Réponse du Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, au Discours du Vérificateur Général | Cérémonie de remise du Rapport annuel 2019 du BVG

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Réponse du Chef de l’État, SEM B ah N’DAW, au discours du Vérificateur Général, lors de la cérémonie de remise du rapport annuel 2019 du BVG, le 30 octobre 2020.
Monsieur le Vice-président
Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement,
Mesdames et messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs les Ambassadeurs,
Chers Partenaires au développement,
Représentant des Sociétés civiles,
Mesdames et messieurs,
En vos rangs, grades et qualités,
Tous protocoles observés,
Monsieur le Vérificateur général, permettez-moi avant toute chose, de vous saluer personnellement et de vous souhaiter la bienvenue ici, à Koulouba, la maison du Mali et de tout le Mali !
Je vous le dis, en toute franchise mais non sans émotion : recevoir le dernier rapport annuel du Vérificateur général, seulement un mois après mon investiture à la tête de l’Etat est pour ma modeste personne un signe de Dieu.
J’en saisis toute la signification et j’en mesure toutes les implications.
Monsieur le Vérificateur, que toute votre équipe, accepte de recevoir ici, mes chaleureuses félicitations pour le travail, tous les jours, abattu par votre Bureau, et ce depuis sa création, voici seize ans !
C’est le lieu et le temps, qu’à travers vous, la République salue, aujourd’hui, vos prédécesseurs Sidi Sosso Diarra et Amadou Ousmane Touré ainsi que tous leurs collaborateurs tout au long de leur délicate mission.
Le courage de ces pionniers mérite d’être singularisé, autant que leur bilan, salué.
Puisse- notre peuple ne jamais oublier leurs sacrifices !
Je souhaite également que le peuple du Mali continue de veiller sur le Bureau du Vérificateur général.
Ce Bureau, il est vrai, est perfectible comme toute œuvre humaine.
Mais, nous devons nous réjouir qu’il existe.
Sa création a été un acte hautement patriotique, que nous nous devons toujours de saluer.
Nous devons ce joyau au président Amadou Toumani Touré, à sa vision et à sa passion reconnue pour le Mali.
Qu’il sache et se réjouisse du fait qu’au fil des épreuves et des ans, le Bureau du Vérificateur général, s’est bonifié !
Il a mieux affiné ses méthodes et laissé moins de place à la contestation de ses travaux, contestation du reste inhérente à ses missions car il s’agit, certes, des deniers de l’Etat, de bien public, de la part de tout le monde, mais il s’agit aussi d’honneur, de fierté et de susceptibilité humaines. D’où l’extrême sensibilité de la mission confiée à ces femmes et à ces hommes auxquels la République a consentis des moyens non négligeables, pour être au-dessus de la tentation.
Monsieur le Vérificateur général,
En vous remerciant pour les vœux personnels à mon endroit, je vous dis à quel point je suis fier et heureux d’étudier votre rapport 2019 dont vous venez de faire l’économie, avec éloquence.
Il m’est agréable de constater que, sous votre leadership, la chaîne ne s’est pas brisée. Au contraire, la tradition a été respectée et les acquis se sont consolidés.
En effet, comme c’est le cas depuis plusieurs années, vous avez su mener de front, des audits de régularité, des audits de performance ainsi que des missions de suivi de mise en œuvre des recommandations de bonnes pratiques formulées pour certaines des structures vérifiées.
Vous déplorez le faible progrès dans la mise en œuvre des préconisations précédemment faites par vous dans le seul souci d’améliorer la gouvernance publique.
Le constat est d’autant plus triste que ces recommandations ont été formulées pour une saine gestion de nos entreprises et de notre administration ; elles ont été formulées pour le bien-être du peuple malien.
Soyez certain alors, Monsieur le Vérificateur général, que la situation ne restera pas en l’état!
