Audience accordée par le Chef de l’État à l’Ambassadrice du Tchad au Mali

Actualités

« C’est avec beaucoup d’attention que le Marechal du Tchad SEM Idriss DEBY ITNO et le peuple tchadien tout entier ont suivi ce qui s’est passé au Mali ».
Pour Son Excellence Madame Kalzeube Neldikingar MADJIMTA, Ambassadeur de la République de Tchad au Mali, reçu en audience ce mardi par son SEM Bah N’DAW, « conduire une transition n’est pas chose aisée, c’est pourquoi tout le monde se doit de mettre la main à la patte pour relever le beau et grand pays qu’est le Mali dans la paix et la stabilité ». Et la diplomate d’indiquer que l’accompagnement du Tchad ne fera pas défaut pour soutenir et accompagner le Mali.
« Au-delà des relations diplomatiques ce sont des liens de fraternité et de solidarité qui lient le Mali et le Tchad. Les deux pays sont liés non seulement par l’histoire, mais aussi par la géographie », a rappelé Madame MADJIMTA.

Autres articles qui font l'actualité

Diplomatie et réconciliation : le Président de la Transition accorde une audience à une délégation ministérielle de l’AES

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, ce mardi 17 septembre 2024, une délégation ministérielle de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette délégation était conduite par le Ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Son Excellence Abdoulaye DIOP, et le Ministre de la Réconciliation nationale, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Colonel Ismaël WAGUÉ. A leur sortie d’audience, des précisions ont été données sur l’objectif de cette visite au Président de la Transition. Selon Mohamed TOUMBA, Ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, a exprimé toute sa satisfaction d’être conjointement reçu par le Président de la Transition en marge de leurs activités à Bamako. Cette audience visait à rendre compte de ces rencontres qui se sont déroulées au cours de la semaine dans la capitale malienne. Le Général de Brigade nigérien a rappelé que les ministres de la Réconciliation des pays de l’AES ont effectué, le week-end dernier, un déplacement à Gao en vue de prendre part au lancement de la 3ème édition de la semaine nationale de la réconciliation, dont le thème portait sur la solidarité nationale à l’endroit des victimes des inondations. Un phénomène naturel qui touche tous les pays de la Confédération, cette année, en raison de l’abondance de la pluviométrie. Le lancement de cette édition de la Semaine nationale de la réconciliation a coïncidé avec la réunion des diplomates des pays de la Confédération des États du sahel, qui s’est tenue le 16 septembre à Bamako, date anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel, devenue, le 6 juillet 2024, la Confédération des États du sahel. Aux dires de Bakary Yaou SANGARÉ, Ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’extérieur, ils ont fait exprès de faire coïncider cette réunion avec ce premier anniversaire. L’objectif de cette rencontre des Ministres des Affaires étrangères était de faire le point des réalisations. Son Excellence SANGARÉ a rappelé les trois piliers sur lesquels est bâtie la Confédération des États du Sahel, à savoir : la Défense, la Diplomatie et le Développement. Dans le cadre de sa présidence, le Mali a soumis une feuille de route, validée par les autres pays membres. Il s’agissait donc de passer en revue cette feuille de route dans ses différentes articulations. Un total de 21 activités, dont 13 relevant spécifiquement de la diplomatie, ont été passées au peigne fin, a-t-il expliqué dans une interview accordée à la presse. Les ministres des Affaires étrangères travaillent à la coordination de la diplomatie dans l’espace AES. L’objectif est de parvenir à la mise en place d’une diplomatie unique où l’on puisse raccorder le violon et parler d’une seule voix. Selon Karamoko Jean-Marie TRAORÉ, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, cette grande rencontre des Ministres des Affaires étrangères intervient également à la veille de l’Assemblée Générale des Nations Unies. La coïncidence de ces deux rencontres majeures à Bamako : diplomatie et réconciliation, vise à montrer la place prépondérante que joue le dialogue dans le règlement des problèmes dont souffre le sahel. « Nous partons très satisfaits des échanges que nous avons eus ici à Bamako », s’est réjouie la délégation tout en rendant un hommage mérité aux Forces armées de Défense et de Sécurité des pays de la Confédération mais aussi aux populations de l’AES. Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a donné des orientations à ses visiteurs du jour pour la pleine réussite de leurs missions au service de la Confédération des États du Sahel.

Lire »

Le Président Assimi GOÏTA accorde une audience à l’Amicale des anciens militants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (AMSUNEEM)

Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a accordé, ce lundi 28 octobre 2024, une audience à l’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (AMSUNEEM). Cette rencontre, tenue en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma KANSAYE, a permis d’aborder les enjeux liés à l’éducation, à la pacification du milieu scolaire et à la stabilité du pays. Au cours de cette audience, les échanges ont porté sur la pacification de l’espace scolaire et universitaire, le fonctionnement de l’école malienne et le retour à la stabilité dans le pays. À cette occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma KANSAYE, a pris part aux discussions pour aborder les problématiques spécifiques au secteur de l’éducation. Selon El Hadj Seydou Patrice DEMBÉLÉ, secrétaire général de l’AMSUNEEM, l’audience a permis de « remettre notre expérience au service de notre pays » et de témoigner du soutien de l’association à la transition en cours, tout en soulignant leur mission d’œuvrer pour un climat de paix et d’unité nationale. L’AMSUNEEM, association apolitique regroupant d’anciens militants, intervient depuis des années pour la résolution de conflits sociaux, en particulier ceux touchant les étudiants et toute l’école malienne. Durant cet échange, la délégation a remercié le Président GOÏTA pour les actions entreprises dans le cadre de la consolidation de la paix, notamment le Dialogue Inter-Malien et les États généraux de l’éducation. La question de la dissolution de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a également été soulevée. En 2021, l’AMSUNEEM avait plaidé pour une réforme de cette association, alors confrontée à des problèmes de violence entre étudiants. M. DEMBÉLÉ a proposé qu’une nouvelle structure soit envisagée pour corriger les erreurs passées et assurer une meilleure gestion des préoccupations estudiantines. Un autre point important abordé a été le retard dans le paiement des bourses d’études, une situation complexe qui affecte les étudiants et a suscité de multiples réclamations. Pr KANSAYE a rassuré l’AMSUNEEM en indiquant que des fonds avaient été débloqués pour régulariser la situation, bien que des contraintes administratives et la superposition des années académiques aient ralenti le processus. M. DEMBÉLÉ a exprimé l’engagement de l’AMSUNEEM à soutenir la Transition tout en continuant de proposer des recommandations pour améliorer la situation de l’éducation au Mali. « Nous allons continuer à soutenir cette transition et à faire entendre notre voix pour le bien de la nation », a-t-il déclaré, tout en appelant les Maliens à l’unité et à la tolérance pour un Mali apaisé et prospère.

Lire »

JUSTICE : Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA préside la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux sous le signe de la gouvernance vertueuse

Le jeudi 13 novembre 2025, la Cour Suprême du Mali a abrité la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux 2025-2026, placée sous la présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. L’événement s’est tenu autour du thème : « Le contrôle juridictionnel des finances publiques, facteur de bonne gouvernance ». Cette audience solennelle, marquée par la présence du Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition et d’autres présidents d’institutions, le Président de la Cour Suprême, le Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le Gouverneur du District de Bamako, le Maire de la Commune VI du District de Bamako, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, ainsi que de nombreuses autres personnalités, a constitué un moment fort de réflexion sur la transparence, la probité et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques. Après l’exécution de l’hymne national, le Président de la Transition a officiellement ouvert la séance, invitant le Président de la Cour Suprême, Dr Fatoma THÉRA, à prononcer son allocution. Dans son discours, le Président de la Cour Suprême a salué la présence du Chef de l’État et souligné l’importance du thème de cette rentrée, qui met en lumière le rôle central de la Cour des Comptes dans la consolidation de la bonne gouvernance. Il a rappelé que le contrôle juridictionnel des finances publiques trouve son fondement dans la Constitution du 22 juillet 2023, laquelle consacre la Cour des Comptes comme juridiction supérieure et institution de contrôle des finances publiques. Ce mécanisme, selon lui, constitue un pilier essentiel de la transparence, de la redevabilité et de la performance de l’action publique. Le Président de la Cour Suprême a également présenté un bilan chiffré des activités de l’année écoulée. En 2025, les sections judiciaire, administrative et des comptes ont enregistré des résultats probants. Il y a eu plus de mille arrêts rendus, près de mille dossiers traités par le parquet général et plusieurs missions de vérification et de contrôle menées à bien. Ces performances témoignent du dynamisme et du professionnalisme des magistrats maliens. Dans son discours, Dr THÉRA a insisté sur les défis à venir, notamment la mise en œuvre des réformes issues de la nouvelle Constitution, la montée en puissance de la future Cour des Comptes et le renforcement des capacités humaines et techniques. Il a salué l’accompagnement constant du Président de la Transition et son leadership dans la refondation du système judiciaire et la lutte contre la délinquance financière. Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a souligné que le thème de cette rentrée illustre parfaitement la volonté du Mali Kura qui est de bâtir un État intègre, responsable et transparent. « Le contrôle juridictionnel constitue le rempart le plus sûr contre le gaspillage, la fraude et la mauvaise gestion », a-t-il affirmé, rappelant que la bonne gouvernance repose sur la transparence, la responsabilité et la sanction. Le Chef de l’État a mis en exergue les efforts du Gouvernement de la Transition pour doter la Cour des Comptes et les structures de contrôle des moyens nécessaires à leur mission. La construction du futur siège moderne de la Cour des Comptes, entamée en décembre 2024, symbolise cette volonté d’ancrer la justice financière au cœur du dispositif institutionnel malien. Soulignant la nécessité de rendre la justice financière plus accessible et plus lisible, le Président GOÏTA a encouragé la publication régulière des rapports et décisions, afin de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Il a enfin réitéré sa reconnaissance envers les magistrats, greffiers et auxiliaires de justice, dont le dévouement contribue quotidiennement à l’édification d’un État de droit solide. À l’issue de la cérémonie, le Chef de l’État a tenu à aller à la rencontre de la population. Dans un bain de foule empreint d’émotion et de ferveur patriotique, il a salué la résilience et le courage du peuple malien face aux épreuves imposées par un terrorisme à l’agonie. Ce geste symbolique traduit une fois de plus la proximité du Chef de l’État avec son peuple et son engagement constant en faveur de l’unité nationale, de la paix et de la souveraineté du Mali.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :