau Code minier et d’une loi relative au contenu local dans le secteur minier. La création de cette raffinerie qui s’inscrit dans cette dynamique prévoit le traitement de l’or par l’Etat à travers une unité installée au Mali. Pour ce faire, l’Etat du Mali a signé un protocole d’Accord avec la société russe Yadran pour la construction et l’opérationnalisation d’une raffinerie d’or d’une capacité de 200 tonnes par an dans laquelle l’Etat détient une participation de 62% du capital social. 3 Les projets de texte, adoptés, consacrent la participation de l’Etat au capital de la Société de Raffinerie d’Or du Mali. c. un projet de décret portant institution de la vérification documentaire préalable des marchandises à l’importation et leur scanning à l’arrivée. La Direction générale des Douanes a été créée par l’Ordonnance n°90-58/P-RM du 10 octobre 1990, modifiée, avec pour mission, entre autres, l’élaboration des éléments de la politique douanière, la liquidation des droits et taxes exigibles à l’occasion de l’importation et de l’exportation des marchandises, la recherche, la constatation et la répression des infractions douanières et de celles relatives à la réglementation des changes. Le Décret n°2022-0517/PT-RM du 1er septembre 2022 fixant son organisation et les modalités de son fonctionnement prévoit un Centre d’Expertise Technique dont les missions sont : – la vérification documentaire préalable des marchandises avant l’importation ; – les activités de scanning ; – l’analyse des risques. Le projet de décret, adopté, institue la vérification documentaire préalable des marchandises à l’importation et leur scanning à l’arrivée. 3. Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de la Convention d’établissement entre le Gouvernement de la République du Mali et la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales pour la recherche d’or à N’Tahaka dans le Cercle de Gao, Région de Gao. Le Gouvernement de la République du Mali a attribué à la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali un permis de recherche d’or à N’Tahaka sur une superficie de 97,41 km2 . L’acquisition de ce permis de recherche par la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali lui permettra d’exécuter des travaux de recherche complémentaire afin d’évaluer le potentiel minier du périmètre de N’Tahaka. La Loi n°2023-040 du 29 août 2023 portant Code minier en République du Mali précise qu’une convention d’établissement fixe les rapports entre l’Etat et le titulaire du titre de recherche pendant la durée de la phase de recherche minière. Le projet de décret, adopté, consacre l’approbation de la Convention d’établissement entre le Gouvernement de la République du Mali et la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali pour la recherche d’or à N’Tahaka. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Inspecteur à l’Inspection générale des Armées et Services : Colonel Diawoye SANGARE. 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME – Inspecteur à l’Inspection des Services judiciaires : Monsieur Sékou Dioro DICKO, Magistrat. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

COOPÉRATION : Une délégation turque reçue par le Président de la Transition

Le Président de la Transition, SE le Général d’Armée Assimi GOITA, Chef de l’État, a accordé une audience, ce mercredi 28 mai 2025, à S.E.M. Burhanettin DURAN, Vice-Ministre des Affaires Étrangères de la République de Türkiye en charge des relations avec l’Afrique. Il était porteur d’un message de SE Recep Tayyib ERDOGAN, Président de la République de Turquie. À sa sortie d’audience, le ministre turc a confié être venu au Mali en vue de transmettre au Chef d’État malien un message de son homologue turque, ayant trait à la dynamisation des relations bilatérales et stratégiques entre les deux pays. Le Président ERDOGAN, par la voix de son émissaire, a adressé au Président GOÏTA « ses salutations fraternelles, sa haute considération ». Il a aussi exprimé ses vœux de prospérité et de stabilité au Mali et au peuple malien. Le Chef d’État turque a également rassuré la détermination de son pays à « renforcer sa coopération avec le Mali ainsi qu’avec les autres pays membres de l’AES en vue d’accélérer le développement de cette région stratégique en Afrique », dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. « Nous espérons pouvoir intensifier les échanges entre les deux pays de manière durable dans plusieurs domaines », a-t-il rassuré.

