Audience accordée par le Chef de l’État à l’Envoyé spécial de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel

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Une semaine après son investiture, le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW multiplie les rencontres avec les partenaires du Mali. C’est dans cette dynamique qu’il a reçu M. Pierre BUYOYA, Haut Représentant de la Mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL).
Monsieur BUYOYA est venu rendre une visite de courtoisie au Chef de l’Etat pour lui transmettre les messages de félicitations du Président de la Commission de l’Union Africaine et lui souhaiter des vœux de succès pour la réussite de sa mission. Il a ainsi apprécié les étapes déjà franchies dans le cadre de la mise en place de la Transition « en particulier le dialogue positif avec la CEDEAO » avant d’exprimer son souhait de voir les sanctions bientôt levées.
L’Envoyé spécial de l’Union Africaine pour le Sahel et le Mali a également réaffirmé sa disponibilité à accompagner la Transition pour que le Mali puisse faire les réformes nécessaires dans les meilleurs délais et arriver à un retour à la légalité constitutionnelle.

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Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA a inauguré le Complexe Agro-Industriel Seydou Diogo Awa à Sanankoroba

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a inauguré le mardi 2 juillet 2024 le Complexe Agro-Industriel Seydou Diogo Awa (SDA). Étaient présents à cette cérémonie d’inauguration le Premier ministre, les Présidents d’Institutions, plusieurs membres du Gouvernement, les diplomates accrédités auprès de la République du Mali ainsi que de nombreuses autres personnalités, notamment du secteur de l’industrie et du commerce. Fondé par M. Seydou KEITA, ancien footballeur international, le Complexe Agro-Industriel Seydou Diogo Awa (SDA), situé à Sanankoroba dans la région de Koulikoro, est une société anonyme établie sur une superficie de sept hectares. Il regroupe six unités industrielles de production, dont une unité de production d’huile végétale alimentaire, de tourteau et d’aliments pour bétail, une unité de production de beurre de karité, une unité de production de savon, et une unité de fabrication de bidons en plastique. Le complexe SDA va créer plus de 400 emplois permanents et plus de 10 000 emplois indirects, pour un investissement de 14 milliards de F CFA. Après avoir coupé le ruban symbolique de cette grande industrie, le Chef de l’État, SE le Colonel Assimi GOÏTA, a visité les installations du Complexe Agro-Industriel SDA. À l’issue de cette visite, le Président de la Transition a accordé une interview à la presse dans laquelle il a souligné l’importance stratégique de ce complexe industriel pour l’économie nationale. Il a également mis en avant les nombreux avantages que ce complexe apportera à la Commune rurale de Sanankoroba, notamment la création d’emplois, la formation professionnelle et la stimulation de l’économie locale. Le Président de la Transition a également insisté sur l’importance de la collaboration entre le secteur public et le secteur privé pour assurer le succès de ce projet ambitieux. Le Président GOÏTA a surtout exprimé sa gratitude envers le promoteur du complexe, en l’occurrence M. Seydou KEITA, ex-capitaine des Aigles du Mali, pour cet acte patriotique qui, selon lui, doit inspirer la jeunesse malienne.

