Arrivée de la dépouille mortelle de l’ancien Président Amadou Toumani TOURE à Bamako

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Le Vice-président, le Colonel Assimi GOITA a accueilli la dépouille mortelle du Général Amadou Toumani TOURE ancien président de la République du Mali, le samedi 14 novembre 2020 à l’Aéroport international Président Modibo Keita -Sénou, en provenance d’Istanbul en Turquie où il est décédé.
Une foule nombreuse, composée de parents, amis et sympathisants du défunt, était à l’arrivée.
Très ému, le Vice-président s’est incliné devant le cercueil de l’illustre disparu. Le Colonel Assimi GOITA avait à ses côtés le Premier ministre M. Moctar OUANE.
Rappelons que les obsèques nationales de l’illustre disparu sont prévues à la place d’Armes du Génie militaire le mardi 17 novembre 2020 à 10h sous la présidence de SEM Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’État.

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Baguineda : les populations de Sondougouba Koura disent merci au Président de la Transition

Dans le cadre d’une faste opération d’inauguration de forages à l’intérieur du pays, dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, l’équipe des œuvres sociales, conduite par le Conseiller spécial, M. Aguibou DEMBELE, a procédé ce jeudi 11 juillet 2024, à la coupure de ruban d’un château d’eau, dans la commune rurale de Sondougouba Koura, cercle de Baguineda, région de Koulikoro. Cette cérémonie d’inauguration, qui a enregistré la présence des autorités locales, a débuté par une prestation des pionniers de la Commune. Ils ont chanté l’hymne des pionniers et rappelé les symboles de l’État, conformément à la vision du Mali Koura prônée par les autorités de la Transition. Dans la série des interventions, la porte-parole des femmes de Sondougouba Koura, KANE Mariam DIARRA, s’est réjouie de la réalisation de ce château d’eau. Selon elle, l’initiative marque la fin de plusieurs années de difficulté d’accès à l’eau potable. « Avant ce forage, nous étions dans l’obligation de parcourir des kilomètres pour avoir de l’eau. Aujourd’hui, c’est vraiment un grand soulagement de voir un point d’eau à portée de main. », a-t-elle déclaré avec émotion. Le Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBELE, a expliqué aux populations l’importance des œuvres sociales du Président de la Transition. Il a aussi recensé certaines doléances des populations, telles que l’obtention d’une ambulance et d’une structure sanitaire adéquate.

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Audience accordée par le Chef de l’État à l’Ambassadeur d’Egypte au Mali

Le Chef de l’Etat SEM, Bah N’DAW a reçu en audience, le mercredi 07 octobre, SE Dr. Karim ELSADAT, Ambassadeur de la République Arabe d’Egypte au Mali. Outre les félicitations d’usage à l’endroit du Président de la Transition, Dr ELSADAT était porteur d’un message des autorités égyptiennes aux autorités maliennes. Celui de réaffirmer la solidarité du Peuple égyptien avec le Peuple malien. « Le peuple du Mali est un peuple frère », signale-t-il. Et de poursuivre : « Nous réaffirmons notre solidarité indéfectible avec le peuple malien dans l’espoir que nous pourrons ensemble réaliser des projets dans le cadre de la stabilité du Mali ». Le Chef de la representation diplomatique d’Egypte au Mali a annoncé que son pays soutiendra plusieurs actions ou initiatives dans le domaine de la santé, de l’éducation et du développement en général ».