Sensibilisation citoyenne : la Présidence de la République s’approprie les symboles de l’État

Dans le cadre du Programme national d’éducation aux valeurs, initié par le Président de la Transition, Chef de l’État, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, la Présidence de la République du Mali a accueilli, le vendredi 9 mai 2025, une session de sensibilisation sur l’usage et l’harmonisation des symboles de l’État. Une rencontre présidée par le Ministre Secrétaire Général de la Présidence, Dr Alfousseyni DIAWARA, en présence du personnel administratif, des conseillers et des experts de la Commission nationale de vulgarisation des symboles. Placée sous le sceau de la pédagogie et de l’appropriation citoyenne, cette session marque l’étape finale d’une campagne nationale conduite depuis février 2024 à travers toutes les institutions, les forces armées et de sécurité, les collectivités et les établissements éducatifs. L’objectif est de restaurer la sacralité des symboles républicains (drapeau, devise, hymne national, sceau et armoiries) souvent méconnus ou banalisés. Dans son propos introductif, Mohamed Maouloud NAJIM, Président de la Commission et Directeur national des Affaires judiciaires et du Sceau, a rappelé la mission de cette Commission créée en 2023 : sensibiliser, contrôler la conformité et assurer le suivi légal des symboles de l’État. La session a permis de présenter le Bréviaire des symboles, fruit d’un travail de synthèse de plusieurs mois, destiné à servir de référence nationale en matière de citoyenneté et de respect des attributs de l’État. Mamadou Mohamed COULIBALY, membre de la Commission et ancien Ministre, a détaillé le contenu du document et les recommandations formulées, notamment la traduction de l’hymne national dans toutes les langues nationales, l’unification des modalités de montée du drapeau, l’encadrement de la fabrication des Sceaux officiels pour prévenir les falsifications, et le développement de supports pédagogiques pour enseigner ces symboles dès l’école. Saluant la démarche, Dr Alfousseyni DIAWARA a souligné que cette activité s’inscrit dans la vision présidentielle de faire des valeurs culturelles et républicaines le moteur de la refondation nationale. Il a rappelé que l’année 2025, placée sous le signe de la culture, doit permettre d’assurer le rayonnement identitaire du Mali. Le ministre a félicité les experts pour leur engagement, tout en invitant le personnel de la Présidence à jouer un rôle exemplaire dans la défense et la promotion de ces symboles.

Œuvres sociales du Président de la Transition : deux centres de santé bénéficient du programme d’électrification solaire