Car dès ce lundi, les départements ministériels concernés seront mobilisés pour que les responsables des entités incriminées sachent que la performance n’est pas facultative mais obligatoire.
Il n’y a pas d’hésitation possible : c’est soit le Mali, soit la porte !
Monsieur le Premier ministre, en tant que chef de l’administration publique, la balle est dans votre camp. Et vous savez à quoi vous en tenir !
Monsieur le Vérificateur général,
Le caractère stratégique des structures vérifiées est évident. Et c’est ce que la République demande.
Car, c’est en se penchant sur le secteur structurant de notre économie que le Bureau du Vérificateur général démontre sa valeur ajoutée.
Vous réaffirmez dans le rapport que le secteur des mines en particulier nécessite d’être mieux suivi par l’Etat.
En plus de possibles déperditions financières en raison du non- paiement des dividendes et de certains impôts dûs à l’Etat, vous évoquez, à juste raison, la question environnementale et donc la responsabilité sociale des industries extractives.
La Transition ne pourra pas tout faire hélas. Elle a des domaines de priorités où elle est attendue.
Mais vos recommandations concernant le secteur minier sont d’une pertinence qui m’interpelle.
Je puis vous assurer que tout sera fait pour que l’Etat assume ses responsabilités et reçoive de ce secteur vital ce qui lui est dû.
Certes, le contrat qui lie notre pays à ses partenaires ne doit léser personne, à commencer par nos partenaires. Cela est notre honneur.
Mais, je suis le serviteur de ce pays, son esclave. Ce fardeau divin, je l’accepte avec fierté et humilité. Dès lors, il est hors de question pour moi que l’or du Mali ne brille pas pour le Mali.
L’or du Mali brillera aussi pour le Mali. L’or du Mali brillera surtout pour le Mali.
Pour que cela soit possible demain et pour que les générations montantes puissent avoir la pleine jouissance de la richesse nationale, c’est maintenant que doit commencer le travail de réflexion stratégique, de correction, de relecture et d’anticipation.
Monsieur le Vérificateur général,
Vos recommandations sont, pour moi, une instruction. Pour le gouvernement, cela vaudra exécution.
Les mots que j’ai eu à prononcer lors de mon discours d’investiture le 25 septembre dernier et que vous venez de rappeler, je les assume entièrement.
Et je les réitère ici. Je combattrai l’impunité de toutes mes forces. On réussira parfois, sous le prétexte de l’urgence, à tromper ma vigilance. Et parfois, je serai victime de nos faibles capacités d’investigation.
Mais, chaque fois que la preuve est établie, je corrigerai l’erreur et la sanction tombera. Personne n’y échappera.
Tous ceux qui voudront se servir du Mali, au lieu de le servir, le feront à leurs risques et périls. Qu’ils le sachent !
Oui, je sais que le temps joue contre nous. Oui, je sais que nous n’avons aucun droit à l’erreur.
Le peuple, je l’entends, est fatigué des discours et il réclame des actes. Qu’il sache que je suis entièrement d’accord avec lui.
A la date d’aujourd’hui, le procureur est saisi de tous les rapports de contrôle. C’est à lui d’apprécier l’opportunité des poursuites, sur la base du droit. Et tout ce qui doit être fait le sera pour renforcer les moyens de la justice dans la lutte contre la corruption, car là est notre salut.
La corruption est notre cancer. Elle ne doit pas le rester. Il nous incombe de nous unir contre elle. Nous devons nous entendre contre elle, sans faiblir un seul instant.
Nous devons lui barrer la route. Ce combat n’est pas impossible. Il est à notre portée.
Si nous ne le faisons pas, c’est à l’avenir de notre jeunesse que nous barrons la route. Cette jeunesse que nous avons le devoir de protéger, ne mérite pas que nous ne lui laissions d’autre choix que le chômage, la drogue et les chemins incertains de l’émigration.
La bonne gouvernance est notre chance.
Plaise à Dieu que cette conviction ne me quitte jamais !
Qu’Allah rassemble les Maliennes et les Maliens et qu’il bénisse le Mali !