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JUILLET 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 juillet 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif aux Autorités et Légitimités traditionnelles. Les Autorités et Légitimités traditionnelles sont des personnes auxquelles sont reconnues, par la coutume ou les usages, des fonctions de régulation, de médiation, de conseil, de résolution des conflits, de gestion des ressources au niveau local, de représentation des communautés ou de relais entre l’administration et les populations. Elles comprennent également des personnes qui assurent la direction des cultes ou s’illustrent par leurs savoirs ou l’exercice d’un métier dans le milieu social. Ces autorités reposent sur l’organisation sociale et administrative, à travers les villages, fractions et quartiers. Elles assurent le bon fonctionnement des mécanismes sociaux de stabilité et de régulation. Le projet de loi, adopté, détermine les différentes catégories d’autorités et de légitimités traditionnelles et précise les rôles et les modalités d’intervention de chaque catégorie. 2. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que la procédure suivie devant la Cour suprême. Pour doter notre pays d’une justice indépendante, égale pour tous, facteur de sécurité juridique, de croissance économique et d’attraction des investisseurs, la Constitution du 22 juillet 2023 consacre une nouvelle architecture pour la Cour suprême qui prend en compte les attributions de la Haute Cour de Justice après sa suppression. Le projet de loi, adopté, corrige les insuffisances constatées à travers entre autres : – le renforcement de l’autonomie budgétaire et de l’autonomie de gestion financière de la Cour suprême ; – le renforcement de l’indépendance au cours de la carrière ; – la prise en compte effective de l’unicité du corps des Magistrats ; – l’introduction de la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité en cas de violation grave des droits et liberté, devant les juridictions dont la Cour suprême ; – l’institution du pouvoir disciplinaire du Président de la Cour suprême sur les juridictions du fond et les autres Magistrats du siège de la Cour suprême ; – le renforcement des pouvoirs du Président de la Cour suprême en matière d’organisation de la Cour, de même que la précision et le renforcement des pouvoirs du bureau de la Cour ; – 1a démarcation des moyens de cassation devant la Section administrative des moyens d’annulation de décisions administratives et les cas de cassation sans renvoi ; – la précision des moyens d’annulation devant la section administrative ; – l’allègement de la procédure administrative contentieuse devant la Section administrative ; – l’encadrement du mandat des membres de la Cour suprême. b. un projet de loi organique fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle. La Cour constitutionnelle, régie par la Loi n°97-010, modifiée, du 11 février 1997 est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et 3 garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. La relecture de cette loi est devenue nécessaire avec la promulgation de la Constitution du 22 juillet 2023 qui apporte des innovations aussi bien au niveau de sa composition que de sa compétence. c. un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour des Comptes ainsi que la procédure suivie devant elle. Le contrôle des comptes publics, gage du bon emploi des deniers publics est assuré par la Section des Comptes de la Cour Suprême. Un tel ancrage institutionnel ne permet pas à la juridiction supérieure des Comptes d’accomplir efficacement ses missions et d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Ainsi, la Constitution du 22 juillet 2023 institut une Cour des Comptes comme juridiction supérieure des finances publiques avec également des attributions de contrôle et de consultation. Le projet de loi, adopté, participe à la mise en cohérence du cadre institutionnel et des pratiques de l’organe juridictionnel chargé du contrôle des finances publiques avec les normes communautaires et internationales. d. un projet de loi organique déterminant les modalités d’application de l’article 153 de la Constitution relatif à l’exception d’inconstitutionnalité. Le contrôle de la constitutionnalité des lois conduit le juge constitutionnel à statuer sur la conformité de la loi à la Constitution. Ce contrôle, sous la troisième République, se faisait à priori, c’est-à-dire avant la promulgation de la loi. Dans le souci de préserver les droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution, le constituant de 2023, en plus du contrôle par voie d’action, a introduit le contrôle par voie d’exception, c’est-à-dire a posteriori, autrement dit, contrôle après la promulgation de la loi. Le projet de loi est adopté en application de l’article 153 de la Constitution du 22 juillet 2023. Il permet à tout justiciable de soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi à l’occasion d’une instance. 3. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi organique déterminant les modalités de la destitution du Président de la République. Les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle Constitution afin de prendre en compte les aspirations réelles du peuple relatives, entre autres, à la bonne gouvernance et à la responsabilité des dirigeants face aux citoyens. C’est ainsi que la Constitution du 22 juillet 2023 dispose

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