La mise en place de systèmes solaires dans les structures sanitaires publiques se poursuit de manière soutenue. Après l’équipement du service d’Odonto-Stomatologie, de l’Hôpital Dermatologique de Bamako, de l’Hôpital du Mali, du Centre de Santé de Référence (CSRéf) de la Commune III, ainsi que du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), le Centre de Santé Communautaire de Djicoroni-Djénékabougou (ASACODJENEKA) et celui de Lafiabougou (ASACOLA II) viennent à leur tour d’être dotés d’installations solaires. La cérémonie officielle de mise en service s’est tenue, vendredi 9 mai 2025, en présence du Ministre de la Santé et du Développement Social, le Médecin-Colonel Assa Badiallo TOURÉ, accompagné d’une délégation de la Présidence conduite par le Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des œuvres sociales, M. Aguibou DEMBÉLÉ, ainsi que des autorités administratives et locales. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des œuvres sociales impulsées par le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA. Grâce à ces équipements solaires, les deux centres renforceront la continuité et la qualité de leurs prestations, notamment en matière de soins d’urgence, tout en s’affranchissant des contraintes liées aux délestages électriques. Dans son intervention, le Ministre de la Santé et du Développement Social a salué cette action tangible du Chef de l’État, qu’il a qualifiée de levier stratégique pour la résilience et la performance du système de santé national. Pour sa part, le Conseiller spécial Aguibou DEMBÉLÉ a réaffirmé la volonté du Président de la Transition d’élargir ce programme à l’ensemble des régions du pays, dans le but de garantir un accès durable et sécurisé à l’énergie pour toutes les structures sanitaires.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 07 MAI 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 07 mai 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant suspension des activités des partis politiques. Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues des concertations des Forces vives de la Nation et des Maliens établis à l’Extérieur, tenues à Bamako, les 28 et 29 avril 2025, le Gouvernement a adopté en Conseil des Ministres, le 30 avril 2025, un projet de loi portant abrogation de la Loi n°05-047 du 18 août 2005 portant Charte des partis politiques. Depuis l’annonce de cette mesure par le Gouvernement, il est constaté la multiplication d’actions tendancieuses de la part de certains responsables politiques visant à saboter les actions du Gouvernement et à porter atteinte à l’ordre public. Au regard de ces constats, le projet de décret, adopté, suspend jusqu’à nouvel ordre, pour raison d’ordre public, les activités des partis politiques, des associations à caractère politique et de toutes autres organisations se réclamant d’un caractère politique sur toute l’étendue du territoire national. Son adoption permettra de juguler les manœuvres de déstabilisation par des poursuites judiciaires et des actions administratives de gestion de l’ordre public, conformément aux textes en vigueur. 2. Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant octroi d’un permis de recherche d’or à la Société B2GOLD MALI RESOURCES SARL, issu de la fusion des permis de Menankoto-Sud et de Bakolobi, Cercle de Kéniéba. La Société B2GOLD MALI RESOURCES SARL détient 2 permis de recherche d’or et des substances minérales du groupe 2 situés à Menankoto-Sud et à Bakolobi, Cercle de Kéniéba, représentés par des blocs distincts contigus. A la suite des recherches qui ont mis en évidence des ressources géologiques, la Société a sollicité la fusion des 2 permis en vue d’entreprendre des travaux sur l’ensemble des superficies concernées. Le projet de décret est adopté dans ce cadre. 3. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme de la ville de Bougouni et environs ; b. un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme de la ville de Dioïla et environs. Les villes de Bougouni et de Dioïla, respectivement Chef-lieu de la Commune urbaine de Bougouni et de la Commune rurale de Kaladougou, couvrent une superficie de 5 808 et 1 335 hectares avec une population estimée à 74 647 et 22 808 habitants en 2022. L’expansion des 2 villes, leur érection en capitale régionale et l’ampleur des activités qui y sont menées ont rendu nécessaire la révision de leurs Schémas Directeurs d’Urbanisme approuvés respectivement en 2002 et 2001 pour prendre en compte les évolutions, mais aussi le développement harmonieux à court, moyen et long termes. 3 Les Schémas Directeurs d’Urbanisme fixent les orientations fondamentales du développement et de l’aménagement des villes de Bougouni, Dioïla et environs et définissent les principes d’organisation des agglomérations en matière d’habitat, d’activités, de voirie et de réseaux divers, de grands équipements, y compris de traitements des problèmes environnementaux. L’adoption de ces Schémas permet de doter les villes de Bougouni, Dioïla et environs d’instruments de planification et de gestion de leur développement pour les 20 prochaines années. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a informé le Conseil des Ministres des conclusions de la session exceptionnelle du Forum de Crans Montana, tenue à Casablanca au Royaume du Maroc, du 24 au 26 avril 2025. Au cours de cette importante rencontre de la diplomatie sous-régionale, régionale et internationale, le ministre Affaires étrangères et de la Coopération internationale a prononcé un discours, au nom de la Confédération des Etats du Sahel, lors de la cérémonie d’ouverture. Il a également a co-présidé des conférences de haut niveau et pris une part active dans des évènements organisés en marge de la rencontre, notamment un panel sur l’investissement au Burkina Faso. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a, par ailleurs, été distingué par le Forum, à travers la remise de la Médaille d’Or de la Fondation Crans Montana. Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, a accordé une audience à la délégation des ministres chargés des Affaires étrangères de la Confédération des Etats du Sahel. 2. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres : a. de l’organisation de la 4ème édition du Grand Prix hippique « Président de la Transition, Général d’Armée Assimi GOITA », le 3 mai 2025, à Ségou. Le Grand Prix du Président de la Transition est un évènement sportif qui joue un rôle primordial dans l’épanouissement et la promotion du sport équestre dans la Région de Ségou et au Mali. Ce Grand Prix vise entre autres : – à créer des emplois pour les jeunes ; – à mettre en place des écuries plus performantes et compétitives ; – à renforcer les capacités des responsables techniques et gestionnaires du sport équestre ; – à professionnaliser le sport équestre. b. de l’organisation du « Salon international du Dromadaire », le 8 mai 2025, à Bamako. Le « Salon International du Dromadaire » rassemble des éleveurs, des entrepreneurs, des décideurs et des passionnés pour explorer les immenses potentialités de cet animal hors du commun. Le thème du salon, en cette année 2025 de la Culture, est : « Le dromadaire, moteur de

15e Session du Conseil Supérieur de l’Agriculture : cap sur la souveraineté alimentaire et l’essor du monde rural

