Audience accordée par le Chef de l’État à l’Ambassadeur du Ghana au Mali en fin de mission

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Le Chef de l'État SEM Bah N'DAW a reçu en audience le mardi 29 décembre 2020, SEM Francis ADUAMANFOH Ambassadeur de la République du Ghana au Mali en fin de mission.
Le Chef de l’État SEM Bah N’DAW a reçu en audience le mardi 29 décembre 2020, SEM Francis ADUAMANFOH Ambassadeur de la République du Ghana au Mali en fin de mission.
Le Major Général Francis ADUAMANFOH, est venu faire ses adieux au Président de la Transition et au Peuple malien.
SEM Bah N’DAW a remercié le diplomate ghanéen lui a demandé de transmettre à SEM Nana AKUFO-ADDO ses vives félicitations suite à sa réélection à la Présidence du Ghana, et au rôle positif qu’il a joué et continue de jouer à la tête de la CEDEAO pour accompagner le Mali dans la réussite de sa Transition.
Par la même occasion le Chef de l’Etat a demandé à son hôte de transmettre toute sa satisfaction pour l’accueil fraternel et le bon traitement réservé à la communauté malienne du Ghana, traitement dont il a été témoin lors de sa récente visite d’amitié et de travail, le 12 novembre dernier.
A sa sortie d’audience le Diplomate ghanéen a déclaré qu’il était satisfait de la qualité des relations de coopération entre les deux pays.
Il a souligné l’importance que le Ghana accorde au renforcement de l’axe Bamako-Accra, en raison de l’excellence des liens étroits d’amitié et de coopération entre les deux pays.
« Les relations entre le Ghana et le Mali ont commencé bien avant la colonisation, en témoigne la présence des ressortissants maliens vivants au Ghana depuis des siècles, mais comme ma mission au Mali est presqu’à sa fin, je suis venu dire au revoir au Président de la Transition du Mali et faire le point sur les grands sujets sur lesquels nous avons travaillé ensemble, entre autres le soutien du Mali à la candidature de Mme Marha Ama Akyaa Pobee du Ghana au poste de Vice-président de la Commission de l’Union Africaine. Nous avons également parlé des grands projets et souhaité un renforcement de la coopération économique, notamment dans le domaine minier. Nous nous sommes félicités de l’intensification des échanges commerciaux et culturels et surtout de l’application effective des règlements de la libre circulation des personnes et des biens entre les Etats membres de la CEDEAO. Je quitte ce grand pays qu’est le Mali avec de bons souvenirs » a-t-il déclaré.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

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Nouvel An : Vœux des FAMa au Président de la Transition

La cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An au Président de la Transition, Chef de l’État et Chef suprême des Armées, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, par les Forces de Défense, de Sécurité et les Paramilitaires, s’est déroulée le vendredi 1er mars 2024 à Koulouba. C’était l’occasion pour le Général de division Oumar DIARRA, Chef d’État-Major Général des Armées, de remercier et saluer le Président de la Transition pour tous ses efforts et son soutien en faveur de notre outil de défense et de souveraineté. Il a dressé une rétrospective des activités militaires et des missions assignées aux Forces de Défense et de Sécurité au cours de l’année 2023. Selon le Général de division Oumar DIARRA, sous le leadership du Colonel Assimi GOÏTA, les Forces armées de Défense, de Sécurité et les Paramilitaires ont bénéficié d’un soutien constant des hautes autorités politiques et du peuple malien en vue du renforcement de leurs capacités et des réformes entreprises. Il a particulièrement souligné l’amélioration des conditions de vie et de travail des FAMa, leur renforcement en capacités opérationnelles, ainsi que l’excellente cohérence entre les niveaux politique, opérationnel et tactique. À cela s’ajoutent les progrès réalisés dans le projet de révision de la loi relative à l’organisation générale de la défense nationale, la militarisation de la police nationale et de la protection civile, l’adoption de l’Ordonnance N° 2023-015/PT-RM du 21 mars 2023 portant Statut Général des Militaires, assortie d’avantages accordés aux militaires en activité, aux blessés, aux ayants-droits des décédés, et l’amélioration de la valeur indiciaire. Il a également mentionné le recrutement massif dans tous les corps des forces, la mise à jour du paiement de l’indemnité décennale aux familles des militaires morts au combat, l’acquisition de nombreux équipements aériens et terrestres, l’extension de l’autorité de l’État dans les régions de Kidal, Tombouctou et Gao, l’occupation des zones libérées par la MINUSMA, ainsi que la bonne collaboration avec les voisins de l’Alliance des États du Sahel (AES). Le Chef d’État-major Général des Armées a réaffirmé le dévouement et l’engagement des Forces Armées Maliennes (FAMa) à défendre l’honneur du Mali au prix de leur sang dans toutes les circonstances. Avant de conclure, il a souligné que les succès de 2023 ne distrairont pas les FAMa, car les défis à relever restent importants. Selon lui, la mission demeure inchangée car les terroristes conservent des capacités de nuisance, se manifestant par des poses d’engins explosifs improvisés, des vols de bétail, des attaques de cibles civiles, et des pressions sur les populations avec une attisation des tensions communautaires. Le Président de la Transition, après avoir félicité les FAMa pour leur engagement et leur professionnalisme, a indiqué que les différents résultats obtenus en 2023 présagent d’un avenir plus sûr pour la sécurisation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national. Il a ajouté : « Ma satisfaction est d’autant plus grande que vous avez réussi, sans incident majeur, le retrait des forces étrangères du Mali après une décennie de présence inefficace ». Rappelant le contexte géopolitique sous-régional, régional et international, le Chef suprême des Armées a réitéré son ambition de tout mettre en œuvre pour maintenir notre outil de défense à un niveau de performance opérationnelle jamais atteint. Il a conclu en indiquant que l’avènement de l’AES est une véritable opportunité pour nos trois pays qui entendent désormais faire face aux enjeux de sécurité collective et de développement dans l’espace du Liptako-Gourma, au seul profit des populations. « Pour jouer pleinement le rôle crucial qui nous revient, à l’instar de nos frères d’armes du Burkina Faso et du Niger, nous devons sans cesse améliorer nos capacités afin de mener avec succès les opérations conjointes actuelles et futures », a-t-il instruit.