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Koulouba : Remise du rapport des États généraux de l’éducation au Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a officiellement reçu, ce mardi 12 mars 2024, à Koulouba, le rapport des États généraux de l’éducation. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre de l’Éducation nationale, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, ainsi que d’autres membres du Gouvernement. Face aux défis actuels du système éducatif malien, le peuple malien, lors des Assises nationales de la refondation (ANR), a préconisé l’organisation des États généraux de l’éducation (EGE). En réponse à cette recommandation, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a annoncé lors de sa visite à Kayes, en juillet 2023, la tenue de ces Assises. Quatre départements ministériels ont conjugué leurs efforts pour la réussite de cette initiative. Il s’agit des ministères en charge de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle et celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Afin de recueillir les propositions et recommandations de l’ensemble des acteurs du système éducatif, tant nationaux qu’internationaux, la Commission nationale d’organisation des États généraux de l’éducation a parcouru toutes les régions du Mali pendant sept mois. Des rencontres ont également été organisées dans les missions diplomatiques. À chaque étape, les débats ont été passionnés et riches en enseignements et propositions. Les États généraux ont fourni le cadre idéal pour une analyse diagnostique de l’état actuel du système éducatif malien, combinée à une analyse des attentes exprimées par les populations maliennes, des recommandations des différents forums sur l’éducation au Mali depuis la réforme de 1962 jusqu’au PRODEC 2 en 2019, ainsi que des systèmes endogènes d’éducation au Mali. Le président de la Commission nationale d’organisation, Dr Koulougna Edmond DEMBELE, a présenté le rapport en remerciant le Président de la Transition pour cette initiative. Selon lui, le Peuple malien a défini, à l’issue des concertations, une vision pour la refondation du système éducatif : former, d’ici à 2038, un citoyen nouveau, patriote et bâtisseur d’une société démocratique, acteur du développement économique, social, environnemental du pays, enraciné dans sa culture, maîtrisant les savoirs endogènes, participant aux progrès scientifiques et technologiques, et contribuant activement à la culture de la paix et au vivre-ensemble. Pour concrétiser cette vision, neuf piliers ont été identifiés lors des États généraux, accompagnés d’actions stratégiques à court, moyen et long terme. Ces piliers incluent la valorisation de l’éducation aux valeurs culturelles et aux savoirs endogènes, la promotion de l’éducation inclusive sur tout le territoire national, et la promotion de l’utilisation des langues officielles dans le système éducatif. De plus, des recommandations portent sur la révision des programmes d’enseignement pour inclure la maîtrise des langues officielles, des valeurs et savoirs endogènes, ainsi que des sciences et technologies à tous les niveaux du système éducatif. La formation et la gestion des enseignants et formateurs, la promotion de la recherche scientifique au service du développement social, économique, artistique, culturel et environnemental du pays, et l’élaboration d’un schéma institutionnel systémique assurant le bon fonctionnement des sept premiers piliers, ainsi que le financement souverain du système éducatif, figurent parmi les recommandations phares des États généraux. Le Président de la Transition a salué la participation active de toutes les parties prenantes aux différentes concertations, rappelant que ces États généraux étaient une capitalisation des mémoires institutionnelles et posent les bases d’un essor certain du système éducatif malien. Il a expressément remercié la Commission nationale d’organisation pour la bonne conduite de ces États généraux, soulignant la création d’un espace de débat fructueux autour de l’éducation. Il a indiqué que les différentes orientations constituent désormais une feuille de route, tracée de manière consensuelle, pour la refondation de notre système éducatif. « Cette feuille de route est riche et nous engage collectivement. L’État s’investira pour sa mise en œuvre diligente et efficace dans l’intérêt du Mali et des générations futures », a-t-il assuré, avant d’inviter les participants à se considérer comme des acteurs majeurs de ce nouveau chantier d’honneur et à remplir pleinement leur partition.

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Fin des travaux du Comité de relecture des avant-projets de loi portant application de la nouvelle Constitution

Le Comité de relecture des avant-projets de loi portant application de la nouvelle Constitution a tenu, le lundi 12 février 2024 au palais de Koulouba, une rencontre d’échanges pour présenter le fruit de son travail. Après un briefing à huis clos avec ses membres, le Président du Comité, le Professeur Fousseyni SAMAKÉ, a fourni des détails lors d’une conférence de presse. Sur instruction du Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, un Comité de relecture des avant-projets de loi portant application de la nouvelle Constitution a été mis en place. Ce comité, dirigé par le Professeur Fousseyni SAMAKÉ, est composé de 25 membres. La création de ce Comité reflète la volonté affichée du Président GOÏTA de réévaluer et d’apporter les modifications nécessaires aux textes qui doivent accompagner les dispositions de la nouvelle loi fondamentale du Mali. Concernant le déroulement des travaux, le Président du Comité de relecture des avant-projets de loi portant application de la nouvelle Constitution, le Professeur Fousseyni SAMAKÉ, a expliqué que leur travail a porté sur 11 avant-projets de loi organique, 3 avant-projets de loi ordinaires et 1 avant-projet de décret. Il a souligné l’importance de ces textes pour la mise en œuvre de la nouvelle Constitution et a précisé que le travail du Comité est important pour l’avènement de la quatrième République. Le Pr SAMAKE a mis en lumière des textes indispensables pour le fonctionnement de la quatrième république, citant en exemple les lois organiques régissant certaines institutions telles que la Cour des comptes, la Cour suprême et la Cour constitutionnelle. Il a également évoqué la loi électorale et d’autres dispositions novatrices de la Constitution, notamment celles liées aux langues nationales. En ce qui concerne la suite des travaux du Comité, le Pr SAMAKE a expliqué que les projets de loi examinés seront d’abord présentés au Conseil des ministres, puis à l’organe législatif de la transition, le Conseil National de Transition (CNT).

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