Sous la présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, la 15e session du Conseil Supérieur de l’Agriculture (CSA) s’est tenue ce mardi 6 mai 2025 au Palais de Koulouba. Ce rendez-vous annuel a rassemblé autour du Président du Conseil supérieur de l’agriculture, le Premier ministre, plusieurs membres du Gouvernement dont les Ministres en charge de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, ainsi que les représentants de l’APCAM et des principales organisations agricoles du Mali. À l’ordre du jour figuraient le bilan de la campagne agricole 2024, l’état d’exécution des recommandations de la précédente session, les perspectives pour 2025-2027, et les préoccupations majeures des acteurs du monde rural. Dans son allocution d’ouverture, le Président de la Transition a salué la résilience du monde agricole, soulignant que près de 80 % de la population active évolue dans ce secteur, qui contribue à 40 % du PIB national. Malgré les inondations et l’insécurité qui ont impacté les productions, les résultats restent encourageants : plus de 11 millions de tonnes de céréales, 640 000 tonnes de coton graine, près de 97 000 tonnes de viande contrôlée et plus de 113 000 tonnes de poisson. Le Chef de l’État a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à accompagner les producteurs via la subvention des intrants agricoles, la mécanisation, le soutien à la pisciculture, à l’élevage et aux exploitations familiales, notamment en facilitant l’accès au crédit, au foncier et aux technologies agricoles. À ce titre, il a annoncé les prix fixés pour la campagne 2025. Le kilogramme de coton graine (1er choix) est fixé à 300 F CFA ; le sac de 50 kg d’engrais minéraux est subventionné à 14 000 F CFA, celui des engrais organiques à 3 000 F CFA ; le kilogramme de semences de maïs hybride à 1 500 F CFA et celui du biostimulant ovalis à 17 500 F CFA. Il a aussi appelé à renforcer la transformation locale, la commercialisation et l’intégration des chaînes de valeur pour un développement inclusif et durable. Cette 15e session du CSA s’inscrit pleinement dans l’agenda de souveraineté de l’AES, avec pour ambition de faire du Mali un pays autosuffisant sur le plan alimentaire et nutritionnel.

COOPÉRATION SUD-SUD : Le Mali et la République du Congo renforcent leur coopération dans le domaine social et humanitaire

Dans le cadre d’une mission d’échanges d’expériences et de bonnes pratiques entre pays africains, la Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action Humanitaire de la République du Congo, Dr Ingénieur Irène Marie Cécile MBOUKOU KIMBATSA, a effectué une visite au Mali visant à s’inspirer des mécanismes maliens en matière de politique sociale, de solidarité, d’économie sociale et solidaire, ainsi que d’assistance humanitaire. Cette mission a également permis d’envisager des perspectives de coopération entre les deux pays dans les domaines précités. Le lundi 5 mai 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu en audience la cheffe de la délégation congolaise. La rencontre s’est tenue en présence du Ministre de la Santé et du Développement Social du Mali, le Médecin-Colonel Assa Badiallo TOURÉ. « Nous sommes venus saluer le Président de la Transition, Chef de l’État, et lui transmettre les salutations de son frère aîné, le Président de la République du Congo, Son Excellence Monsieur Denis Sassou NGUESSO. Nous avons expliqué à Monsieur le Président le déroulement et les résultats de notre mission au Mali, dans le cadre du partage d’expériences entre pays africains. Nous repartons satisfaits des échanges fructueux que nous avons eus, tant sur les plans institutionnel que pratique », a déclaré la ministre congolaise. Au cours de son séjour au Mali, la délégation congolaise a bénéficié d’un accueil et d’un accompagnement de qualité de la part du Ministère de la Santé et du Développement Social. Plusieurs structures relevant de ce département ont été visitées, notamment dans les domaines de l’économie sociale et solidaire, de la gestion des personnes déplacées, ainsi que de la mutualisation des soins de santé communautaires. « Ce que nous avons vu ici nous a particulièrement inspirés, notamment la gestion sanitaire communautaire à travers les mutuelles de santé, qui permettent une prise en charge à moindre coût des populations vulnérables. Ce modèle mérite d’être expérimenté dans notre pays », a-t-elle précisé. Cette visite s’inscrit dans une dynamique de coopération sud-sud, prônant le partage de solutions adaptées aux réalités africaines, avec un accent particulier sur la solidarité et le développement inclusif.

L’opération d’installation des panneaux solaires dans les établissements sanitaires du pays se poursuivent.

Après l’Odonto, l’hôpital dermatologique de Bamako et l’hôpital du Mali, c’est le tour du centre de santé de référence de la commune 3 avec 400 KWH et le centre national de transfusion sanguine AVEC 600 KWH. La cérémonie de mise en marche des installations solaires dans les deux structures s’est déroulée en présence du Ministre de la santé et une délégation de la présidence conduite par le conseiller spécial du Président de la Transition chargé des œuvres sociales et les autorités locales. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition. Grâce à ces installations solaires, les deux centres pourront assurer la continuité de leurs activités quotidiennes, notamment la conservation des poches de sang au CNTS et la prise en charge des patients au CSRéf. Dans son intervention, le ministre de la Santé a salué une « action concrète qui renforce la résilience de notre système sanitaire », tandis que le conseiller spécial du Président a réaffirmé l’engagement du Chef de l’État à poursuivre ce programme sur l’ensemble du territoire.