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CSREF de Kati

Le Centre de Santé de Référence de Kati, entièrement rénové

Après plusieurs mois de travaux exécutés, le Centre de Santé de Référence de Kati fait peau neuve et répond désormais aux normes standard sur le plan sanitaire. Le Colonel Assan Badiallo, a procédé ce samedi 3 juin 2023, à la remise provisoire, d’infrastructures réalisées dans le cadre des œuvres sociales, au nom de Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’Etat. Il s’agit, entre autres, de la construction d’un bâtiment R+2, d’un bloc de 4 latrines et une buanderie pour la Phase l du projet d’extension et réhabilitation, d’un bloc d’hospitalisation, d’un bloc de chirurgie doté d’un plateau technique de dernière génération et la peinture globale des infrastructures au titre de la 2e phase comptant pour le CSRF de Kati. De l’importance que revêt le geste, l’évènement a réuni, les autorités administratives, traditionnelles, municipales, le personnel sanitaire et les populations de Kati, massivement venues témoigner leur profonde gratitude à Son Excellence, le Président de la Transition, en présence de Madame la ministre de la Santé et du Développement Social et le Directeur Administratif et Financier de la Présidence. L’occasion a été pour le Maire de la commune rurale de Kati et au Coordinateur des chefs de quartier de Kati, de souhaiter la bienvenue à l’équipe des œuvres sociales de la Présidence, et à madame la ministre de la Santé et du développement Social qui a bien voulu honorer la cérémonie par sa présence. Le Président du Conseil de Cercle, a pour sa part évoqué la nécessité et le besoin d’un tel standing, avant de rappeler que cette réhabilitation a concernée des bâtiments du temps colonial, connus sous le nom d’assistance médicale indigène, avant d’exprimer sa reconnaissance envers le Chef de l’État, au nom des populations de Kati. Quant au Docteur Simaga, cet accompagnement du Chef de l’État traduit son attachement et sa solidarité envers non seulement les personnes vulnérables, mais aussi, l’amélioration des soins de santé de la population de Kati à travers la mise en condition du personnel sanitaire dans un environnement de santé de qualité. L’initiative des œuvres sociales du Président de la Transition fait échos,au-delà du Mali. Un éloquent témoignage selon Madame la ministre ayant signalé l’ambition du gouvernement à ériger tous les centres de santé de référence en hôpital de district, au regard de leurs capacités d’accueil et la qualité des équipements désormais acquis. Madame Diéminatou Sangaré a saisi l’opportunité pour rappeler les trois principes clés définis par le Président de la Transition, à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et de partenaire opéré par le Mali et la prise en compte des intérêts vitaux des populations qu’il s’agira pour tous, d’intégrer dans le quotidien en terme de valeurs et de conviction. Pour la circonstance et en considération de son indéniable apport à la mise en œuvre des œuvres sociales du Président de la Transition, un hommage a été rendu à l’Adjudant Oumar TRAORÉ qui avait perdu la vie en mission. Le Colonel Assan Badiallo Touré a en effet précisé qu’en plus du bâtiment flambant neuf avec ses treize bureaux, le centre de Santé de Référence de Kati est aussi doté d’un nouveau transformateur d’une capacité de deux cents KVW, avant d’informer des projets de centres de dialyse en commune 5, 4 et au génie militaire en cours de finition, dont le personnel au nombre de 16 sont déjà en formation au Maroc, naturellement à l’actif de Son Excellence le Colonel Asimi GOITA..

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