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 19 FEVRIER 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 19 février 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : a. des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Paierie générale du Trésor. La Paierie générale du Trésor a été créée par l’Ordonnance n°02-032/P-RM du 04 mars 2002 avec pour mission l’exécution des dépenses ordonnancées et sans ordonnancement préalable de l’ordonnateur principal, des ordonnateurs secondaires ministériels du budget national, l’exécution des recettes et des dépenses des comptes spéciaux, la centralisation et l’intégration des opérations des postes comptables des Missions diplomatiques et Postes consulaires du Mali. Son organisation, les modalités de son fonctionnement et son cadre organique sont fixés respectivement par le Décret n°02-130/P-RM du 15 mars 2002 et le Décret n°02-236/P-RM du 10 mai 2002. Après plusieurs années d’application, ces textes ont révélé des insuffisances liées, notamment à l’évolution de l’environnement de l’administration publique et à la non prise en compte des innovations introduites par les normes communautaires et internationales en matière de comptabilité publique. Par ailleurs, l’étude diagnostique réalisée par le Ministère de l’Economie et des Finances courant 2022 a recommandé la réorganisation de la Paierie générale du Trésor par la création des Paieries spécialisées du Trésor auxquelles une partie de ses missions sera confiée en vue d’une déconcentration progressive de la fonction comptable et de son désengorgement. Les projets de texte, adoptés, créent sous forme de service rattaché à la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique la Paierie générale du Trésor avec pour mission d’exécuter les dépenses, au titre du budget de l’Etat, des budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor, des départements ministériels ou de tout autre démembrement de l’Etat, à l’exception de ceux dont l’exécution des dépenses est confiée à d’autres postes comptables supérieurs. L’adoption de ces textes permet également de prendre en compte les innovations apportées dans la gestion des finances publiques, suite aux réformes communautaires et internationales et les changements induits par l’érection de la Direction nationale du Trésor et de la Comptabilité publique en Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique. b. des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Recette générale des Finances. La Recette générale du District a été créée par l’Ordonnance n°02-033/P-RM du 04 mars 2002 avec pour mission l’exécution du budget régional du District de Bamako, des dépenses du budget national sur crédits délégués au District et des recettes du budget national. Son organisation, les modalités de son fonctionnement et son cadre organique sont fixés respectivement par le Décret n°02-129/P-RM du 15 mars 2002 et le Décret n°02-235/P-RM du 10 mai 2002. L’application de ces textes a révélé des insuffisances liées, notamment : – à l’engorgement de la Recette générale du District ; 3 – à la surcharge de travail et le au cumul des fonctions du Receveur général du District qui est à la fois comptable assignataire du budget régional du District et de toutes les recettes du budget de l’Etat ; – à la non prise en compte de certaines innovations introduites dans la gestion des finances publiques. Pour faire face à ces insuffisances, l’étude diagnostique réalisée par le Ministère de l’Economie et des Finances en 2022, a recommandé la réorganisation de la Recette générale du District en deux entités distinctes dont une Recette générale des Finances dédiée uniquement à la gestion des recettes du budget général de l’Etat recouvrées par les administrations financières et les régies de recettes auprès des départements ministériels et une Trésorerie du District de Bamako investie de la mission d’exécution des dépenses des services régionaux et subrégionaux du District de Bamako. Les projets de texte, adoptés, créent sous forme de service rattaché à la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique la Recette générale des Finances avec pour mission d’exécuter les recettes du budget général de l’Etat dont elle est assignataire. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECONCILIATION, DE LA PAIX ET DE LA COHESION NATIONALE – Chef de Cabinet : Madame Azahara WALLET INALBARAKA HAIDARA, Gestionnaire des Ressources humaines. – Chargés de mission : Monsieur Oufène AG BA ALY, Spécialiste de l’Information et de la Communication ; Monsieur Sékou Allaye BOLLY, Economiste ; Madame Fatma BINT ALI, Ingénieur en Télécommunications ; Madame Fadimata Walet MOHAMED, Technicien supérieur de la Santé ; Monsieur Nouhoum HAIDARA, Spécialiste en Marketing-Communication-Management. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES – Secrétaire général du Conseil Malien des Chargeurs : Monsieur Fousseynou SOUMANO, Inspecteur des Finances. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Chef de Cabinet : Monsieur Bourama TOURE, Ingénieur de la Statistique. – Chargés de mission : Monsieur Souahibou DIABY, Gestionnaire ; Monsieur Sékou Amadou N’DOURE, Economiste ; Monsieur Mahamadou Zibo MAIGA, Economiste ; Monsieur Sidiki Loki DIALLO, Economiste. 4 – Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique : Monsieur Siaka SAMAKE, Inspecteur du Trésor. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ASSAINISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE – Directeur général des Eaux et Forêts : Monsieur Amadou DIALLO, Ingénieur des Eaux et Forêts. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le Conseil des Ministres de la dissolution du Conseil communal de la Commune urbaine de Tombouctou et des Conseils communaux des Communes rurales de Ber et de Gargando, Région de Tombouctou. La dissolution du Conseil communal est prévue par

