Audience accordée par le Chef de l’État à l’Ambassadrice du Tchad au Mali

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« C’est avec beaucoup d’attention que le Marechal du Tchad SEM Idriss DEBY ITNO et le peuple tchadien tout entier ont suivi ce qui s’est passé au Mali ».
Pour Son Excellence Madame Kalzeube Neldikingar MADJIMTA, Ambassadeur de la République de Tchad au Mali, reçu en audience ce mardi par son SEM Bah N’DAW, « conduire une transition n’est pas chose aisée, c’est pourquoi tout le monde se doit de mettre la main à la patte pour relever le beau et grand pays qu’est le Mali dans la paix et la stabilité ». Et la diplomate d’indiquer que l’accompagnement du Tchad ne fera pas défaut pour soutenir et accompagner le Mali.
« Au-delà des relations diplomatiques ce sont des liens de fraternité et de solidarité qui lient le Mali et le Tchad. Les deux pays sont liés non seulement par l’histoire, mais aussi par la géographie », a rappelé Madame MADJIMTA.

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64 ᵉ anniversaire de l’Armée : le Chef de l’État préside les cérémonies commémoratives au Génie militaire

Le 20 janvier 2025, le Mali a célébré le 64 ᵉ anniversaire de la création de son armée sur la place d’armes du Génie militaire de Bamako. Cette commémoration, placée sous le signe de la souveraineté nationale, a réuni les plus hautes autorités du pays, des chefs militaires, des membres du Gouvernement, mais également des délégations du Burkina Faso et du Niger, avec lesquels le Mali forme la Confédération des États du Sahel (AES). Cette journée a été chargée de symboles. Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a débuté cette célébration par un geste symbolique : le dépôt d’une gerbe de fleurs au monument du soldat inconnu, accompagné de la sonnerie aux morts, de l’hymne national ainsi que de la revue des troupes. Cette cérémonie commémorative a également été marquée par la décoration de plus de 30 officiers. Parmi ces distinctions, la médaille de la Croix de la valeur militaire, remise à cinq soldats pour leur comportement exemplaire en mission, et des médailles du Mérite militaire, décernées par les chefs d’état-major des différents corps. Au cours de cette cérémonie, des médailles de sauvetage ainsi que de blessés ont été remises à des militaires, en témoignage à leur engagement indéfectible dans la défense de la patrie. Le Président de la Transition a également remis un chèque géant de plus de 7 milliards de francs CFA au Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, au profit des militaires tombés pour la patrie. Ce montant, correspondant à dix années de salaires forfaitaires, sera distribué aux familles des soldats tombés sur le champ d’honneur. Ce geste, bien plus qu’un acte de réparation matérielle, est une promesse : celle de ne jamais oublier les sacrifices consentis pour la patrie. Lors de son interview à l’issue de la cérémonie, le Président GOÏTA a réaffirmé son engagement inébranlable à renforcer les capacités des FAMa. Il a salué les récentes victoires obtenues sur le terrain grâce à des informateurs stratégiques, au courage des soldats et à la résilience des populations. En reprenant le contrôle du territoire, l’Armée malienne a permis le retour des services sociaux de base, des populations déplacées, et, plus largement, de l’État dans des zones abandonnées. Le Chef suprême des Armées a également souligné l’importance de la coopération régionale au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Les opérations conjointes menées avec le Burkina Faso et le Niger ont abouti à la destruction de plusieurs bases terroristes et à l’élimination de certains chefs ennemis. Cette solidarité régionale, couplée à l’engagement des armées et des populations, constitue une garantie essentielle pour le succès des opérations en cours. Le Président GOÏTA a affirmé avec force, au cours de cette cérémonie : « Nous allons défendre le Mali en tout temps, en tout lieu, et en toutes circonstances, jusqu’à la victoire finale ».

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et Légitimités traditionnelles. Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social. Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation. Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie. 2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême. Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression. Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres : – le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour suprême ; – le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ; – la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ; – l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ; – l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ; – le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ; – 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ; – la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ; – l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ; – l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême. b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et 3 garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet 2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence. c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle. Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des Comptes de la Cour Suprême. Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation. Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales. d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153 de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité. Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire avant la promulgation de la loi. Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception, c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi. Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une instance. 3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la destitution du Président de la République. Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens. C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose

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Diplomatie : Trois nouveaux ambassadeurs du Mali à l’étranger entament leur mission

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a procédé le lundi 22 janvier 2024 à la mise en route des ambassadeurs du Mali en Allemagne, en Éthiopie et au Maroc. Avant de rejoindre leur poste respectif, les trois nouveaux diplomates ont exprimé leur gratitude envers le Président de la Transition pour la confiance qu’il leur a témoignée. Ils ont également sollicité ses directives et son soutien pour renforcer les relations de coopération entre leur pays d’accueil et le Mali. À leur sortie d’audience, M. Cheick Mahamadou Cherif KEÏTA, nouvel ambassadeur du Mali en Allemagne avec résidence à Berlin, a expliqué que sa mission principale consiste à renforcer les liens de coopération entre le Mali et la République Fédérale d’Allemagne, le premier pays étranger à reconnaître l’indépendance du Mali. À Addis-Abeba, la représentation malienne est désormais dirigée par M. Amadou DIALLO. Cette juridiction englobe six pays, à savoir l’Éthiopie, le Kenya, la Tanzanie, Djibouti, la Somalie et l’Ouganda. Elle couvre également quatre organisations internationales : l’Union africaine, la Commission des Nations unies pour l’Afrique, le Programme des Nations unies pour l’environnement et ONU habitat. Selon le nouvel ambassadeur du Mali à Addis-Abeba, les efforts seront orientés vers le renforcement de la coopération avec ces pays et ces organisations internationales afin de consolider l’ouverture de notre pays au monde. Le troisième ambassadeur reçu en audience par le Président de la Transition a été désigné pour le Maroc. Dans le Royaume chérifien, l’ambassadeur M. Fafre CAMARA a l’intention de promouvoir des relations dynamiques entre le Mali et le Maroc, basées sur plus d’une soixantaine d’accords de coopération. Il a souligné l’urgence de la reprise de la commission mixte Mali-Maroc, suspendue depuis un certain temps. Le Chef de l’État a conseillé à chacun des ambassadeurs d’être les porte-voix du Mali et de transmettre « la bonne parole à nos partenaires en ce qui concerne les trois principes qui guident désormais notre pays, à savoir le respect de la souveraineté nationale, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises ».

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