Le vendredi 4 avril 2025, l’équipe des œuvres sociales, conduite par le Conseiller spécial du Chef de l’État, M. Aguibou DEMBÉLÉ, chargé des œuvres sociales, s’est rendue au lycée Askia Mohamed de Bamako pour l’inauguration du 410e forage dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition. Cette cérémonie a été suivie par l’inauguration du 411e forage, à Koulouba secteur 7.
Ces cérémonies ont enregistré la présence des autorités et légitimités traditionnelles, des autorités locales, notamment les maires ainsi que le représentant du gouverneur du District de Bamako.
En Commune III, au lycée Askia Mohamed, la cérémonie a débuté par une montée des couleurs par les élèves, une minute de silence pour les martyrs de la Nation, puis un slam ciselé comme un appel : l’eau comme droit, non comme privilège. Ce slam a été conçu et exécuté par les élèves du lycée Askia. Slam dédié au Président de la Transition et soulignant les difficultés que traversaient les élèves de l’établissement pour l’approvisionnement en eau, mais aussi, ils ont remercié le Chef de l’État pour ses efforts en faveur du savoir.
Dans cette école qui forma jadis les élites de demain, ce forage est un grand soulagement pour les élèves, mais aussi les enseignants. Pour le proviseur par intérim du lycée, M. Aboubacar Issa SANOGO, c’est un tournant : « Plus qu’un forage, c’est une reconnaissance. »
À Koulouba, le porte-parole des bénéficiaires, M. Abdrahamane COULIBALY, a également évoqué les difficultés que traversent les citoyens de cette zone pour accéder à l’eau potable. Selon ses précisions, en moyenne, chaque famille dépense 2 000 francs par jour pour avoir accès à l’eau potable.
Dans les deux quartiers, les autorités locales ont adressé leurs remerciements au Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, pour son geste de considération à leur endroit. Des prières ont été formulées pour la paix, la stabilité et la prospérité du Mali. Les citoyens ont également été invités à plus de cohésion sociale.
M. Aguibou DEMBELE a saisi ces occasions pour dresser le bilan des œuvres sociales du Président de la Transition. « C’est le Maliden Koura qui fera le Mali Kura », a-t-il martelé avant d’indiquer que l’eau fait partie de la sécurité. M. DEMBELE a également expliqué que la volonté du Président GOÏTA est de construire le Mali avec tous les Maliens. Il compte sur les élèves qui sont les bâtisseurs de demain.
Le comité de gestion de ces infrastructures hydrauliques a été exhorté à bien prendre soin de ces forages. Les Maliens sont invités à plus de solidarité, pour un Mali uni et prospère. La plupart des forages du Président de la Transition sont implantés dans des écoles, des mosquées et des centres de santé.

Exécution officielle de La Confédérale, hymne de l’AES
Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a présidé, ce lundi 9 juin 2025, la cérémonie officielle d’exécution de La Confédérale, l’hymne de l’AES, au palais de Koulouba. Cette cérémonie de haute portée symbolique a enregistré la présence des Conseillers spéciaux, des Chefs de Service et de Cellule, des Conseillers techniques et des Chargés de mission de la Présidence de la République. Il faut aussi noter la présence de l’ensemble des membres du Gouvernement, des Chefs de service rattachés à la Présidence, du Président du Conseil national de Transition, ainsi que des diplomates accrédités auprès de la République du Mali, voire des Forces armées et de sécurité. Cette cérémonie d’exécution de La Confédérale était conduite par le Colonel Alhousseyni BAH, Commandant du Groupement de sécurité présidentielle. L’hymne a été exécuté par la fanfare. À l’issue de la cérémonie, le Premier ministre, le Général Abdoulaye MAÏGA, a accordé une interview à la presse dans laquelle il précise la portée symbolique de cette montée des couleurs avec l’exécution de l’hymne de l’AES. « Il est tout d’abord important de rappeler que la Confédération des États du Sahel est une entité juridique de nature étatique », a-t-il expliqué, tout en rappelant que l’AES dispose, en plus de l’hymne, d’une devise (Un Espace — Un Peuple — Un Destin) ainsi que d’un drapeau. « Je pense que ces trois paramètres extrêmement importants permettent d’asseoir pour très longtemps l’AES en tant qu’entité juridique. L’AES, en tant qu’organisation étatique, confédération, a besoin d’être reconnue. Ce n’est pas une reconnaissance juridique, mais une reconnaissance qui repose sur des symboles », a souligné le Chef du Gouvernement, tout en indiquant que l’hymne n’est pas qu’une simple composition de mélodies. Cet hymne sahélien « comporte des messages et permet de transmettre des valeurs extrêmement fortes, des valeurs autour desquelles se retrouvent les peuples de l’AES ». À travers cet hymne, l’objectif recherché par les pères fondateurs de l’AES est de galvaniser de manière permanente les troupes. Grâce à cet hymne, explique le Général Abdoulaye MAÏGA, « nous avons compris que, suivant la vision des Chefs d’État, nous sommes tous des soldats, c’est-à-dire aussi bien les forces de défense et de sécurité que les populations et tous les civils de la Confédération AES ». Le Premier ministre a aussi saisi l’occasion pour expliquer les messages essentiels que véhicule La Confédérale. Ce qui voudrait dire que cet hymne sera intégré prochainement dans le programme éducatif. « Je pense qu’il y a tout un programme, suivant les directives des Chefs d’État, de vulgariser à la fois cet hymne, dans les établissements scolaires, dans les milieux académiques, en tout cas partout où l’hymne devrait être vulgarisé. Mais au-delà de la vulgarisation, comme je l’ai dit, nous avons l’obligation de nous l’approprier ». Il faut noter que cette exécution de l’hymne de l’AES s’est faite de façon simultanée dans les trois pays de la Confédération des États du Sahel, ce lundi 9 juin 2025, tout comme ce fut le cas pour la montée du drapeau de l’AES le 3 mars 2025.