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Le Mali : Premier pays de la sous région en matière de contrôle des fréquences

Le Ministre Secrétaire général, Dr KALILOU DOUMBIA dans le cadre de ses visites de prises de contacts et d’échanges avec le personnel de la Présidence, s’est rendu à l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/ TIC et des Postes (AMRTP), ce lundi 15 mars 2021. « C’est rassurant et encourageant  » a-t- il déclaré en face du Directeur Général de l’AMRTP et de son personnel. Le Directeur général de l’AMRTP, après avoir souhaité la bienvenue au Ministre Secrétaire général et à sa délégation, a fait une brève présentation de sa structure avant d’évoquer ses perspectives et les besoins. Il a salué la démarche du Ministre en acceptant de venir dans leurs locaux au nom du Chef de l’Etat pour s’enquérir de leurs conditions environnementales en plus des connaissances individuelles.    Profitant de cette visite, Dr DOUMBIA a pu constater que notre pays est bien doté en matière d’infrastructures numériques de première génération et de la télécommunication/TIC. « Ceci, est une priorité du Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW qui attache une importance particulière à la qualité du service fourni aux utilisateurs et abonnés maliens, par les opérateurs de téléphonies mobiles présents au Mali, également du coût élevé à l’international, de la sécurité environnementale de ses compatriotes », a-t-il souligné. D’où, l’opportunité pour le Secrétaire général de la Présidence de rappeler ses interlocuteurs à faire en sorte que les intérêts nationaux en matière de télécommunications/TIC et de postes, soient sauvegardés dans l’ intérêt de notre pays. « Le Président de la Transition accorde une priorité à la santé des populations et à la protection de leurs environnements. Je vous exhorte à concrétiser et à veiller au respect des normes environnementales et sanitaires en matière des télécommunications, des TIC » a- t’il ajouté.   Après ses échanges avec les cadres de l’AMRTP, Dr Kalilou DOUMBIA a visité successivement, la salle de contrôle des fréquences, le laboratoire d’homologation des équipements (téléphones portables commercialisés et utilisés sur notre territoire), le centre de contrôle de la qualité des services, le centre de trafic international et national ( SMS, mobile monétaire…), la salle d’échange internet iXp-Mali, la salle des serveurs qui se trouve être le centre névralgique et le véhicule mobile de contrôle de la qualité. « Je suis fier et assuré de ce que je viens de voir. C’est un grand bonheur pour moi de constater que notre pays est le premier de notre sous région en matière de contrôle de qualité des fréquences. C’est encourageant pour la suite » a conclu Dr DOUMBIA avant d’assurer à ses interlocuteurs d’avoir bien pris notes de leurs doléances qui seront soumises à qui de droit. Il a remercié l’ensemble du personnel pour la qualité de leur accueil réservé à sa délégation. Cellule de Communication et des Relations publiques de la Présidence de la République

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Décoration du PDG de la société Baykar

Défense : le Mali décerne des médailles à quatre membres de la société BAYKAR  

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a accordé une audience, ce mercredi 18 octobre 2023, à quatre membres de la société BAYKAR. Cette délégation était accompagnée par le Chef d’Etat-major de l’Armée de l’air, le Général de brigade Alou Boi DIARRA. Au cours de cette audience, le Chef de l’État a décerné des distinctions honorifiques aux hôtes du jour.  Deux personnalités, M. Esref EVLIYAOGLU, Chef du développement des Affaires de BAYKAR et M. Adem CAN, Chef de projet de BAYKAR ont été nommés au grade de Chevalier de l’Ordre national du Mali, à titre étranger. Quant à Monsieur Selçuk BAYRAKTAR, ingénieur turc et Monsieur Lütfü Haluk BAYRAKTAR, Président Directeur général de BAYKAR, ils ont été distingués Officiers de l’Ordre national du Mali, à titre étranger. Cette distinction est une reconnaissance officielle de la société BAYKAR par la République du Mali. Ces distinctions honorifiques accordées aux personnalités de BAYKAR, dont le Président directeur général, témoignent de l’appréciation du Mali pour leur contribution dans le domaine des drones et des systèmes aériens sans pilote. Cette reconnaissance est un signe de la solidité de la coopération et du partenariat entre le Mali et la Turquie, à travers BAYKAR, dans le domaine de la défense et de la sécurité. Elle traduit tout l’intérêt du Mali pour la collaboration avec BAYKAR dans le développement et l’utilisation de drones militaires ou civils. La société BAYKAR est une entreprise turque spécialisée dans la conception et la fabrication de drones et de systèmes aériens sans pilote. Fondée en 1984 par Selçuk Bayraktar, l’entreprise est devenue un acteur majeur dans le domaine des drones militaires et civils.

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